Enfants Poignardés Annecy – Line Bonet-Mathis a rappelé qu’une “procédure flagrante pour tentative d’assassinat sur six personnes” avait été ouverte. Elle se souvient que les enfants ont 22 mois, 2 ans et 3 ans. Cinq des six personnes sont dans un état critique et le sont restées, tandis que la sixième n’est que légèrement blessée. Une seule arme, un couteau Opinel flexible, a été saisie et est actuellement en garde à vue.
Le procureur a déclaré: “Dans l’état actuel, il n’y a aucune raison de soupçonner qu’il y a un deuxième auteur”, alors que le parc a rouvert jeudi en fin d’après-midi. Concernant le suspect, “il n’était pas sous l’emprise de substances stupéfiantes ou d’alcool”, ajoute le procureur.Nous avons été profondément ébranlés par cette conduite méprisable et injustifiable. Tout dans notre nation ressent la pression en ce moment. Elle a fait l’éloge des forces de l’ordre, des secours et du personnel médical, déclarant : “Nos premières pensées vont aux enfants et aux parents qui sont dans un état grave”.
Le procureur prend ensuite la parole. Les premières informations suggèrent qu’il n’y a pas d’appareil mobile terroriste connu, mais elle ajoute qu’une évaluation est toujours en cours. Jusqu’à présent, l’enquête pointe vers une tentative d’assassinat. Six personnes ont été tuées : deux adultes et quatre enfants (un de 22 mois, deux de 2 ans et un de 3 ans).Pendant ce temps, découvrez pourquoi et comment les policiers ont utilisé leurs armes à feu. Le procureur a été explicite en disant: “Tout ce que nous savons, c’est que nous avons affaire à quelqu’un qui n’a aucun casier judiciaire ou psychiatrique antérieur.”
Une vidéo d’une minute et demie de l’attaque circule sur Internet. Visuels horribles montrant l’agresseur frappant les victimes avec ce qui semble être un couteau. Il aime particulièrement les petits enfants qui se cachent dans une boîte. On entend des cris et des hurlements. Une autre possibilité est qu’un témoin oculaire essaie d’arrêter physiquement l’agresseur.
Il est né en 1991 en Syrie et vit en Suède depuis une décennie. S’il entrait légalement en France, il serait en conformité avec la loi. Le 28 novembre 2022, il dépose une demande d’asile type auprès de l’Office des réfugiés et des immigrés (Ofpra). De même, cet homme de 32 ans a obtenu le 26 avril le statut de réfugié en Suède. Cela a rendu sans objet sa demande d’asile en France.
Compte tenu de son statut de réfugié en Suède, sa présence en France était tout à fait conforme au droit européen. La police vérifie l’identité de l’homme pour s’assurer qu’elle correspond à ce qui est au dossier. La police, le système judiciaire et les services d’information n’avaient aucune trace de l’homme.Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a déclaré : “cette attaque contre des enfants est le comble de l’abomination”. J’envoie mes pensées et mes prières aux familles des victimes. Nos braves policiers méritent des éloges pour leurs efforts pour dissuader l’agresseur.
Un jeune homme a tenté à plusieurs reprises d’intervenir face à l’agresseur qui a poignardé au moins six personnes, dont quatre enfants, à Annecy jeudi matin.Des vidéos filmées par des passants que nous avons visionnées montraient un homme portant un sac à dos sur le dos et un autre sac à dos plus petit à la main tout en regardant fixement un agresseur.
Une centaine de fleurs ont été soigneusement placées sur le sol en gazon synthétique à côté des peluches et des ballons en forme de cœur. Les rambardes autour de l’aire de jeux sont parsemées de bougies dont les flammes scintillent aux premiers signes de pluie. Après l’attaque au couteau à Annecy, la place où ont été retrouvées les victimes, quatre enfants âgés de 22 à 36 mois et deux adultes, est devenue un lieu de refuge. Un endroit tranquille où les gens peuvent prendre leur temps pour réfléchir.
Quand le petit Brahim tombe sur l’asphalte, Sofiane le ramasse et le serre très fort dans ses bras. C’est un parc où je vais régulièrement depuis que je suis tout petit. Maintenant, j’y emmène mes enfants. Le patriarche de la famille explique qu’ils n’avaient jamais imaginé que cela se produise dans leur paisible ville d’Annecy. Et pour paraphraser encore : « Les enfants sont la chose la plus sacrée au monde. Comment un adulte peut-il faire ça ? Chaque famille hier soir a revécu mentalement le drame en se mettant à la place des victimes.
Timidement, “C’est mal, papa? Oui, lui dit Sofiane. Parce qu’il est encore si jeune, les conversations sur ses expériences passées ont été au mieux floues. Il ne devrait pas l’entendre à son âge, alors on lui a juste dit qu’un con a fait bobo à un petit pote. Et que ce n’était pas du tout le moment de venir jouer ici.
Ça aurait pu être notre petit frère ou petite sœur.
Romane, une adolescente de 16 ans vêtue d’un jean et d’un tee-shirt bordeaux, réconforte sa petite amie Flavia en enroulant ses bras autour de ses épaules. Ce sont tous des lycéens qui sont venus ici pour se regrouper avec leurs copains. Flavia, vêtue d’une robe blanche, sourit : « J’ai coupé une fleur de mon jardin ce matin, même si mon père nous l’a interdit. Cela aurait pu être un membre de votre famille ou un groupe d’amis proches pas plus tard qu’hier.
Les deux adolescents connaissent très bien la région. Quand ils étaient enfants, ils faisaient aussi du toboggan. Romane fait remarquer à quel point notre lycée est proche. Presque tous les repas de midi sont consommés sur le parc. Nous devions arriver hier. C’est terrible qu’on ait pu tout voir. Ils doivent aller au lycée, mais je ne peux pas. J’ai accidentellement coupé le son de la première musique. Flavia a fait remarquer : “C’est bien trop triste.
Margot arrive sur la place avec une rose rouge dans une main et celle de sa fille Leone dans l’autre. Nadine, la mère de la jeune maman, arrive aussi et elle apporte une rose jaune. Elle dit en laissant tomber quelques fleurs sur le sol : “Je suis extrêmement secouée par les événements d’hier.”
Il est possible de ressentir “la même douleur que les parents”
Margot poursuit : “Venir ici est une façon d’exprimer notre amour l’un pour l’autre…” après que ses premiers mots aient été avalés par le silence. Triste, c’est dur, je ne trouve pas les mots. Elle essaie de retenir les larmes qui remplissent lentement ses yeux verts. Ce n’est pas une question d’où vous vivez. Il n’y a aucun moyen de savoir si vous connaissez les familles ou non. Mais ce qui s’est passé m’a profondément affecté. Être parent peut vous placer dans la même position de vulnérabilité émotionnelle que les autres familles.
Soudain, Leone se met à pleurer. Sa grand-mère vient de finir de lui dire qu’il ne peut pas sortir et jouer sur la place aujourd’hui. Margot, la plus jeune victime à 22 mois, dit : « C’est sûr qu’il est trop petit pour comprendre, il a 22 mois, le même âge que la plus jeune victime », en caressant les cheveux blonds de la salopette de l’enfant. Elle s’éloigne tranquillement après avoir dit : « Voir un acte aussi barbare commis contre des êtres aussi innocents me touche profondément. Pendant ce temps, la foule continue de grossir autour de l’entrée du parc.
Il aurait risqué sa vie en essayant d’arrêter l’attaquant d’Annecy. Henri, surnommé le “héros en sac à dos” sur Twitter, était là sur les lieux d’une attaque au couteau qui a eu lieu jeudi dans un parc de la ville de Haute-Savoie.
“J’y suis allé avec mon instinct.”
Dans l’épisode de cette semaine de BFMTV, le jeune homme explique : “On constate que sur le chemin des cathédrales, j’ai malheureusement croisé le sentier du sang.” Henri se trouvait sur les rives du lac d’Annecy lorsqu’un assaillant a agressé six personnes, dont quatre petits enfants. Il a tenté d’intervenir après avoir appris l’attaque. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux le montrent se reposant uniquement sur son sac à dos comme moyen de légitime défense.
Le ministre a expliqué que les autorités avaient confirmé son identité et que “les services de renseignement français” ne connaissaient pas le suspect.Le ministre affirme qu’il n’y a aucun lien entre ce fait administratif et l’effroyable agression, mais il l’appelle néanmoins “une troublante coïncidence”. En plus, il a essayé de nous rassurer en disant : « Ce n’est pas une fatalité », c’est-à-dire que le fait que des gens dans des circonstances ordinaires commettent des actes de ce genre n’est pas une fatalité. Selon lui, aujourd’hui est “le pire jour pour les Français” depuis qu’il a pris ses fonctions il y a trois ans.