Pierre Henriet Mathilde Panot Compagnon – Mathilde Panot a confirmé les informations de BFMTV et LCP selon lesquelles le vendeur élu a été rappelé à l’ordre et convoqué à une procédure verbale. Cela signifie qu’il perdra effectivement 25% de sa rémunération mensuelle, soit 1.405,05 euros.
Les événements se sont déroulés lors des débats à l’Assemblée nationale le 2 février. L’insouciante élue a été brisée par un cri de « la poissonnière ! Après que Mathilde Panot ait rappelé à Pierre Henriet les règles concernant les “faits à caractère personnel”, elle a exigé des explications et une sanction.
L’intéressé, qui a accepté de présenter ses excuses, a exprimé ses regrets d’avoir voulu insulter Mathilde Panot. Ce débat dure depuis trop longtemps. Je ne laisserai pas les commentaires haineux m’effrayer. Je m’excuse pour le ton, mais pas pour le mot « poissonnière », qui n’est pas une insulte et n’est même pas sexiste, comme l’attesteront des membres de l’Académie française.
Des explications qui n’ont pas convaincu Richard Ferrand, président du Parlement français. « Les propos tenus en séance publique à l’encontre de la députée Mathilde Panot ont été fermement condamnés par le président de l’Assemblée nationale.
Le député LREM du Finistère avait répondu qu’il était “décidé à ne rien laisser passer”, affirmant que “le sexisme n’a pas sa place dans notre société, encore moins dans l’expression. La confirmation est tombée mardi.
Il convient de noter que ce n’est pas la première fois qu’un président en exercice est sanctionné pour des allégations de sexisme par la Conférence des présidents. Julien Aubert, alors député UMP (aujourd’hui LR), a été vu retirer un quart de son salaire parlementaire en 2014.
Le député vendéen Pierre Henriet a réprimandé mardi la femme qu’il a qualifiée de “poissonnière” pour “vocifération à la tribune”. Cependant, a-t-il ajouté, “si elle se sent insultée à tort, je lui demande sincèrement de me pardonner”.
En colère d’avoir été insultée en séance mardi soir, Mathilde Panot a répondu mercredi au macrolibéral Pierre Henriet. Après que sa collègue de 29 ans ait demandé des sanctions à son encontre dans une lettre adressée au président de l’Assemblée, Richard Ferrand, le nouveau leader de La République en marche a répondu en la traitant de “poissonnière”.
» Mathilde Panot passe son temps à crier depuis les tribunes et à faire taire ses critiques. Pierre Henriet s’est défendu sur Twitter en écrivant : « J’ai été dépassé et ma proposition n’est en rien une injure, encore moins sexiste ; c’est une expression pour dénoncer son comportement, tout comme je le fais pour ses collègues masculins.”
Avant que Mathilde Panot puisse monter sur la tribune et expliquer pourquoi son parti a voté contre la prorogation de l’état d’urgence dans le système de santé (les insoumis ont ensuite voté contre), le député a éclaté au vitriol. Il a également répondu à un tweet de Mathilde Panot, dans lequel le député du Val-de-Marne s’en prenait à “l’éborgneur Castaner” et affirmait que “la macronie recycle ses détritus”;
Mercredi, Mathilde Panot a rapporté avoir entendu une autre injure, “la folle!”, et a demandé que l’identité de l’intervenante soit identifiée. David Habib, l’actuel président de la session, avait affirmé à l’époque qu’il n’était pas au courant des blessures. Je transmettrai vos commentaires au président de l’Assemblée nationale. « Bien que n’ayant pas entendu de quoi il retournait, je ne mets pas en question la véracité de votre proposition.
Le président de l’Assemblée nationale prendrait naturellement toutes les mesures et décisions nécessaires si des propos sexistes pouvant être considérés comme offensants pour une majorité de la population étaient tenus.
Après que Mathilde Panot ait demandé un rappel des règles, il avait déclaré : “Je ne peux pas vous en dire plus car je n’ai pas entendu les propositions dans les questions. J’ai un gros problème d’absurdité et je vais consulter.” “
Mathilde Panot, députée française indépendante, a été qualifiée de “poissonnière” le 2 février alors qu’elle s’apprêtait à prendre la parole depuis la tribune de l’Assemblée nationale. Un terme sexiste qui a été largement condamné pour ce qu’il dit sur la classe sociale de certains en République démocratique.
Pierre Henriet, député LREM vendéen, a qualifié Mathilde Panot, députée indépendante française, de “poissonnière” au Parlement français. Malgré les éloges obligatoires des infirmiers, des éboueurs et des caissières depuis le début de la pandémie, cette injure illustre le mépris de classe désinhibé d’une partie de la République en Marche, au même titre que le sexisme.
Présentation du matériel
Il apparaît que les parcours de Mathilde Pénot et de Pierre Henriet sont très parallèles. Il n’existe aucune preuve suggérant que l’un d’eux soit né avec une cuillère en plastique et l’autre avec une véritable cuillère en argent, malgré le fait qu’ils soient nés à deux ans d’intervalle (respectivement en 1989 et 1991). Pierre Henriet, élu conseiller municipal pour la première fois en 2014, marche dans les traces de son père, ancien maire de la ville vendéenne de Saint-Pierre-le-Vieux.
Le Vénitien ne s’aventure jamais hors de sa zone de confort électorale, sociale, politique et territoriale. En revanche, Mathilde Pénot est née dans le Loiret et a été élue députée du Val-de-Marne en 2017. Elle s’engage en faveur de « l’autre France », souvent en s’inscrivant dans « l’écologie populaire ». cela la touche si profondément.
Ordralfabétix
Les accusations de sexisme portées contre Pierre Henriet pour ses propos haineux sont tout à fait justifiées. Ces affronts seraient impensables si l’égalité était réellement appliquée au Palais Bourbon. Cependant, se concentrer uniquement sur l’aspect sexiste du propos serait simpliste, car il y a aussi (sinon principalement) une attitude de classe derrière les propos du député LREM.
Le profil socio-économique des législateurs, notamment au sein de LREM, est de plus en plus orienté vers les classes moyennes et supérieures. En effet, aucun des deux ne peut survivre sans l’autre. Dans ce cas, les femmes et les travailleurs sont injustement stéréotypés.
Ordralfabétix, un gaulois de la ville d’Astérix, offre la meilleure incarnation d’Homo poissonorius. En effet, combien de générations de Français, jusqu’à Pierre Henriet lui-même, ont été biberonnés à la lecture de la menace : « Comment ça, il est pas frais mon poisson ?
Ainsi, un pêcheur ou une pêcheuse dans l’imaginaire collectif français « ça » parle fort et mal, « ça » éviscère le poisson, et « ça » sort les laitances. Nous sommes loin d’être les premiers coupeurs de cordon à envisager de façonner l’avenir du pays autour d’une tasse de Nespresso. Car les idées de Pierre Henriet démontrent que la rareté du poisson à l’échelle mondiale n’a pas élevé la pêche au rang d’occupation noble dans l’inconscient collectif de la macronation.
Dans la salle Freyssinet, ancien dépôt ferroviaire, un Emmanuel Macron issu de la classe préparatoire ultra-élite Henri-IV proclamait : “Une gare, c’est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien”. Plus choquante pour moi que la sortie « sur la racaille » d’Argenteuil de Nicolas Sarkozy en 2005, ce sont les promesses explicites et implicites du président actuel de « tout faire » et de « ne rien être ».
Le côté ubuesque du petit matamore de Neuilly, protégé par ses grands gardes du corps, était présent même chez cet ancien chef de l’Etat. Là encore, est-il possible de protester sérieusement que la « poissonnière » de Pierre Henriet n’a rien à voir avec le discours macronien prononcé à la halle Freyssinet ?
Pierre Henriet a-t-il raison de dire qu’un pêcheur ou une pêcheuse est quelqu’un “qui n’est nada ?” Il faudrait lui poser la question. Peut-on imaginer que le même législateur introduise un « agent immobilier » ou un « commerçant » au Palais de Bourbon comme un euphémisme pour « escroc » ou « argent facile » ? Compte tenu de la prévalence des préjugés intersectionnels dans la sphère publique, il est peu probable que la fusion des références entre classes sociales, sexes, races, etc. semble à nouveau aussi avantageuse.
L’âge est également important ; il n’est pas étonnant de voir des pêcheurs à la retraite s’énerver contre les méfaits d’un jeune parlementaire, que ce soit en Vendée ou ailleurs. Si Pierre Henriet était le fils d’un ouvrier immigré, il vendrait peut-être des chaussures chez Auchan malgré son jeune âge. Le RN Jocelyn Dessigny a été verbalisé pour avoir traité lundi à la Chambre la chef de file du groupe LFI, Mathilde Panot, de “poissonnière”, comme l’a rapporté l’AFP.