Qui Est Le Mari De Malika Sorel – Elle était la seule personne apolitique réunie avec Valérie Boyer, François Baroin et Luc Chatel alors qu’ils se tenaient sous une pluie battante sur le Trocadéro au plus fort de la tempête médiatique. Lors du débat du 20 mars, elle portera un costume rouge et se tiendra derrière le candidat de droite. L’auteure Malika Sorel s’est imposée comme une force redoutable dans le démantèlement général du soutien au candidat.
Le candidat de droite aurait envoyé de nombreux SMS à l’intelligent, ce dernier l’abreuvant d’informations sur “l’éducation”, “l’intégration” et la “défense”, comme le rapporte Le Point. Il assure sa présence au Trocadéro et sur TF1, à la grande surprise de son équipe.
D’après des rumeurs circulant autour du Point, François Baroin aurait dit un jour : “Qui est cette dame qu’ils n’arrêtent pas de mettre à côté de moi ?” “Je ne travaille pas dur pour être sous le feu des projecteurs ; j’ai toujours préféré l’arrière-plan.” Pourtant, l’intéressé confirme au Figaro : “Il a demandé, et j’ai dit oui.”
Fillon ne m’a pas choisi pour être un martyr pour le culte de la diversité. Elle a déclaré: “Il m’a choisie en raison de mes compétences”, faisant référence à sa nomination au Conseil consultatif de Géostratégies 2000 aux côtés d’autres hauts responsables du ministère de la Défense.
Elle déclare ouvertement son soutien au candidat conservateur. C’est l’élection de la dernière chance, à mon avis, et je pense que seul François Fillon peut incarner le droit à la continuité historique du peuple français. Tant sur la scène mondiale qu’à la maison, il a une compréhension claire et sage des problèmes qui se posent.
Dans un entretien au Figaro publié début mars, Malika Sorel a opposé les politiques d’éducation et d’insertion d’Emmanuel Macron et de François Fillon, approuvant finalement le plan de Fillon. Si la culture française n’existe pas pour Macron, alors Fillon veut la faire vivre. Emmanuel Macron a été décrit comme le “porteur d’une lignée cosmopolite et multiculturelle” dans l’article.
Dominic Regan et Philippe de Villiers
Malika Sorel est une francophone naturalisée née en France de parents algériens. Elle a passé une bonne partie d’une décennie en Algérie avant de faire de la France sa résidence permanente. Celle qui s’est d’abord définie comme « une intellectuelle non enfermée » a compris que la politique était « le seul véritable levier d’action ».
Lors des soulèvements du ghetto de 2005, elle s’est rangée du côté de Dominique de Villepin, qu’elle considérait à l’époque comme le « de Gaulle qu’exige notre époque ». Elle continue de le harceler pour qu’il sorte en 2007 mais en vain. Elle qualifiera l’ancien Premier ministre de “grande déception espérée” car, selon elle, il a cédé aux pressions communistes.
Dans son premier livre, Le problème de l’intégration (Mille et une nuits), paru en 2007, elle dénonce le rejet de la responsabilité des Français sur leur passé colonial et la pratique de la discrimination positive. Elle plaide pour la suppression des droits de propriété.
Membre du HCI, institution créée en 1989 par Michel Rocard pour réfléchir à “l’intégration des résidents étrangers ou d’origine étrangère”, elle a ensuite été nommée à son poste par Nicolas Sarkozy. Le gouvernement Ayrault a supprimé le HCI en 2013 parce qu’il était considéré comme trop intrusif sur les questions de liberté religieuse.
Dédiant son dernier livre à « nos ancêtres les Gaulois », elle décrit la « faillite des élites » au regard des enjeux d’intégration à partir de « de l’intérieur » dans Décomposition française (Fayard, 2015). Le nom rappelle l’étude séminale des identités individuelles. Les compositions françaises de Mona Ozouf évoquent un sentiment intérieur et extérieur d’insatisfaction à l’égard de l’identité nationale française.
Malika Sorel n’a pas peur de montrer son côté émotionnel et est tout aussi intelligente qu’elle. Ses penchants politiques sont autant des décisions calculées que des décisions émotionnelles. “J’accorde beaucoup d’importance au caractère. Quand je suis dans sa compagnie (Fillon), je me sens en sécurité. Il parle français, agit calmement et avec réserve, et représente bien la France.
Elle n’hésite pas à parler de son affection ou « amitié » avec le créateur du Puy-du-Fou Philippe de Villiers ; en fait, il l’a invitée, elle et sa famille, dans son parc pour une visite cet été. Ce sont les mêmes choses qui nous donnent l’impression de nous noyer qu’il porte avec lui aussi.
Ses sentiments envers la France sont fondamentalement émotionnels. Elle écrit : « Il y a une dimension magique dans l’assimilation, comme dans l’amour », et elle voit la France comme « la patrie à laquelle je ne peux arracher mon cœur », dans la veine de Marc Bloch. Elle poursuit : « L’amour de la France ne s’impose pas, mais tout doit être fait pour qu’il grandisse et ne s’étouffe pas.
Le message décodé se lit comme suit : “L’ordre social qui assigne à chaque sexe un rôle déterminé structure la vie des garçons et des filles. Pour le premier, elle les cantonne à l’hétérosexualité tout en leur laissant une certaine liberté au-delà du registre “romantique” vu comme un signe de faiblesse ou peut-être d’homosexualité Cet ordre social est sensiblement plus contraignant pour le second groupe.
Pour être moralement acceptable, la sexualité féminine doit être réglementée et les filles d’aujourd’hui vivent dans un monde où même les plus indépendantes d’entre elles sont constamment surveillées. Passé l’âge de douze ou treize ans, leur existence est surtout perçue par leur entourage.
Les jugements sont définitifs et irrévocables. Les filles peuvent être étiquetées « putes » ou « crevardes » en fonction de ce qu’elles portent, de la façon dont elles agissent envers les garçons en public et de leurs antécédents.