Qui Est Le Corbeau Affaire Gregory – Me Christine Chastant-Morand, avocate des parents de Grégory, est ravie puisque cela confirme que leur confiance dans l’expertise d’ADNA était bien fondée. Bien des années plus tard, il est clair que l’optimisme fondé sur l’ADN était bien placé. Le temps joue peut-être en notre faveur grâce aux progrès scientifiques. Retour sur une affaire que la justice tente de clore depuis plus de 40 ans.
Que s’est-il passé exactement
Le 16 octobre 1984, Grégory, quatre ans, jouait devant son domicile à Lespanges-sur-Vologne lorsqu’il est enlevé. En fin d’après-midi, l’oncle du petit garçon reçoit un appel d’un mystérieux « corbeau » qui lui dit : « Je me suis vengé, j’ai pris l’enfant ».
Peu de temps après, le corps du petit garçon a été retrouvé. Le lendemain, une lettre anonyme indiquant « Ton fils est mort » est remise aux parents de Grégory, Jean-Marie et Christine Villemin. Ma vengeance est complète. En réalité, ce mystérieux renard dirigeait la famille Villemin depuis près de quatre ans à coup de coups de téléphone anonymes et de lettres non signées.
Moins de suspects
Après le témoignage concordant de sa sœur adolescente, Murielle Bolle, Bernard Laroche, le cousin de Jean-Marie Villemin, a été reconnu coupable de meurtre et exécuté le 5 novembre 1984. Cette dernière affirme l’avoir accompagné dans son trajet en voiture pour récupérer Grégory , et qu’elle l’a vu laisser le garçon au bord de la Vologne et « revenir seul ».
En février 1985, Bernard Laroche est libéré de prison après que l’adolescent soit finalement revenu témoigner contre lui. Jean-Marie Villemin, le père de la victime, convaincu de sa culpabilité deux mois plus tard, assassine son cousin. En juillet 1985, c’est la mère de Grégory, Christine Villemin, qui est qualifiée de « corbeau » par les graphologues.
Depuis que des cordes identiques à celles utilisées pour étouffer le petit garçon ont été découvertes dans la grotte, la police continue d’enquêter sur un possible infanticide. Elle a été accusée et condamnée à la prison. Faute de charges suffisantes, elle est libérée dix jours plus tard. Après avoir été renvoyée dans sa cellule, le 3 février 1993, elle a obtenu une non-lieu pour « absence totale de charges ».
La connaissance de l’ADN au centre de l’enquête
Les parents Villemin ont demandé un profil ADN sur une lettre du “corbeau” écrite en 1983, et l’enquête a été rouverte en 2000. Les enquêteurs croisent les doigts pour que le ton du courrier fournisse un indice qui permettra de retrouver l’expéditeur. . Cependant, cela reste infructueux. La leçon est terminée à ce stade.
En 2008, les parents exigent de nouvelles connaissances sur ce timbre, en comptant sur les avancées de la recherche. L’analyse révèle deux empreintes ADN distinctes qui ne correspondent pas à celles de l’aristocratie Villemin.
L’enquête ultérieure révèle qu’aucun des 150 suspects dans l’affaire ne correspond aux traces identifiées. Les preuves ont été falsifiées et endommagées au point de ne plus pouvoir être utilisées par les enquêteurs, notamment les vêtements, les colliers et les enveloppes.
Une nouvelle tentative s’est produite au début des années 2010, cette fois à l’initiative de Christine et Jean-Marie Villemin. En 2012, des chercheurs ont étudié une empreinte de guépard trouvée sur le pantalon et les chaussures de Gregory, ainsi que des empreintes digitales ADN trouvées sur ses enveloppes et ses lacets. Même si dix profils ou plus sont séparés, pas un seul n’a été identifié.
En 2017, l’affaire a pris un nouvel élan lorsque les acteurs clés Marcel et Jacqueline Jacob, l’oncle et la grand-mère de Grégory, 72 ans, et Murielle Bolle, témoin clé de 48 ans, ont été interrogés. Ces trois resoumissions ont été retirées en mai 2018 en raison de problèmes de procédure.
Les grands-parents paternels de Grégory Villemin, Monique et Albert Villemin, décèderont en 2020 et 2023, emportant avec eux des informations potentiellement cruciales sur l’entreprise. Christine et Jean-Marie affirment que d’ici 2021, grâce aux progrès technologiques, de nouvelles expertises ADN auront été développées qui révéleront qui a envoyé la lettre de juillet 1985.
L’affaire Grégory. Ce que nous savons sur qui est réellement l’un des Corbeaux
L’un des “corbeaux” du scandale Grégory a été nommé. Guadeloupéenne installée à Paris en 1985 et profondément intéressée par la diversité.
Une fausse piste. En ce jour du 11 octobre 2023, l’affaire Grégory a encore fait couler beaucoup d’encre. Près de 40 ans après les faits, l’identité de l’un des « corbeaux » a été révélée, même si l’assassin n’a jamais été retrouvé.
Une lettre a été écrite par lui et envoyée à Monique et Albert Villemin, les grands-parents paternels du jeune garçon dont le corps a été découvert en Vologne le 24 juillet 1985. Ce que Marianne a découvert et fait vérifier par Lorraine Actu.
Une Haïtienne qui a été dénoncée comme l’une des espionnes de l’affaire Gregory
Le 24 juillet 1985, neuf mois après le meurtre du petit Grégory, Monique et Albert Villemin reçoivent une nouvelle lettre d’un braqueur. C’est nouveau car ils avaient reçu d’autres missives de 1983. Je vais redonner une nouvelle peau à la famille Villemain. On peut lire sur la prochaine malheureuse victime, Monique, au bercail (les fautes d’orthographe sont répétées ici ).
Un certain nombre de personnes ont été soupçonnées d’avoir envoyé la lettre, mais la véritable identité de l’auteur a été découverte grâce à une correspondance ADN. Vingt années supplémentaires se sont écoulées. Marianne a déjà établi que l’ADN est féminin. Un Guyanais qui vivait à Paris au moment de la rédaction de la lettre. Selon ses collègues auditionnés, elle a admis avoir écrit la lettre elle-même. Elle a également déclaré qu’elle était profondément investie dans l’entreprise à l’époque.
Les enquêteurs ont pu la retrouver grâce à son inscription dans la base de données nationale automatisée d’empreintes génétiques dans le cadre d’une affaire d’espionnage. Cette femme semble n’avoir aucun rapport avec l’incident de Gregory. La cour d’appel de Dijon avise donc Lorraine Actu, « d’une fausse piste ».
Mes clients ont confiance dans la science.
Avocate des parents de Grégory Me Marie-Christine Chastant-Morand raconte à notre publication que “le combat continue” après avoir été contactée par nos collaborateurs. Ce qui est intéressant dans cet endroit, c’est que mes clients ont confiance dans la science. L’affaire Grégory est une longue saga et la compréhension scientifique ne cesse de progresser.
Cette découverte prouve que mes clients avaient toujours raison. Plus nous attendons, plus la science progresse et plus d’informations peuvent être ajoutées à la base de données nationale automatisée des empreintes génétiques. “Nous avons été totalement dupés dans l’affaire Gregory par cette histoire graphique.”
L’avocat de la grand-mère de Grégory, Frédéric Berna, n’est pas d’accord avec son conseil. Jacqueline Jacob est l’arrière-grand-mère de Grégory. Il estime toujours que “personne ne saura jamais la vérité” sur cette affaire à partir de décembre 2020. Et il qualifie les domaines de la graphologie et de la stylométrie de “pseudo-sciences”, jetant encore plus de doute sur leur véracité. ADN en écrivant à ses grands-parents de la famille Villemin.
Le Parquet général de Dijon a indiqué mercredi avoir identifié l’un des “corbeaux” qui avait écrit une lettre anonyme aux grands-parents du petit Grégory Villemin, dont l’assassinat reste non élucidé plus de 40 ans plus tard.
Cette lettre, datée du 24 juillet 1985 et adressée à Monique et Albert Villemin, dit : “Je vais vous donner une nouvelle peau.” Le corps de leur fils de 4 ans avait été découvert les pieds et les mains liés dans la Vologne (Vosges) neuf mois plus tôt, le 16 octobre 1984.
Dans le cadre de nouvelles expertises autorisées par le tribunal en janvier 2021 et demandées par Christine et Jean-Marie Villemin, les parents de l’enfant, une partie de l’ADN retrouvé sur cette lettre anonyme a été comparée aux données du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). ). Il s’agissait d’études « ADN de parentèle », qui relient une empreinte génétique à la progéniture des mêmes parents pour s’assurer de sa cohérence avec celles de la FNAEG.
Une Parisienne qui a grandi dans la pauvreté
Cette similitude nous a permis de déterminer que l’auteur de la lettre était une femme résidant à l’époque à Paris. Interrogée directement, elle a admis avoir écrit la lettre mais a nié toute implication dans le complot d’assassinat.
Le procureur général de Dijon, Thierry Pocquet du Haut-Jussé, a confirmé cette information de l’hebdomadaire Marianne, la qualifiant de “fausse piste”. François Saint-Pierre, l’un des parents des avocats de Grégory, a souligné : “Ce n’est pas la lettre de justification du crime”. Mais “celui d’un tiers désintéressé et sans lien avec l’affaire”, dit-il, était différent.
L’affaire, entendue en appel de Dijon, porte depuis des années sur un “corbeau” anonyme qui avait écrit des lettres de menaces aux habitants du quartier Villemin. Les experts en graphologie ont déterminé que Jacqueline Jacob, la grand-tante de Grégory, avait écrit une lettre en 1983. Son examen, ainsi que celui de son mari Marcel, ont été interrompus en mai 2018 pour faute de procédure. Les émeus ont toujours refusé de s’impliquer dans la situation.
Corbeau identifié dans l’affaire Grégory (suspects, pistes, ADNA, etc.)… bilan de près de 40 ans d’enquête et de relances Les parents de Grégory Villemin ont demandé de nouvelles recherches ADN, qui ont conduit à l’identification d’un des auteurs de l’affaire Grégory Villemin. des lettres anonymes que la famille du petit garçon recevait depuis plusieurs années.
Retour sur une vaste saga médiatico-judiciaire dont les répercussions ne cessent de s’amplifier aujourd’hui. Le cas du petit garçon de 4 ans dont les pieds et les mains ont été retrouvés à Lépanges-sur-Vologne (Vosges) le 16 octobre 1984 a récemment pris de l’ampleur. élan, et il porte le nom de Grégory Villemin.
Après une nouvelle expertise scientifique sur les preuves accumulées dans l’affaire, l’auteur d’une des lettres anonymes a été identifiée comme une femme fascinée par l’affaire du meurtre mais qui a finalement été trahie par son propre ADN. Bizarrement, en 2021, lors d’une audition, cette femme avait reconnu avoir écrit une lettre de menace aux grands-parents de Grégory Villemin.
