Philippe Dessertine Fils – Il a été la grande surprise d’Orlando. Matthieu Dessertine est un comédien magnétique qui mène à lui seul cette recherche de son père biologique. Un comédien diplômé du Florent Acting Studio et du Conservatoire National Supérieur des Arts Dramatiques de Paris, et qui travaille désormais pour la troisième fois avec Olivier Py. Prométhée, comme nous vous l’avons dit ! Maintenant que les débuts ont eu lieu, comment ça se passe pour vous jusqu’à présent ?
Nous étions tous très satisfaits du match.
Pour ma part, je n’avais aucun doute sur la continuité du spectacle et j’étais très impatient d’y être. Commencer par ce texte de Victor Hugo était crucial. Une conclusion collectivement arrivée. De plus, tout le monde, des techniciens aux acteurs en passant par le personnel de FabricA, a lu le livre. C’était très satisfaisant d’apprendre que le public partageait son appréciation sur ce qui était drôle ou sérieux.
Le personnage d’Orlando a tellement de profondeur…
C’est un rôle tellement agréable à jouer ! Un immense détour à la manière de « Peer Gynt ». Cela me fait toujours plaisir lorsqu’un personnage mûrit et acquiert un parent, en crée un, travaille à ses côtés ou devient lui-même parent. Je crois que c’est une des premières fois que cette transformation se produit dans une œuvre d’Olivier Py.
J’apprécie beaucoup l’acte 3 où Orlando est habillé en ange et rencontre son troisième père. C’est la première fois qu’il sent qu’il trouve quelqu’un avec qui il partage un lien profond, spirituel et même métaphysique. C’est une scène fantastique et j’adore voir le personnage évoluer.
La recherche de son père est-elle éternelle ?
Cela continue indéfiniment puisque la quête elle-même est universelle et pertinente pour les gens du monde entier. Nous sommes toujours à la recherche d’une figure paternelle spirituelle.
Est-il difficile de monter une pièce de théâtre à l’époque moderne ?
J’ai toujours considéré que ce type de travail était assez exigeant. Quand j’ai commencé à jouer, je savais que je m’engageais sur un chemin difficile, mais je savais aussi que ce serait exactement ce que je cherchais. J’ai toujours voulu lire à haute voix les œuvres des grands poètes. Tout comme en 2013, aller au théâtre en 2014 est pour moi une grande source de joie.
Chaque soir, j’en apprends davantage sur ce qui se passe dans les coulisses et je suis aussi assez en phase avec le rythme des mouvements des intermittents. Je pense qu’il est crucial que nous continuions à nous battre, et l’un des meilleurs moyens d’y parvenir est de recourir au théâtre.
Comment les remakes d'”Orlando” ont-ils disparu des mémoires ?
Qu’il s’agisse d’un texte d’Olivier, d’une pièce de Shakespeare ou d’une pièce que je connais par cœur, j’ai toujours du mal à la comprendre avant de commencer à la travailler. Pour moi, il s’agissait toujours de surmonter l’obstacle.
Comprendre mes partenaires, entendre ce qu’ils ont à dire, savoir comment réagir et apprendre comment nous interagissons et nous développons dans l’espace est quelque chose sur lequel je dois toujours travailler. C’est à chaque fois un moment fantastique ; J’apprécie les rituels. C’est un moment éphémère, une période au cours de laquelle nous nous retrouvons tous.
J’ai obtenu un doctorat. en droit privé de l’Université de Bordeaux et enseigne depuis à mon alma mater, Kedges Business School. J’aime être enseignant car cela me donne l’opportunité d’inculquer à mes élèves des idées qui les aideront à réussir dans leur carrière et, dans certains cas, dans la vie en général (la loi s’applique partout). En 2001, je me suis engagé dans la politique locale suite à une rencontre fortuite avec Alain Juppé qui s’est déroulée parallèlement à ma carrière d’enseignant.
En 2008, est apparu le besoin de liens plus étroits entre les citoyens et leurs élus. C’est pourquoi j’ai assumé le rôle de maire du quartier Bordeaux Centre, qui compte 45 000 habitants, et que j’ai exercé pendant deux mandats.
Les projets de construction ont joué un rôle important dans l’évolution de la ville telle qu’elle est aujourd’hui, du tramway à l’amélioration des quartiers, en passant par les années de crise et les difficultés rencontrées par certains habitants, l’attractivité croissante de la ville et l’afflux de nouveaux résidents qui apportent souvent leur propre personnalité. des séries de problèmes avec eux.
Hypothèses, et parfois des exigences très différentes.
Nous avons d’ailleurs relevé le défi lorsqu’Alain Juppé nous a proposé de nous présenter aux élections départementales de 2015 aux côtés d’un autre maire d’arrondissement, Jean-Louis David, dans le quartier de Bordeaux 2, qui regroupait sensiblement le même territoire que nos deux arrondissements. Il était mutuellement bénéfique de porter notre projet de territoire urbain au cœur de la Gironde, qui serait complété par la compétence accordée par le département, et inversement.
Le rayonnement culturel de notre ville a toujours été une force majeure et l’un des principaux facteurs de sa renommée internationale. De plus, depuis l’année 2014, la lourde et merveilleuse responsabilité de présider l’Opéra National de Bordeaux s’est ajoutée à mon assiette. Il fallait définir un nouveau projet autour d’un nouveau directeur, et nous sommes fiers des hauteurs extraordinaires auxquelles se sont hissés les artistes et le personnel de cette jolie maison.
Mon dévouement à la ville a toujours été sans réserve, sincère et profond. Même s’il semble que beaucoup de choses que nous avons faites sont désormais menacées, je veux toujours garder la tête haute.
Plus que jamais, dans les circonstances dramatiques de cette pandémie historique, je ne peux me permettre de me décourager. Je souhaite plutôt contribuer à créer la Gironde de demain, pour que les jeunes d’aujourd’hui et les générations de demain puissent en profiter.
Philippe est économiste de formation, mais il est aussi un futuriste et futurologue brillant et inspirant. Il agit en tant que conseiller informel auprès de nombreux gouvernements et institutions européennes, analysant et décodant les défis économiques, géopolitiques, sociaux et environnementaux les plus urgents du continent.
Il a enseigné à l’Institut des hautes études de Paris (IAE) et à l’Université Paris I (Panthéon Sorbonne). Directeur du prestigieux Institut de haute finance de Paris, il a siégé de 2013 à 2018 au Conseil supérieur des finances publiques. Dans le cadre des Accords de Paris, il prendra ses fonctions de président du réseau français de développement durable Comité 21 en juillet 2022.
Je suis le directeur fondateur de la Chaire Finagri en Finance Durable et de l’Observatoire du Financement des Investissements Agricoles. Il est fréquemment interviewé par les médias du monde entier et apparaît dans des émissions de radio et de télévision. Philippe vous aidera à prendre du recul afin que vous puissiez comprendre où va le monde, quels sont les plus grands défis pour l’humanité et la planète, et dans quelles directions vous devriez regarder.
Philippe Dessertine a débuté ses études doctorales en janvier 1992 à l’IAE de Bordeaux, sous la direction du Professeur Gérard Hirigoyen, après avoir effectué ses études de premier cycle et de cycles supérieurs à Bordeaux (Baccalauréat au lycée Saint-Joseph-de-Tivoli, IEP éco fi[, maîtrise de droit privé, DESS de gestion — majeure —, DEA de finance en 1986).
À partir d’entretiens avec des dirigeants de 48 des 100 plus grandes entreprises françaises par chiffre d’affaires, les auteurs discutent de « l’influence de la fonction financière sur le processus stratégique des grands groupes français ».
Au cours de l’année universitaire 1992, il enseigne à l’ESC Bordeaux et, en septembre de la même année, est nommé maître de conférences à l’IAE de Bordeaux. Il entame ensuite des recherches postdoctorales aux États-Unis grâce à une bourse de l’Association des Experts Comptables Français.
Là-bas, il examine le rôle que jouent les régulateurs du marché comme la Securities and Exchange Commission (SEC) dans le processus de normalisation comptable et financière aux États-Unis.
En 1992-1994, il s’intéresse aux normes IAS (aujourd’hui IFRS), puis enquête sur la naissance du Nouveau Marché à la Bourse de Paris, qu’il compare au NASDAQ aux États-Unis. Pour ce faire, il étudie comment les entreprises à actionnariat patrimonial ou familial pourraient profiter de ce type de marché pour accroître leurs ressources financières et leur positionnement stratégique. Par ailleurs, il enseigne principalement les DESS et DEA de normes comptables internationales et de gestion financière à l’IAE de Bordeaux.
Il est aujourd’hui en charge de l’enseignement présentiel du DESS Gestion et Audit Interne. Il communique avec des gens du monde entier en français, anglais et espagnol ainsi que dans une grande variété de langues européennes, asiatiques, moyen-orientales et sud-américaines.
Il se concentre sur la question monétaire et les couvertures potentielles à utiliser en cas de fluctuations des taux de change (crise financière de 1998) dans ses conférences sur la finance internationale.
En 1998, il soutient son HDR (Habilitation à Diriger des Recherches) à l’Institut d’Etudes Avancées (IAE) de Bordeaux. Outre son appartenance au Conseil des universités nationales, il est membre de l’Ordre français des experts-comptables, de l’Association française des professionnels de la finance et de plusieurs organismes scientifiques étrangers.
Il a obtenu son accréditation de deuxième niveau en sciences de gestion en 2001. Il est nommé professeur à l’Université Paris 10 Nanterre. Il y est directeur du Centre d’études organisationnelles et de recherche stratégique (Laboratoire Céros) jusqu’en 2009. Durant cette période, il siège également au Conseil des chercheurs de l’Université et est membre du conseil d’administration de l’UFR. En 2007, un Master de Recherche en Sciences Financières y a été créé.