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Smaïn Laacher Origine – Les interventions suivantes ont été prononcées par M. Georges BENSOUSSAN le 10 octobre 2015, à l’occasion de l’émission “Répliques” de France Culture animée par M. Alain FINKIELKRAUT.
“Il se trouve qu’un sociologue algérien du nom de Sman LAACHER, faisant preuve d’un grand courage, a déclaré dans le film qui sera diffusé sur France 3 que c’est une gêne de savoir cela dans les familles arabes en France, et tout le monde le sait mais personne ne veut le dire. , l’antisémitisme est nourri aux enfants avec le lait de leur mère.
Je n’ai jamais dit ou écrit quelque chose d’aussi peu considéré. Je crois avoir droit à un droit de réponse. Comment pourrait-on croire une nanoseconde que l’antisémitisme coule dans les veines de ces familles ? Tout mon travail, toutes mes positions, toutes mes activités publiques, sont une lutte sans fin contre tout essentialisme, même involontaire.
Je n’ai jamais pensé que l’ordre biologique sous-tendait le sectarisme de quelque nature que ce soit, qu’il soit religieux, racial ou national. Cette citation complètement fictive – « qu’un sociologue algérien, Sman Laacher, d’un très grand courage… » – doit être comprise comme une tentative, aussi naïve et imprudente soit-elle, de me catégoriser dans un « camp » contre l’autre. .
Ce n’est pas quelque chose que j’imagine faire dans un forum public. Je réserverai pour les jours à venir une explication plus approfondie de cette forme de violence (au-delà du symbolique) et de cette instrumentalisation. Bien entendu, la loi sera appliquée dans les plus brefs délais.
Sman Laacher est sociologue et chercheur au Centre d’étude des mouvements sociaux (CNRS-EHESS). Il a passé de nombreuses années à étudier les schémas migratoires à travers le monde. Il est également juge évaluateur du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) devant la Cour de la nationalité et de l’asile (CNDA).
Discuter de l’antisémitisme en classe sans devenir perturbateur.
Georges Benayoun, devant des dizaines de professeurs, évite une tangente mondialiste et apocalyptique sur France 3 le 22 octobre à 23h15. Attention : ce n’est pas facile de trouver un équilibre. D’un côté, nous avons des exagérations et des distorsions. Incrédulité et contentement d’un autre côté.
La dignité du traitement informatif d’un des sujets les plus sensibles du moment, la présence (forte ou faible, visible ou non) de l’antisémitisme dans les écoles qui ont accueilli un grand nombre d’élèves du Maghreb, repose sur cette étroite chemin entre deux falaises.
Si cette phrase est prononcée à haute voix, elle peut prendre un ton stigmatisant pour certains auditeurs. En interrogeant dix éducateurs différents, ce documentaire réussit à capturer les nuances et aide les téléspectateurs à donner un sens à un large éventail de sujets complexes.
Exploitation catastrophiste
Mais depuis ce point de vue, tout commence de manière terrifiante : les images des frères Kouachi brandissant des armes de poing traversent les couloirs d’une école. La question sous-jacente est : « Comment passe-t-on du cadre académique au tournant djihadiste ? Le point d’interrogation dans le titre du film, « Des professeurs dans les territoires de la République perdue ? », est significatif car il représente une différence cruciale entre le film et le livre de 2002 (Mille et Une Nuits) du même nom.
Un nom perçant pour un ensemble de témoignages qui, à l’époque, traitaient ouvertement d’un phénomène jusqu’alors évoqué en passant. Ce livre, réédité cette année, est devenu une ressource indispensable pour comprendre Alain Finkielkraut et le courant de pensée qui fait des jeunes d’origine maghrébine le problème des problèmes. La façon dont il rassemblait le pire du pire et le présentait sans nuance tout en impliquant une ascension inévitable le rendait apte à une exploitation catastrophique.
Son chef-d’œuvre, l’historien Georges Bensoussan, rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la Shoah, apparaît dès le début du film pour dire que personne “ne voulait entendre” cette “prophétie” alors même qu’elle leur permettrait de « parfaitement comprendre ce qui allait se passer » en janvier 2015.
Limite territoriale
Problème : non seulement cette interprétation ne parvient pas à prendre en compte les facteurs géopolitiques et mondiaux contribuant à la propagation du djihadisme, mais son auteur avance également un certain nombre d’affirmations farfelues, comme celle de qualifier la présence d’un groupe ethnique différent en France d’« anti-ataviste ». -Sémitisme” et disant qu’il s'”enseigne avec le lait maternel” (dans les “Répliques” du 10 octobre).
Selon le sociologue d’origine algérienne du film, Sman Laacher, “l’une des insultes des parents envers leurs enfants lorsqu’ils veulent les réprimander” consiste à “les traiter comme des juifs”. Cette affirmation semble être complètement sortie de son contexte. “Mais ça, toutes les familles arabes le savent”, dit M..
Certains seront discutés dans la section commentaires. Ils soulignent l’importance de l’identité de l’orateur, qu’il s’exprime au sein ou à l’extérieur d’une population, et la ligne ténue qui sépare le courage et la trahison lorsqu’on discute de ces questions.
Ces scènes ne pouvaient pourtant pas cacher ce qui constitue l’essentiel du film : le témoignage de professeurs qui, par leur diversité et leur dignité, déjouent toute description globalisante et manichéenne des problématiques qu’ils abordent.
Des professionnels très impressionnants, donnant l’espoir qu’aucun territoire n’a été “perdu” pour de bon. L’historien est accusé d’incitation à la haine raciale puisqu’il a évoqué l’antisémitisme arabe en citant un sociologue algérien. La coalition française anti-islamophobie est sur le coup.
Le 25 janvier s’ouvre à Paris un procès tragiquement symbolique. L’historiographe et rédacteur en chef du mémorial de la Shoah Georges Bensoussan a été déféré devant la 17e chambre correctionnelle de France après une plainte déposée contre lui par le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF). Tout a commencé en octobre 2015.
Lors de l’émission « Répliques » de France Culture, proposée par Alain Finkielkraut, Bensoussan cite le sociologue français d’origine algérienne Sman Laacher, qui parle d’« un antisémitisme déposé presque naturellement sur la langue » chez les Arabes. des familles.
Au même moment, une vingtaine de manifestants écrivent une lettre de protestation au CSA. Dans le même temps, des sites comme Palestine Solidarité et Oumma s’effondrent, le Mrap a déclaré qu’il “vouloir faire citer Georges Bensoussan devant le tribunal correctionnel pour injures racistes et provocation à la haine”.
Après une série d’insultes contre Finkielkraut et Bensoussan, on pourrait lire dans Oumma “Si personne ne vient crier halte à la haine, armons-nous, et préparez-vous dès maintenant à la guerre civile” de Jacques-Marie Bourget.
Cet appel aux armes n’a apparemment aucun effet. Comme à leur habitude, les justiciers de la pseudo-«islamophobie» s’indignent des descriptions du monde réel que font Laacher et Bensoussan. Le Collectif contre l’islamophobie en France a dénoncé les déclarations de l’historien auprès du procureur de la République en mars 2016. La police judiciaire l’a convoqué à deux reprises l’été dernier et l’a interrogé à chaque fois.
Le revêtement de sol peut choisir de continuer ou non. D’Elisabeth Badinter à Marceline Loridan Ivens, en passant par Ham Korsia, le grand rabbin de France, la démographe Michèle Tribalat, et l’auteur Pascal Bruckner, lui-même formé à la justice par les Peuples Indigènes de la République en novembre, il décide de les poursuivre tous.
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En mai 1999, le Haut Commissariat aux Réfugiés du gouvernement français a proposé que Sman Laacher, sociologue connu pour ses recherches sur l’immigration et les mouvements de population, serve comme l’un des représentants du gouvernement devant la Cour Nationale du Droit d’Asile.
Il s’agit de l’un des trois juges (les autres étant le président et les deux autres évaluateurs) qui composent la “formation” chargée d’examiner les dernières options qui s’offrent aux demandeurs d’asile dont les demandes initiales ont été refusées.
Sman Laacher est au centre de l’organisation qui fait respecter le droit souverain à l’asile depuis cinq ans. Lorsqu’ils décident d’accorder ou non l’asile, les juges utilisent une approche pragmatique basée sur leur évaluation de la crédibilité du dossier du demandeur ; cependant, ils sont souvent conscients de la vulnérabilité de ce processus.
Par exemple, comment décider du sort d’une femme ou d’un homme qui ne parle généralement pas français mais doit porter l’intime conviction de la formation que sa vie est en danger dans son pays d’origine ?
C’est aux juges de parvenir à une conclusion, même si les événements allégués se sont déroulés à des milliers de kilomètres de là, sans témoins oculaires ni preuves, et dans un cadre religieux, culturel ou linguistique que seuls les anthropologues de terrain connaîtraient. comprendre. Comment savoir quelles épreuves ont réellement endurées les requérantes si les femmes ne parlent pas des abus dont elles ont été victimes ?
Les demandeurs d’asile répètent souvent la même histoire parce que d’autres demandeurs leur ont dit que les juges n’écouteraient et n’accepteraient que cette version. À quoi sert une preuve lorsque le juge ne dispose que de la parole du requérant pour continuer ? Smaan Laacher nous fait découvrir les obstacles juridiques liés à l’asile.
En 1960, Jean Stoetzel lance la publication trimestrielle Revue Française de Sociologie avec le financement du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). La mission de cette maison d’édition est de diffuser des articles qui contribuent à notre compréhension de la société et à l’amélioration de nos outils théoriques et méthodologiques.
La Revue Française de Sociologie joue un rôle crucial dans la diffusion de la recherche sociologique française et francophone auprès de son lectorat de scientifiques professionnels en offrant un lieu d’échange d’idées sociologiques. Depuis 2001, la revue a élargi sa fonction en lançant une traduction annuelle en anglais des articles de la Revue.
Tous les sous-domaines de la sociologie sont représentés dans les pages de la Revue Française de Sociologie, qui publie des études théoriques et empiriques, des évaluations de problèmes de recherche et des critiques de livres. La plupart des problèmes ont tendance à se concentrer sur un seul thème ou sujet central.
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