Ysabelle Lacamp Mari – Le vin met vraiment l’ambiance pour un bon moment. J’aime servir des apéritifs comme le bourgogne, le sancerre et le pouilly-fumé en raison de leur effet euphorisant sur le corps et l’esprit. Quels sont vos vers préférés ?
Créativité en cuisine, avec un accent sur le mélange des saveurs. Par exemple, l’une de mes activités préférées est d’assaisonner la viande blanche ou le canard avec une variété d’épices, puis de le sucrer avec des fruits de saison. La douceur veloutée d’une poire est très remarquable.
J’aime aussi “unir les montagnes”, comme le dit le terme asiatique pour désigner les épouses professionnelles. Essayez de combiner les saveurs de l’aubergine et des crevettes (sous forme de beignet, bien sûr). L’été, lorsque je reçois de nombreux invités dans ma maison cévenole, j’aime aussi préparer des salades énormes, colorées et nutritionnellement équilibrées. J’aime combiner les textures et avoir à la fois une surface lisse et rugueuse.
Existe-t-il une “philosophie alimentaire” ?
La cuisine thaïlandaise est ma préférée car elle est si sensuelle et raffinée. De la cuisine coréenne : des saveurs audacieuses et des contrastes saisissants. Extrêmement épicé et complexe à la fois. Quant à la cuisine japonaise, parfois qualifiée de “nourriture pour les yeux d’abord”, elle privilégie l’harmonie entre saveur et présentation. une mère coréenne pour créer son propre corpus d’œuvres.
Auteur de plusieurs best-sellers, dont la nouvelle de 1991 “Une jeune fille bien comme il faut” (Albin Michel), la nouvelle de 2002 “L’Homme sans fusil”, la nouvelle de 2008 “Le Jongleur de nuages” et la plus récente sort “Ombre parmi les ombres” (Collection Sur le fil, Éditions Bruno Doucey), elle étudie également le chinois et le coréen à l’Université de Londres et à l’Institut des langues orientales de Paris. Elle a écrit “Non à l’intolérance religieuse” de Marie Durand et “Non aux préjugés” de George Sand, tous deux inclus dans l’anthologie “Ceux qui ont dit non”.
Dans la stricte Angleterre des années 1830, il n’est pas facile pour le fils d’un riche marchand de séduire les jeunes aristocrates du Mulbery College. William Erik Saunders est secrètement fier de son service militaire, et il jure de se venger de l’aristocratique mais ruiné Ellis Ferguson pour l’avoir humilié. Après avoir traversé l’Afrique et l’Inde, les deux hommes se croiseront à nouveau en Birmaniya, alors que les Anglais tentent d’inonder la Chine de pavot récolté au Bengale.
Saunders, le représentant officiel du gouvernement britannique, rencontrera à nouveau Ellis. Mais tout aura radicalement changé pour les langues d’opium une fois qu’elles auront vu l’attrait des pays Shan et la beauté de Mara. Ecrit par quatre auteurs, ce fantastique récit de voyage et d’amour nous transporte dans la magie et le mystère du Lait du Dragon.
Ysabelle Lacamp, née d’un père français et d’une mère coréenne et diplômée en chinois et en coréen, a commencé sa carrière comme actrice avant de se consacrer à l’écriture.
L’auteur nous emmène dans le sud de la Chine au Xe siècle dans son premier roman, intitulé « Le Baiser du dragon » (1986). Avant de remettre un précieux chargement à son suzerain, le seigneur Tsao s’arrête dans son manoir pour se reposer. La charge est de deux cassettes de pierres précieuses qui vont changer le cours de la vie de plusieurs personnages.
L’ingénu Shu-Me est de retour, tout comme Tigre Hilare, Passion Eteinte, Triton Flageolant et Étron Pensif, entre autres. Ysabelle Lacamp crée un monde rabelaisien dans une Chine romancée dans son roman pictural romantique, rempli de mandarins corrompus et de courtisanes déconcertée.
Ysabelle Lacamp retourne en Chine dans La Fille du ciel (1988), deux ans après la parution de son premier roman. Au Xe siècle, on retrouve Shu-Me dans une Chine décadente et médiévale. Après s’être mariée, notre héroïne décide qu’elle n’acceptera pas le rôle d’une épouse soumise qui se contente d’obéir à l’homme que la société lui a imposé et fera tout ce qu’il faut pour tuer l’Empereur.
Au cours de son voyage, il rencontrera les pirates de l’île des Na’vis, les marchands persans, arabes, juifs ou nestoriens qui sillonnent la route de la soie, les Bagnards, et bien d’autres. Un tout nouveau conte choquant, avec une exploration des allures les plus coquines de l’Orient.L’éditeur de la regrettée romancière et comédienne Ysabelle Lacamp a annoncé mardi qu’elle était décédée d’un cancer à l’âge de 68 ans.
une multitude de rôles au cinéma
Ysabelle Lacamp est apparue dans de nombreux films et émissions de télévision, dont “Le Marginal” (1983) avec Jean-Paul Belmondo et “Fabio Montale” (2002-présent), dans lequel elle partage la vedette avec Alain Delon. Ses parents sont respectivement français et coréen.
L’actrice et romancière Ysabelle Lacamp est décédée à l’âge de 68 ans.
Ysabelle Lacamp, qui était une actrice française qui a souvent joué avec Alain Delon et une romancière à succès dont les œuvres comprenaient “Baiser of the Dragon”, “The Blue Elephant” et “Faraway, Paradise”, est décédée le 26 juin 2023. Elle avait 68 ans.Une femme gentille et généreuseL’actrice et romancière d’amour Ysabelle Lacamp nous quitte le 26 juin à l’âge de 68 ans, peu après le décès de Claude Barzotti, l’éternel chantre du Rital (“Je suis rital
Sa maison d’édition, les éditions Bruno Doucey, a fait la triste annonce qu’elle était décédée des suites d’un cancer, “contre lequel elle s’est battue bec et ongles pendant plus de trois ans”. L’éditeur qui a fait l’éloge de cette femme travailleuse a déclaré: “Elle a profondément marqué tous ceux qui ont eu la chance de connaître cette femme rayonnante, dont le sourire est aussi généreux que son cœur, dont l’enthousiasme et l’affection pour les autres débordent.” Son rire et sa voix profonde et chaleureuse nous manqueront beaucoup.
Une actrice discrète mais talentueuse
Elle étudie le chinois et le coréen à la School of Oriental and African Studies de Londres et à l’Institut français de Paris. En 1976, elle fait ses débuts sur scène dans “L’acrobate” de Jaan Daniel Pollet. Elle a fait des apparitions dans le film Je vous aime de Claude Berri en 1980, le film de Jacques Deray en 1983 Le Marginal, dans lequel elle a joué avec Jean-Paul Belmondo, Le Train du désespoir en 1984 et La Tribu en 1991, tous deux réalisés par Yves Boisset. Elle a fait ses débuts au cinéma en 1989 dans “Pleurer pas, ma chérie”, un film de Tony Gatlif.
Elle aura des rôles dans des séries télévisées comme « Les dossiers secrets du commissaire Maigret », « Les cinq dernières minutes » et « Fabio Montale », où elle rencontrera Alain Delon en 2002.
Un romancier à succès
En 1986, son roman “Le Baiser du dragon” est publié aux éditions Lattès et connaît un succès immédiat. Elle a écrit vingt autres romans, qui ont tous été acclamés par la critique. Son dernier roman, “Ombre parmi les ombres”, a été publié par Chez Bruno Doucey. Ses autres œuvres incluent “L’éléphant bleu”, “la fille du ciel”, “une jeune fille comme il faut”, “Les Paradis lointains”, “Le jongleur de nuages” et “Le jongleur de nuages”. Celui qui a dit : « Quand Ysabelle Lacamp écrit, c’est une vibration des astres qui la poursuit, l’emporte plus haut et l’enflamme », avait raison.
Curiosité et appétit, ouverture à la vie et à « l’autre », sont autant de mots qui peuvent être utilisés indifféremment pour décrire à la fois l’écriture et la gourmandise. Il en va de même pour ne pas écrire si vous n’aimez pas les goûts alimentaires de l’autre personne. La cuisine est une expression d’affection. C’est un cadeau amical qui répand la générosité et l’hospitalité. Pour une mère orientale, la nourriture est avant tout un médium émotionnel et symbolique.
Selon la croyance populaire, la position de maître cuisinier dans la Chine ancienne était le summum de la médecine traditionnelle chinoise puisque lui seul pouvait déterminer si un certain plat contenait ou non un équilibre optimal de Yin et Yang. Cela explique pourquoi les Chinois étaient en avance sur leur temps en termes de nutritionnistes, car ils considéraient la nourriture comme ayant des propriétés curatives. De plus, aucun nutritionniste de cette région ne peut dire d’un coup d’œil rapide comment votre alimentation affecte votre teint, votre forme ou votre épaisseur de peau.
Vous trouvez-vous inspiré par la cuisine asiatique ?
Mon père français était un célèbre journaliste qui a rencontré ma mère coréenne pendant la guerre de Corée. Petit détail amusant : cette chef a tellement de talent qu’elle peut rivaliser d’innovation même avec une cuisine traditionnelle française.
Ainsi, lorsque j’ai commencé à cuisiner, j’étais coincée entre essayer de l’imiter en faisant un travail médiocre (elle ne donne pas facilement ses recettes) ou aller à contre-courant.
Alors, pour résumer, vous êtes contre « le pastiche culinaire » ?
En fait, je craque tout seul. Je lis rarement des livres de cuisine, et seulement pour les sucreries. Parfois, je goûte à quelque chose d’incroyable dans un restaurant et je trouve amusant d’essayer de le recréer à la maison. Cependant, j’ai du mal à suivre les recettes ou à les recréer à l’identique, alors je me fais un devoir de toujours avoir une petite “fringale” avant de partir au marché, un état d’esprit propice à toutes les percées créatives. Vous avez le goût du bon vin ?