
Video Interpellation Nahel – Il décide de faire une frappe vers le bas. Dans le reportage principal de cet article, Me Laurent-Franck Liénard, l’avocat du policier mis en examen, a expliqué que le mouvement de la voiture sur son corps a fait monter son geste et toucher une zone du corps qui n’était pas destinée à être frappé.
Commerces détruits, véhicules incendiés, bâtiments pillés… De nombreuses villes françaises se retrouvent pour la quatrième nuit consécutive dans l’agitation après que Nahel a été tué par des tirs de la police le 27 juin à Nanterre.
Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, l’Hexagone est secoué par de nouvelles flambées de violences aléatoires. Un décompte préliminaire place Beauvau évalue à environ 994 le nombre de personnes appréhendées lors de ces troubles nocturnes. De ce nombre, 406 se trouvaient à Paris et sa banlieue, selon une source policière.
Le ministère de l’Intérieur a en outre indiqué que “79 policiers et gendarmes ont été blessés”. Il y a eu 1 350 véhicules incendiés, 234 bâtiments incendiés ou endommagés et 2 560 départs de feu sur la voie publique. De plus, 31 commissariats, 16 commissariats de police municipaux et 11 casernes de gendarmerie ont été attaqués, selon les données compilées par les forces de sécurité de Beauvau. Une ventilation du retrait net par rapport aux totaux de la nuit précédente.
La tension monte à Marseille et à Lyon
A 20H sur TF1, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le déploiement de 45 000 policiers, gendarmes et unités d’élite (GIGN, Raid, BRI) pour tenter d’endiguer la montée des violences urbaines. Quelques heures avant l’inhumation de Nahel samedi en début de journée, des dizaines de quads de la police stationnaient près de l’entrée du quartier du Vieux-Pont à Nanterre, épicentre de la gronde des quartiers populaires toujours rythmée par les tirs de morts artificiels. personnes.
Même après la visite d’Emmanuel Macron dans des quartiers longtemps ignorés de Marseille en début de semaine, le centre et les quartiers nord de la ville ont de nouveau été le théâtre d’agressions et de pillages jeudi soir. Plus d’une centaine d’interrogatoires sont menés, ce qui pousse le maire Benoît Payan à demander à Gérard Darmanin l’envoi de renforts.
La soirée a également été perturbée dans d’autres quartiers de Nantes, Grenoble et Lyon par des scènes similaires et des échauffourées entre manifestants masqués et policiers. Un homme a ouvert le feu sur les forces de l’ordre dans la banlieue de Vaulx-en-Velin, à Lyon. Que ce soit à Angers ou à Tours, les tensions se sont apaisées dans la nuit. Les autorités font état d’un taux de criminalité nettement inférieur dans la région Nouvelle-Aquitaine, qui s’étend de Bordeaux à Pau et Poitiers.
La violence ne s’est pas propagée à la banlieue parisienne. Nahel a été tué à Nanterre, où plusieurs bureaux et véhicules d’Enedis ont été détruits dans un incendie. Le siège de la Division centrale des enquêtes criminelles (DCPJ) a également été la cible d’une tentative d’effraction. Colombes, toujours dans les Hauts-de-Seine, a une forte odeur de caoutchouc brûlé.
Le procureur de la République Renaud Gaudeul confirme que neuf adolescents, dont huit mineurs âgés de 13 à 17 ans, ont été interpellés entre le début de soirée du jeudi 29 juin et le petit matin du vendredi 30 juin, dans les villes de Nantes et Saint-Herblain , suite à une nuit d’émeutes dans plusieurs communes de l’agglomération nantaise.
Ils sont détenus pour avoir porté illégalement des armes, dégradant autrui et participé à un vol à main armée. Compte tenu du nombre d’incidents et de la gravité de certains d’entre eux, la division de police territoriale du tribunal de Nantes a été chargée de deux enquêtes.
Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, des groupes de jeunes masqués et très mobiles envahissent à nouveau les rues du centre de Marseille, notamment les artères commerciales Saint-Férréol, Paradis, Rome et République. Nahel, 17 ans, a été tuée par balle par un policier en début de semaine à Nanterre après une nuit de violentes violences.
De nouvelles émeutes éclatent dans de nombreuses villes françaises dans la soirée du 29 juin/matin du 30 juin (2023). En réponse à la mort par balle d’un homme de 17 ans par la police, près de 420 personnes ont été arrêtées.
La paix n’est pas revenue. De nouvelles tensions ont éclaté dans plusieurs villes françaises lors de cette troisième nuit de troubles suite à la mort par balle de Nahel, 17 ans, par un policier lors d’un refus d’obtempérer aux ordres de l’officier.Gérald Darmanin a annoncé mercredi, après une deuxième nuit de manifestations tendues, qu’il mobiliserait 40 000 membres des forces de l’ordre, dont 5 000 en région parisienne.
Selon BFMTV, 421 personnes ont été interpellées dans toute la France à la suite des émeutes de ce soir. De premières tensions et des actes de violence ont éclaté en périphérie de la marche en blanc qui a attiré 6 000 personnes et a été organisée par la famille de Nahel à Nanterre à 14h00.
Une charge de police a été déployée peu après 20h30 heure locale à Marseille afin de faciliter l’évacuation de la zone portuaire historique. De violents affrontements ont eu lieu entre manifestants et forces de l’ordre dans plusieurs villes françaises, dont Toulouse, Grenoble, Limoges et Tours.
pillages
Les vitrines des magasins de la capitale et de la cité phénicienne, notamment aux Halles du Châtelet, ont été fracturées. Nos camarades parisiens nous racontent avoir vu se dérouler des scènes similaires rue de Rivoli.
Cibler les bâtiments et infrastructures publics
De nombreux bâtiments gouvernementaux, tels que des mairies, des postes de police et des palais de justice, ont été attaqués depuis le début de la vague de troubles après la mort d’un adolescent lors d’un contrôle de police de routine.
Ce soir, un commissariat municipal d’Avignon, un commissariat de police de Pau, et un commissariat de Fleury-les-Aubrais, dans le Loiret, ont tous connu des tentatives d’effraction et de vandalisme.
Une nouvelle vidéo de l’interrogatoire de police qui a finalement coûté la vie à Nahel a fait le tour des réseaux sociaux. Vous pouvez voir le passager sortir de la voiture accidentée puis être aidé au sol par un policier. De plus, des violences ont été signalées dans toute la France, entraînant l’arrestation de 150 personnes. Ce jeudi, il devrait y avoir une marche silencieuse en l’honneur des adolescents.
La tension n’est pas prête de redescendre. Deux jours après Nahel, l’adolescent abattu par la police, une autre vidéo d’interrogatoire devient virale en ligne. Les images montrent un policier s’arrêtant à côté d’une voiture qui vient de s’écraser contre un mur.Le passager sort de la voiture et semble s’enfuir avant de s’arrêter. À ce moment-là, le flic lui donnera une balayette et le jettera au sol.
L’Inspection générale de la police nationale poursuit son enquête, et le policier de 38 ans responsable de la fusillade reste assigné à résidence.Une vague de violence a balayé plusieurs villes françaises pour la deuxième nuit consécutive. Un immeuble de Villeurbanne a pris feu après avoir été touché par des tirs. Près de Lille, une mairie a été incendiée.
Enfin, des événements ont été signalés dans toutes les grandes villes françaises, dont Paris, Lyon, Toulouse et Dijon. Au total, 150 expulsions ont été effectuées.Jeudi, les proches de Nahel appellent à une marche silencieuse devant la préfecture des Hauts-de-Seine à Nanterre, non loin du lieu du crime. La mère de l’adolescente veut montrer sa “révolte pour son fils” dans une vidéo.
Le gouvernement mélange les chèvres avec les porcs.
Suite à la vague de violences de la nuit dernière, le ministre de l’Intérieur Emmanuel Macron a convoqué jeudi matin une cellule de crise d’urgence. Les violences d’hier soir ont été jugées “injustifiables” par le président de la république. Après avoir déclaré la veille que le comportement de l’officier impliqué était “inexplicable, inexcusable”, ses derniers propos continuent dans la même veine. Une déclaration qui a exaspéré les syndicats de police.
Jeudi matin, Gérald Darmanin a pris la tête du service client des forces de l’ordre, s’adressant à Twitter pour exprimer son “soutien aux policiers, gendarmes, et sapeurs-pompiers qui font face avec courage”.
Il y a eu des tirs de projectiles en colère, des affrontements physiques et des voitures brûlées. Ce jeudi 29 juin, des violences ont de nouveau éclaté à Nanterre (Hauts-de-Seine). L’équipe de recherche et de sauvetage était sur place depuis 19h30. Quelques heures plus tôt, plus de 6 000 personnes s’étaient rassemblées aux côtés de la mère de Nahel, la jeune de 17 ans tuée par un policier.
Simultanément, le policier a été placé en garde à vue et interrogé pour homicide volontaire.
L’officier a déclaré que la voiture qui roulait à grande vitesse avait failli heurter deux cyclistes et un piéton. Lors de l’interrogatoire, le seul objectif du policier était d’amener.
