
Père Antoine Dupont Accident – Bien que son comportement ait éveillé les soupçons de la police, il est la dernière personne à avoir vu Antoine vivant. A la fin d’un interrogatoire, il avait fondu en larmes et avait reconnu avoir attaché avec un fil son fils endormi.
Le corps fut ensuite démembré et jeté dans le canal de l’Aire à Beuvry. Par la suite, il se rendait fréquemment sur les lieux « pour remplacer les parpaings et empêcher le corps de bouger à cause du courant », comme il l’avait raconté précédemment.
le parquet de Béthune. La police l’a retrouvé le 2 mars au lieu indiqué par Marc Demeulemeester, qui entretenait des relations tendues avec Antoine. L’Avenir de l’Artois rapporte que alors que le beau-père était en prison à Sequedin suite à ses aveux, il fit une première tentative de suicide. Il se sent mal à cause de tout le mal qu’il a causé.
Mais à l’époque, son avocate, Me Fanny Malbrancq, avait déclaré : “Il assume la responsabilité de ses actes et est prêt à en répondre devant les tribunaux”. Marc Demeulemeester a participé à une reconstitution criminelle en juin dernier. “Il était très fatigué”, a déclaré son avocat à nos amis communs.
L’action publique contre lui a logiquement pris fin après son suicide. Toutefois, “cela ne clôt pas l’instruction qui devra déterminer d’éventuelles causes supplémentaires”, comme l’a souligné le parquet de Béthune.
Mercredi, le corps d’Antoine Dupont, 15 ans, a été retrouvé dans le canal d’Aire. La ville où il vivait a lancé une équipe de recherche et a été choquée d’apprendre que le beau-père, qui s’était déclaré atteint, avait en réalité avoué.
Il a menti pendant une année entière. Lorsqu’Antoine, 15 ans, a disparu, son beau-père “joueur” s’est investi pour le retrouver. Pendant toute une année civile, il nous convainc que la mort de cet adolescent a été vaine. L’homme est décédé le 1er mars.
Difficile de croire une histoire aussi incroyable et bizarre dans sa ville natale de Gonnehem, non loin de Beuvry. Je n’arrive tout simplement pas à comprendre comment cette personne a pu réaliser cette mascarade pendant si longtemps. Dany, un ami de la famille, précise : “Plus encore, il a le profil du genre qui ne ferait pas de mal à une mouche.”
Comme Marc Demeulemester et sa famille ne sont présents dans le coin que depuis deux ans, ils sont encore relativement méconnus, mais leurs voisins et nouveaux amis seront naturellement choqués. Certaines personnes sont prêtes à donner des citations anonymes aux médias. Un témoin oculaire affirme avoir parlé avec « Marc » deux fois par semaine.
Les larmes lui montent aux yeux lorsqu’il dit aujourd’hui « choqué, bouleversé ». Il « n’arrive pas à y croire ». Dans La Voix du Nord, une voisine proche de la mère d’Antoine témoigne : “Elle disait qu’il avait toujours été patient avec lui, qu’il n’avait jamais fait quoi que ce soit qu’il ait fait.” Elle était complètement confiante. Elle est réunionnaise et elle a un caractère incroyable. Elle ne s’était pas préparée au pire. Elle rend tout insidieux »
“Révoltés”
Dany affirme avoir des doutes sur le grand-père d’Antoine : j’ai eu plus d’une fois envie de le coincer, persuadé qu’il se cratèrerait vite si c’était lui. Je ne voulais pas me décevoir, donc je ne l’ai pas fait. J’ai fait confiance à ses frères et sœurs et ils ne m’ont pas déçu.
Le père d’Antoine Dupont s’est engagé vendredi, cinq mois après avoir été incarcéré à la maison d’arrêt de Charleville-Mézières, dans les Ardennes. Il avait identifié l’assassin du garçon de 15 ans dont le corps avait été découvert dans un canal près de Béthune en mars.
Les citoyens de Gonnehem ont été profondément ébranlés par ce dernier développement d’une étrange affaire. A la prison ardennaise de Charleville-Mézières vendredi, Marc Demeulemeester a mis fin à ses jours.
Le père d’Antoine Dupont a été arrêté après avoir reconnu avoir tué son fils de 15 ans en mars. Depuis plusieurs mois, l’homme de 45 ans s’est montré totalement ouvert à la presse. Pour retrouver le fils de son ami, il rallia toute la population à participer à une série de batailles.
Vendredi, le détenu récemment transféré Marc Demeulemeester s’est pendu avec un câble de télévision dans sa cellule de la maison d’arrêt de Charleville-Mézières, dans les Ardennes. Il était suivi par un psychiatre après avoir été signalé comme vulnérable. Le dossier judiciaire de Charleville-Mézières indique que le centre de détention n’a pas manqué à son devoir de surveillance adéquate.
Étrange disparition
Le 28 janvier 2015, à Gonnehem, Antoine Dupont, 15 ans, disparaît. Après des mois de recherches infructueuses, la police judiciaire de Béthune a décidé début mars de reprendre les interrogatoires des membres de l’entourage, à commencer par le père de la mariée.
Marc Demeulemeester avait expliqué qu’il avait étranglé les cheveux de son compagnon endormi, traîné son corps jusqu’au canal, puis l’avait recouvert de parpaings, qu’il remplaçait périodiquement pour que son corps ne remonte pas à la surface.
Le demi est venu en aide à Mathias, paralysé lors d’un accident lors d’un match dans les Hautes-Pyrénées, en compagnie de nombreux coéquipiers du Stade Toulousain. Le demi international a évoqué sa prochaine visite chez Mathias Dantin le 10 janvier après avoir évoqué le défi qui l’attend sur le terrain de Salé samedi en Coupe d’Europe.
Ce rugbyman de 17 ans originaire des Hautes-Pyrénées est devenu tétraplégique à la suite d’une blessure subie lors d’un match en décembre. Antoine Dupont, également originaire du département, a emmené certains joueurs de l’équipe à l’hôpital de Toulouse pour être à ses côtés. Même si les compétitions de l’UNSS ont été interrompues après la catastrophe, le XV de France et le Stade toulousain ont tenu à rassurer les écoliers sur la sécurité de la pratique du rugby.
Pourquoi as-tu été envoyé sur le cheval de Mathew ?
Mathias étant originaire de Bagnères-de-Bigorre, Cyril Baille et moi éprouvons une profonde empathie pour sa famille à la suite de ce drame. Nous avons fait l’école de rugby à Castelnau-Magnoac et Lannemezan. La mésaventure s’est produite lors d’un match contre le collège de Garaison, en notre présence tous les deux. Il a donc été décidé que nous allions le voir.
Nous avons eu une poignée de joueurs qui ont finalement réussi. Donc passer quinze, trente ou quarante-cinq minutes à l’hôpital voisin n’a rien de grave pour nous. Mais si nous parvenons à lui insuffler un peu d’espoir et de courage – même s’il possède déjà beaucoup des deux – alors nous aurons atteint notre objectif.
Que dire aux parents inquiets lorsque le rugby scolaire occupe le devant de la scène ?
Pour situer l’événement dans son contexte, il s’est produit lors d’un mouvement qui n’avait pas lieu sur un terrain de rugby et n’était pas du tout pratiqué. Ce fut un événement tragique, mais un tel comportement n’a pas sa place sur le terrain. Ainsi, plus on commence tôt à jouer au rugby, plus vite on apprend les gestes, la sécurité et le placement. Ces réflexes sont quelque chose que nous développons ou acquérons au fil du temps. Surtout maintenant, quand c’est beaucoup plus crucial.
Mais si vous suivez les panneaux, de tels incidents ne devraient pas se produire. Cela s’est produit dans des circonstances de match hors-limites et impliquait une action qui n’a pas sa place dans notre sport. La semaine dernière, dans sa cellule, Marc Demeulemeester s’est suicidé. Plus d’un an après sa disparition, en janvier 2015, il avait avoué le meurtre de son fils Antoine, 15 ans, à Gonnehem (Pas-de-Calais).
Le parquet de Béthune a confirmé une information de L’Avenir de l’Artois selon laquelle Marc Demeulemeester, 46 ans, est décédé vendredi 12 août. Il s’était endormi dans sa cellule du centre de rétention de Charleville-Mézières. Son autopsie aura lieu à l’Institut Médico-Légal de Reims, où son corps a été transporté.
Le détenu s’est pendu avec un câble de télévision. Pour préciser, “il n’y a pas eu de défaillance de la surveillance de la part du centre pénitentiaire”, a précisé le parquet de Charleville-Mézières, “il n’y était que depuis quelques semaines, mais sa fragilité mentale était connue et il a été suivi par un psychiatre.”
Cet habitant de Gonnehem a avoué le meurtre de son fils de 15 ans, Antoine Dupont, le 1er mars dernier. L’adolescent a disparu sans laisser de trace le 28 janvier 2015, exactement un an auparavant.
Marc Demeulemeester avait contribué à l’enquête, avait organisé ses propres combats et s’était adressé à la presse. Selon le procureur de Béthune, il aurait même écrit au président du pays pour se plaindre de l’insuffisance présumée des moyens d’enquête dont dispose la police.
