Nino Ferrer Mort De Quoi – Le succès de ses romans Mirza, Gaston et Le Sud propulse Nino Ferrer vers la gloire. Son corps sans vie a été découvert dans un champ le 13 août 1998. Que lui est-il arrivé ? Le 13 août 1998, entre 12h30 et 13h30, Nino Ferrer emprunte un chemin de terre qui traverse un champ de blé pour se rendre au lieu-dit Lapaillade. Là, enfin en paix, l’artiste gare sa voiture. Il a parcouru une courte distance, s’est arrêté pour admirer son vallon bien-aimé, puis s’est tiré une balle dans la poitrine avec un fusil de chasse.
Son épouse Kinou a alerté la police que l’interprète de Mirza envisageait de mettre fin à ses jours, et son corps n’a donc pas tardé à être retrouvé. En fait, deux jours avant sa mort, il a dit à sa femme et à son médecin qu’il envisageait de mettre fin à ses jours. Lors d’un dîner célébrant l’anniversaire de sa femme, il était tellement défoncé par les médicaments contre l’anxiété qu’il prenait qu’il a exigé qu’on l’appelle “Don Nino Ferrer” avant de sauter nu dans la piscine.
Nino Ferrer s’est suicidé dans un champ avec un fusil de chasse il y a 24 ans, le samedi 13 août. Effectivement, il était prêt pour le dernier jour de sa vie. Nino Ferrer a mis fin à ses jours le 13 août 1998 en se tirant une balle dans la poitrine avec un pistolet de calibre .38.
Son corps a été découvert dans un champ proche de son domicile, au lieu-dit Lapaillade, d’où il aimait contempler la campagne quercynoise. L’artiste était tombé dans une profonde dépression après avoir été en proie à des idées noires et s’être reproché la mort de sa mère Monette, décédée deux mois auparavant.
Depuis le décès de son mari en 1981, Monette vit avec son fils, même si elle est devenue de plus en plus fragile en raison de divers problèmes de santé (notamment l’AVC et un arrêt cardiaque). Kinou Ferrari, l’épouse de Nino Ferrer, affirme que la mère de Nino, qui avait 86 ans au moment de son décès, est morte alors qu’elle visitait les rénovations de la maison avec son fils.
Sa femme était tellement inquiète pour lui qu’elle a appelé un médecin deux jours avant sa mort pour tenter de traiter sa dépression. C’est à ce moment-là qu’il a décidé de lui faire prendre des médicaments contre l’anxiété. Le lendemain, alors qu’il était drogué, le chanteur a demandé à être appelé “Don Nino Ferrer” lors d’un dîner célébrant l’anniversaire de sa femme,
Le jour de son acte atroce, il envisageait de se séparer de sa petite amie en lui ordonnant de disperser les cendres de sa mère Monette dans le jardin de La Taillade. Ensuite, il a enfilé un vieux manteau et un chapeau et est parti seul avec un fusil de chasse sous le bras.
Il était sûr de lui et prêt à mourir. En cours de route, il a laissé plusieurs lettres d’adieu à ses proches. Après avoir atteint le terrain, l’artiste s’est immédiatement tiré une balle dans la poitrine et est décédé des suites de ses blessures.
L’interprète du personnage principal avait commencé à rédiger un journal personnel l’année de son suicide, qu’il avait intitulé 1998 et suite (peut-être). À l’intérieur, le chanteur avait écrit des fragments de nouvelles chansons et un testament rimé. Vingt-cinq ans se sont écoulés depuis la mort de Nino Ferrer, le 13 août 1998. Quelques semaines avant sa disparition, l’artiste avait accordé sa dernière interview à Paris Match.
Malgré une discographie aussi riche et audacieuse que la sienne, il fut le grand méconnu de la chanson française. Après des années de dépression, Nino Ferrer s’est suicidé le 13 août 1998 en se tirant une balle dans la tête. Le musicien a accordé sa dernière interview à Paris Match juste avant de disparaître. C’est la dernière interview de Nino Ferrer.
Il travaillait dans le monde du spectacle depuis vingt ans et avait installé sa tribu dans le Quercy. Dernière rencontre avec une âme naïve qui choisit un champ de blé comme dernière demeure. Le téléphone ne sonnera plus. Jeudi 13 août, à l’âge de 64 ans, Nino Ferrer s’est suicidé en se tirant une balle dans la tête avec un fusil près de sa propriété du Lot qui lui appartenait.
Nino, dont le prénom est Agostino Ferrari, est né à Gênes le 15 août 1934 et a émigré en France avec sa famille en 1947. J’ai découvert ce qu’était le racisme au fil de conversations avec mes amis proches.
À partir de ce moment-là, Nino sentira-t-il toujours un « Martien » parmi ses pairs ? Adolescent qui a envie de partir à l’aventure. Pour y arriver, il abandonne ses études avec des diplômes en ethnologie et en archéologie préhistorique.
Après quelques recherches, il a trouvé sa vocation : il va devenir chanteur. Le succès fait boule de neige après 1965 (l’année de “Mirza”). Mais l’insigne yé-yé rigolo lui devient vite intolérable. Il estime qu’en publiant “La maison près de la fontaine” puis “Le Sud” (1 million d’exemplaires), il a sauvé son âme d’auteur/compositeur. Il se targue de se suffire à lui-même au point de se ruiner. Déprimé, le chanteur-artiste aurait souhaité pouvoir partir seul dans un domaine comme Van Gogh.
La grande vague yé-yé de la fin des années 1960 a tout balayé. La jeunesse française attend davantage de rebondissements et de rires de la part de ses « idoles ». Comme Antoine, Nino Ferrer est devenu célèbre grâce à son ton humoristique. En 1967, le maître “Mirza” peut dormir tranquille.
Le problème d’être riche, comme vous le savez bien, amer, c’est que vous attirez les snobs. Et j’ai eu une infestation de parasites… Nino décide de couper les ponts avec le monde du showbiz. Ses premiers succès lui pèsent, « comme une chape de plomb ». Détruire en imposant un nouveau style. En 1976, lui et sa femme Kinou ont déménagé de Rueil-Malmaison à Saint-Cyprien dans le Lot.
Il prendra désormais les crayons au lieu de la guitare. La sérénité qu’il ressent lors de la création de ses peintures surréalistes. Mounette, sa mère, est décédée en juillet à l’âge de 87 ans et son décès l’a profondément marqué.
Hier soir, l’artiste a pris la décision de laisser derrière lui le monde coloré et d’embrasser les teintes mornes de la mort. J’espère que cela arrivera bientôt. Cela doit être vraiment génial”, Paris Match. Quel regard portez-vous sur votre parcours professionnel et les décisions que vous avez prises au cours des trois dernières décennies ?
Un homme nommé Nino Ferrer. Quand j’étais adolescente, j’ai découvert la musique pour la première fois. Ma vie a été enrichie par cette merveilleuse découverte. Comme faire l’amour avec une femme, j’aspirais à m’exprimer musicalement. Je n’ai jamais fait de mathématiques ni de planification de carrière. J’ai continué ainsi en toute innocence. Alors je me suis donné quelques bonnes tapes derrière la tête.
J’avais apporté un disque dont j’étais très fier et je l’avais joué devant plusieurs célébrités ; ils m’ont regardé avec perplexité. Ils m’ont demandé s’il s’agissait d’un disque ou d’une maquette. Suppression complète et totale. Ou alors, ces morceaux là, je les avais écrits en me laissant emporter par une bouffée d’inspiration.
Ce n’étaient pas des chansons inventées avec un dictionnaire de rimes et un montage excessif. Mais depuis que j’ai eu plusieurs grands succès qui ont touché des centaines de millions de personnes, les maisons de disques et l’industrie du divertissement dans son ensemble ont exigé que je réenregistre des chansons des années 1960 comme “Le Sud” ou que j’utilise une mélodie similaire pour de nouvelles chansons. . C’est la fouille qui pique leur intérêt. Et moi, je n’arrive pas à me répéter.
Combien cela coûte-t-il de conserver son indépendance en tant qu’homme ?
C’est une grosse somme d’argent. La majorité des portes sont désormais verrouillées. Je n’ai jamais réussi à trouver quelqu’un prêt à me donner un clip équitable. Quand il s’agit de mes disques, c’est souvent un patchwork. Par exemple, je sais que mon album “Blanat” est de loin la chose la meilleure et la plus puissante que j’ai jamais créée en tant qu’artiste. Eh bien, il est sorti sous sa forme de maquette non mixée. Je n’avais plus de blé et je ne trouvais personne pour payer la mouture.
C’est le genre de problème que je rencontre sans cesse. C’est une situation terrible. Il y a donc des moments décourageants et décourageants. Jouer en live, interagir avec un public, c’est génial… Mais le blé est essentiel pour le voyage, la promotion et le bar. Et il faut un disque à succès pour attirer les gens, faire gagner de l’argent aux promoteurs et rendre les musiciens heureux.
Les musiciens partiront si on ne leur offre pas suffisamment de possibilités d’emploi. C’est précisément ce qui s’est passé lorsque j’ai amené des mamies sur scène et qu’elles se sont immédiatement déchaînées contre moi. Non, je ne les connais pas amicalement. Cela dépend de chaque individu. Encore une fois, c’est Martien. Je fais des disques depuis plus de trente ans et chaque année, je me sens de plus en plus comme un vrai martyr. Je ne ressens absolument aucun lien avec cette communauté.
Est-il vrai qu’il existe de véritables artistes qui se sentent aussi déconnectés de la réalité que vous ?
Vos deux exemples font partie de ce dont je parle. J’ai rencontré Little Bob une fois dans ma vie. J’ai reçu un coup de poing de ce type. J’ai suivi sa carrière de près. Il y a aussi Paul Personne, fantastique musicien de blues et guitariste extraordinaire. Cependant, je ne peux pas prétendre entretenir des relations amicales avec lui. Quelqu’un de talentueux musicalement, comme Higelin, qui a un talent exceptionnel.
