Comment Est Mort Le Général Georgelin – Contacté par La Dépêche du Midi, le Bureau des guides des Pyrénées ariégeoises a expliqué que si « ce secteur du Mont Valier n’est pas réputé particulièrement dangereux, il est technique et nécessite d’être vigilant ».
C’est le genre d’endroit où les accidents peuvent arriver rapidement, même pour les bons alpinistes, en fonction de la météo ou de la condition physique du coureur. Le maire de la commune de Bordes-Uchentein, sur laquelle se situe le refuge des Estagnous, Patrick Laffont, a confirmé cette information.
En fait, j’irais jusqu’à qualifier cette zone de la plus sûre du quartier. C’est une zone à fort trafic où 100 personnes passent chaque jour. Patrouillé régulièrement par les hélicoptères du PGHM ; l’édile connaît bien le territoire. Ils font de fréquentes apparitions dans l’industrie. Les accidents entraînant la mort sont extrêmement rares, bien que les blessures mineures, telles que les entorses aux chevilles et les jointures cassées, soient fréquentes.
L’Institut médico-judiciaire de Toulouse a procédé samedi à une autopsie du général Jean-Louis Georgelin pour vérifier la thèse de l’accident. Les constatations médicales et juridiques confortent les conclusions initiales de l’enquête et accréditent la thèse selon laquelle la chute était accidentelle. Le corps du général sera restitué à sa famille dans les plus brefs délais.
Le 18 août, le général Jean-Louis Georgelin tombe mort d’un chemin dans les Pyrénées, juste en dessous du col de Faustin. Le jour, il faisait de la randonnée et son chemin le menait au mont Valier. Le général aurait pu s’égarer en descendant la montagne, selon son compagnon. En fait, passer autour du cou de Faustin est fortement déconseillé.
Le 18 août 2023, le corps sans vie du général Jean-Louis Georgelin est découvert dans un pierrier sous le col de Faustin dans les Pyrénées. Les premières preuves suggèrent que l’accident pourrait s’être produit pendant sa promenade. Après avoir procédé à son propre examen, le parquet a précisé que le corps avait été retrouvé “au niveau d’un passage rocheux particulièrement raide” à proximité du bas de la chute vers 20 heures.
L’homme avait entrepris de cartographier le mont Valier, le plus haut sommet du Couserans comme aiment l’appeler les locaux. Patrick Laffont, maire de Bordes-Uchentein, commune où s’est produit le drame, précise que si “le quartier n’est pas dangereux et très fréquenté, on compte plus d’une centaine de passages.
Un alpiniste qui l’accompagnait, ignorant le drame avant d’en avoir entendu parler, s’exclame : « C’est classique ». C’était un chemin alpin sur lequel il a dû faire un faux pas, et il l’a fait. Il était impossible au général de se trouver sur la piste en face du blason de Faustin.
Pour une randonnée sans risque, choisissez le sentier qui commence « depuis le refuge » et mène directement au col avant le mont Valier. Les coureurs ont tendance à se regrouper au Petit Valier et au col de Peyre Blanque, précise le guide. L’itinéraire traverse des terrains difficiles, mais reste une promenade sportive qui nécessite d’être vigilant tout en minimisant les dangers.
Le président français Emmanuel Macron a rendu un vibrant hommage au général Jean-Louis Georgelin, qui a supervisé la restauration de Notre-Dame jusqu’à sa mort prématurée dans un accident d’escalade, lors d’une cérémonie aux Invalides, vendredi 25 août.
Alors qu’il se tenait au milieu du Tribunal des Invalides avec son épouse Brigitte, la Première ministre Elisabeth Borne et de nombreux autres responsables du gouvernement, Emmanuel Macron a fait l’annonce suivante : « Le 8 décembre 2024, nous nous reverrons. Vous y serez, mon général.” Pendant que les manteaux de Notre-Dame de Paris seront noués, toute la France chantera à nouveau vos louanges.
Le 18 août au soir, alors qu’il gravissait en solitaire les pentes du Mont-Valier dans les Pyrénées, le chef d’état-major à la retraite de l’armée française et nommé par Emmanuel Macron, le général Georgelin, a connu une fin prématurée.
Jean-Louis Georgelin, général de l’armée française, a été tué dans un accident de randonnée en Ariège. Le 30 août, il envisageait de fêter ses 75 ans. France Télévisions a appris par la police de l’Ariège que le général Jean-Louis Georgelin est décédé vendredi soir (18 août) après une chute du sommet d’une montagne.
Un responsable du Parquet de Foix a confirmé la nouvelle : “Le PGHM (peloton de gendarmerie de Haute-Montagne) est intervenu sur les pentes du Mont-Valier (…) et a découvert le cadavre d’un homme qui a été pour une identification formelle comme étant le général Georgelin.
Bordes-Uchentein, un quartier de la ville, est le lieu où s’est produit l’incident. Un coureur tombé près du sommet du Faustin (2 650 mètres), a signalé le gardien du refuge à 21 heures, était toujours porté disparu. Après l’incendie d’avril 2019 qui a partiellement détruit la cathédrale Notre-Dame, cet ancien chef d’État et militaire s’est engagé à veiller à sa restauration.
Il a été nommé chancelier de l’Ordre du Mérite français en 2010.
En 1967, Jean-Louis Georgelin est choisi par l’armée pour intégrer l’élite de l’Académie militaire de Saint-Cyr. Capitaine depuis quelque temps, il prend désormais le commandement du 153e régiment d’infanterie à Mutzig (Bas-Rhin).
En 2002, il est nommé chef de cabinet du président ; en 2006, il devient chef des forces armées françaises ; et en 2010, il a été nommé Grand Chancelier de la Légion d’honneur et Chevalier de l’Ordre le plus distingué pour le service.
À commencer par celle d’Emmanuel Macron, qui l’a nommée à la tête de l’agence gouvernementale chargée de la préservation et de la restauration de Notre-Dame. La France perd un grand leader avec le décès du général Jean-Louis Georgelin. Les Français sont l’un de ses acolytes les plus importants. Et Notre-Dame, couronnement de sa renaissance”, a tweeté le chef de l’Etat.
Selon le recteur et archevêque de l’université, Olivier Ribadeau-Dumas : « A la tête de l’établissement public, il a avec ténacité, conviction, amour de la cathédrale et de l’Église, conduit ses équipes pour que Notre Dame ouvre d’ici fin 2024. » « Une chute importante au niveau d’un passage rocheux particulièrement raide », c’est ce qui, selon le constat officiel, a causé la mort du général Jean-Louis Georgelin.
Lors d’une randonnée dans les Pyrénées aragonaises, le général chargé de restaurer la cathédrale Notre-Dame de Paris est tragiquement tombé d’une falaise et est décédé. Les premiers documents d’enquête du PGHM font référence à une “hypothèse d’un accident survenu lors d’une promenade”.
La France perd un grand leader avec le décès du général Jean-Louis Georgelin. Les Français sont l’un de ses acolytes les plus importants. Et Notre-Dame, couronnement de sa renaissance. Après le décès du général Jean-Louis Georgelin, vendredi 18 août, lors d’une randonnée dans les Pyrénées aragonaises, le président Emmanuel Macron lui a rendu un digne hommage le lendemain. Les premiers résultats de l’enquête font état du décès de l’ancien chef militaire français qui était en charge du projet de restauration de la cathédrale Notre-Dame.
Une autopsie a été pratiquée.
Le gardien du refuge des Estagnous a informé le général vendredi à 20h15 qu’il y passerait la nuit. Un coureur a disparu sur le Mont Valier, l’homme l’a signalé au PGHM (Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne).
“Les secouristes sont arrivés sur les lieux” vers 21h40 heure locale, où ils ont retrouvé le corps sans vie du général Jean-Louis Georgelin, 74 ans, dans un pierrier hors des sentiers battus en contrebas du col de Faustin. Il a été transporté par avion à “l’aérodrome des Pujols, où un médecin a constaté le décès à 22h57”, a indiqué le parquet de Foix dans un communiqué rendu public samedi soir.
Une enquête immédiate sur les circonstances du décès a été ouverte. Il a été admis au PGHM après avoir remporté les concours de la Brigade de Recherche de Foix et de la Section de Recherche de Toulouse. Le bureau de Fuxéen suggère que “les premiers indicateurs nous amènent à privilégier l’hypothèse d’un accident de randonnée”.
Les inspections techniques et les entrevues menées par les enquêteurs ont établi que le général Georgelin avait gravi seul le mont Valier vendredi à 14 heures. L’enquête “permet d’établir que son décès est consécutif à une chute importante lors de la descente, vers 20 heures, au niveau d’un passage rocheux particulièrement fréquenté”, comme indiqué dans le communiqué.