Sylvie Le Bihan Premier Mari – Comment cela se compare-t-il au « plus grand chef du monde » ? Est-il vrai que la seule chose dont on dispose lorsqu’on planifie ou dirige le personnel d’une douzaine de restaurants à travers le monde est de se détendre, de se détendre et de rêver à l’amour ? La réponse fusible : « Je ne peux pas moi détourner du boulot.
Pas du tout! » Même pour Sylvie, au début de leur passion, il y a douze ans ? Même pour Sylvie, dès le début. Elle l’a compris immédiatement. Comme tel, le patron est comme du cash. Secoue sa mèche qui fait crier les femmes. Qui a fait peur à Sylvie ?
La violence n’est pas seulement une incursion physique ; c’est un assaut général.
En 2004, ils se rencontrent enfin à Londres. Elle avait 38 ans et lui 54 ans. Vous avez tous deux vécu des expériences assez lourdes dans votre passé. Deux mariages ratés, deux enfants et une enfance maltraitée, ainsi qu’un désastre financier d’environ 10 millions de francs suisses, sont autant de choses qu’il n’oubliera jamais.
Sylvie, mère d’une fille et de deux fils, s’apprêtait à quitter une relation abusive. Et elle s’en est sortie en tendant l’autre joue à une expérience traumatisante : avoir été violée par trois hommes dans les douches du camping alors qu’elle avait 16 ans. Physiquement et émotionnellement brisé.
Cou et nez meurtris, côtes et vertèbres cassées… « Une agression physique est plus qu’une simple intrusion physique ; c’est une invasion totale. » Vous n’hésiteriez pas à faire face à une telle atrocité après avoir rencontré cette belle, énergique, et femme sérieuse. Il faut lire son bouquin, « Qu’il emporte mon secret ».
Le parcours d’un de ses agresseurs est retracé par hasard grâce à un atelier d’écriture en prison. Et tout remonte. Je n’arrivais pas à accepter ce qui m’était arrivé, alors j’ai « vécu dans le refoulement », le déni. Un crime qualifié de « violences sur mineur accompagnées d’actes de torture et de barbarie » par la justice. Personne ne peut même se risquer à deviner ce qui pourrait arriver. Ne vous embêtez pas à lui demander ; il n’aimera pas ça.
Pour être honnête, je ne me reconnais même plus. Je ne sais pas quand j’ai sangloté ou quand je me suis suicidé. Elle a parlé à Pierre de l’agression après leur première rencontre. Sans précisions. Tout comme elle en a fini avec tous les hommes avec qui elle est sortie. Et c’est pareil avec les amours temporaires. Je secouai la tête comme pour prouver que cela ne m’avait pas affecté du tout.
Au fil des années, le sexe est devenu pour elle « un moyen de reprendre le pouvoir, de mettre les faits à distance ». Cela ne l’a cependant pas empêché de devenir la victime d’un pervers narcissique. Aujourd’hui, elle jette un regard critique sur le passé et conclut : “J’étais une surface vulnérable”. Une raison violente.
Certaines blessures ne peuvent être réparées par ses compétences. Même après 25 ans, le souvenir de cette violence lui donne des cauchemars. Pierre : “Je l’ai retrouvé un soir en boule, dur comme un roc, hagard.
Elle se souvenait de quelque chose de vraiment douloureux. Une douleur qui défie toute description. Elle aurait roulé du lit comme une pierre si je l’avais retournée. Il le lui cache avec ses grands yeux bleus et dit : ” Tu n’étais pas là. ” Pas dans ce monde… Sylvie acquiesce, étonnamment à l’aise alors qu’elle s’allonge sur le canapé de leur joli appartement :
Oui, ces cauchemars , je les ai faits depuis quelques années.” Pierre, toujours droitier, brise le silence : “Il y a des choses qu’elle ne peut pas guérir.” Je l’ai vue paniquer devant un rideau de douche en faïence blanche. Le carrelage de son viol ! Sylvie entend et est attentive.
Nous devons être à proximité d’elle. Ne prenez pas le risque de dire le seul mot qui pourrait la couper en morceaux. Elle donne cinq étoiles à cet homme qu’elle a choisi il y a douze ans. Il parle d’elle avec sa manière typique et grossière. Pierre Gagnaire a le goût du vivant. Pas de filtrage.
Lorsqu’il doit se concentrer, il exprime ses pensées en enfouissant sa tête dans ses mains et en s’arrachant les cheveux dans une frénésie furieuse. Trouver les mots justes pour s’exprimer ; pour vous convaincre; pour évacuer sa colère. Adolescent bouillonnant dans un corps sexuellement mature.
Maintenant quoi? Comment agir face aux luttes quotidiennes d’une jeune fille battue de 16 ans et encore une enfant ? “Non, on est juste des connards. Il suffit de se présenter. En plus, évitez de dire quoi que ce soit. Cette petite phrase anodisée qui peut tout casser. Y a-t-il une référence à la mère de Sylvie là-bas ?
Une femme noire avec si peu vêtements de maternité ! Introverti, sans empathie. Et qui le prévient : « N’en parle pas à ton père ; ça lui brisera le cœur.” Un Britannique astucieux, secret et égocentrique. Pour eux, donner le feu vert au drame serait une condamnation à mort sociale. Parents d’un enfant maltraité ? Impensable. Une question de respect.
La jeune flic qui lui a rendu visite à l’hôpital a dit la même chose alors qu’elle était au lit. Puisque tu es mineure, tu peux porter plainte soit auprès de tes parents, soit auprès des autorités. Il est évident pour elle qu’« il n’y a pas de résilience » et qu’« il n’y a pas de résilience ». ne sont que des pauses dans une souffrance vivante. »
Au début, je n’avais aucun intérêt à être connue comme la « femme chef de cuisine ».
Heureusement, un jour, elle rencontre Pierre. Il est bien au-delà de minuit au restaurant branché de Mayfair, Sketch. La dernière chose que Pierre veut faire, c’est se disputer avec les clients. Sobre: J’avais vraiment besoin d’aller me coucher. Avec son mari banquier et ses deux enfants, Sylvie habite à Londres.
Pourtant, Pierre séduit immédiatement. Il fait de gros efforts et s’épuise. Ils se rappellent en chœur avoir pensé : « Nous étions deux ensemble, c’était évident ; nous ne tournions pas sur nous-mêmes. » “J’utilisais le frein à quatre doigts. Je ne suis pas une sorte d’homme volant. J’ai traversé un divorce difficile et j’ai commencé à me sentir mieux.
J’étais prêt. Mais…» Face à cette Française devenue presque anglo-saxonne et qui carbure a la vodka, lui boit con l’eau, hésite. Ils échangent leurs téléphones. Et puis, c’est fini. Sylvie résume : “Il était totalement concentré sur ses assiettes.” Cela ne l’empêche pas de lentement mourant de ses « puits d’amour ».
Au bout de trois mois, il lui donne une décharge électrique. “Faites très attention! Pierre a prévenu que nous n’étions pas réellement sur une photo romantique. On était adultes.À cause de mon travail et de mon emploi du temps, j’avais peur que nous nous voyions juste parfois. Sylvie : « J’étais chasseuse de têtes à Londres ; Je connaissais bien Sciences Po ; J’ai touché au marketing ; il me semblait naturel que je travaille pour lui.
Mais au début, je n’avais pas pour objectif d’être « la femme du chef de cuisine ». Et puis, je n’aimais pas vraiment non plus l’art culinaire. Pour moi, le football est une passion. Ce qui vaut la peine, c’est un échange passionné entre lui, qui exècre « les insensés des salaires des footeux qui les rendent dingues », et elle, qui trouve que « vu ce qu’ils rapportent, ça ne peut pas choquant ». Ils ne parviendront certainement pas à trouver un terrain d’entente.
Elle est suffisamment pragmatique pour prendre en charge sa propre croissance mondiale. Cela nous permettra de faire un voyage ensemble. La Grosse Pomme, Hong Kong, Dubaï, Sin City, Moscou, Berlin et bien plus encore. Épuisant. Mais gratifiant. Sylvie, je t’admire sincèrement : Partout où il envoie ses équipes, elles l’accueillent comme un père.
Gagnaire est connu pour l’importance qu’il accorde aux valeurs familiales, à l’opposé des « maltraitances dénoncées en mots codés dans d’autres grandes maisons ». Il ou elle peut supposer : « Je suis le « père » de vingt ou trente de mes employés. Il a appris le sens de l’autocratie auprès de son propre père.
Il est l’aîné d’une famille de quatre frères et sœurs et a grandi à Saint-Etienne, où ses parents se sont toujours concentrés davantage sur la gestion de l’entreprise familiale que sur l’éducation de leurs enfants. De plus, son père l’a contraint à exercer « ce métier que je déteste ». Aujourd’hui, en tant que chef de cuisine gastronomique, il sait inspirer et tisser des liens : “Les choses les plus détestées retrouvent toujours le chemin de la table.”
Il a été si vigilant et si gentil que sa femme a été encouragée à prendre ses écrits au sérieux. Elle a une aile très talentueuse. Sylvie se souvient : “Un soir, il y a huit ans, lors d’un dîner chez l’éditeur Raphaël Sorin, Pierre a lancé : “Ma femme écrit”.” Je déteste vraiment ça ici. Les bouchons d’oreilles sont dedans parce que Sorin veut lire mes journaux privés.
En termes simples, je refuse d’être d’accord. Il est catégorique. Finalement, j’ai décidé de lui envoyer un extrait. Il critique, je conseille. La prochaine fois que j’ai dû lire un manuscrit en entier, c’est Pierre qui m’a fait le faire. Mon défaut est que je ne termine jamais rien. J’ai tendance à commencer à peindre une pièce mais à m’arrêter avant que le plafond ne soit terminé.