Parents De Philippe Bertrand – De plus, précise-t-il, « si vous le coupez en deux, cela ne dissuadera rien ni personne », sous-entendant que les assassins ultérieurs ne seront pas affectés par l’exécution de Patrick Henry. Les jurés partent délibérer après les plaidoiries finales. Patrick Henry a été reconnu coupable de vol, d’enlèvement et de meurtre deux heures après l’incident.
Il s’est prononcé contre la peine de mort et a plutôt prononcé une peine d’emprisonnement à perpétuité, à la grande déception de beaucoup. Le tueur échappe à l’exécution de justesse. “Vous ne regretterez pas”, lui assure d’emblée Patrick Henry. Mais cela se situe en dehors de la zone grise. Personne ne peut comprendre le verdict.
La justice et le droit ont tous deux été modifiés par le procès de Patrick Henry. Cet incident, associé à un effort politique raté, a conduit à l’abolition de la peine de mort en France le 9 octobre 1981. Patrick Henry a été exécuté après avoir été détenu pendant quarante ans pour le meurtre du père de l’enfant Philippe Bertrand.
Après son diagnostic de cancer, il a été condamné à une peine avec sursis. Patrick Henry, porté disparu dimanche 3 décembre, est décédé d’un cancer à l’âge de 64 ans. En septembre, il a bénéficié d’un sursis médical après sa peine de 40 ans de prison pour le meurtre d’un enfant.
Son combat contre le cancer a pris fin dimanche à 10h30 au CHU de Lille, selon son amie Martine Veys, qui l’a aidé à trouver un logement après sa sortie de prison. Une peine réduite a été prononcée contre Patrick Henry le 15 septembre.
Henry avait été initialement condamné à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle en 1977 pour le meurtre de Philippe Bertrand, 7 ans. Ses professionnels de la santé avaient déclaré son état « incompatible de longue durée avec une détention », et le tribunal de l’application des peines de Melun leur a donné raison.
Représentations des opposants à la peine capitale
Patrick Henry est aussi un symbole du mouvement anti-peine de mort. Sa vie a été épargnée par l’exécution par Robert Badinter, l’un de ses avocats. Badinter est ensuite devenu ministre de la Justice et a joué un rôle déterminant dans la campagne de 1981 visant à abolir la peine de mort. Après avoir obtenu une libération conditionnelle en 2001, Patrick Henry, qui avait passé 25 ans derrière les barreaux, est devenu un modèle de réinsertion.
Sa réputation de mannequin ayant purgé une peine de prison en a pris un coup en 2002 lorsqu’il a été réincarcéré en Espagne pour possession de près de 10 kilos de cannabis. Il a ensuite tenté à plusieurs reprises, jusqu’au 15 septembre, d’obtenir une libération conditionnelle.
AVIS – Patrick Henry, dont l’état de santé avait entraîné une suspension en septembre, est décédé dimanche dernier à Lille des suites d’un cancer. Pour l’enlèvement et le meurtre du jeune Philippe Bertrand en 1976, il a été condamné à perpétuité.
Son état lui a brisé le moral. Un cancer a emporté la vie de Patrick Henry, 64 ans, dimanche à Lille (Nord). Le petit Philippe Bertrand a été enlevé et assassiné dans la région de Troyes (Aube) en 1977, et il a été condamné à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle pour ce crime. Il incombe à ces membres de la famille de faire passer le message.
Son amie Martine Veys a informé l’AFP qu’il est décédé dimanche vers 10h30 au CHU de Lille des suites d’un cancer de la prostate. À sa sortie de prison, Veys l’a aidé à trouver un logement. Après avoir purgé 40 ans de prison, Patrick Henry est devenu l’un des détenus les plus notoires de France lorsqu’il a obtenu un sursis pour raisons de santé en septembre.
“Les Français ont peur.”
La mort de Philippe Bertrand était un sujet brûlant à l’époque. La découverte du corps étranglé de l’enfant de 7 ans sous le lit et la chanson de rançon de Patrick Henry qui a suivi ont profondément marqué l’opinion publique lorsqu’il était un jeune VRP.
Autrement dit, jusqu’à ce que le tueur connaisse les proches de la victime. Le soir de la découverte du corps, l’animateur de TF1 Roger Gicquel avait déclaré plus tôt : “La France a peur”. Un bref aperçu de l’histoire.
Aucune tristesse ni regret de la part de Patrick Henry suite au meurtre du jeune Philippe. Le 30 janvier 1976, Philippe Bertrand, sept ans, disparaît sans laisser de trace près de Troyes. Patrick Henry est l’homme qui a enlevé le jeune et qui allait le tuer.
La classe de 1976, dont Philippe Bertrand, 7 ans, est sortie péniblement de l’école primaire de Pont-Sainte-Marie, dans la ville frontalière de Troyes, le vendredi 30 janvier à midi. Il n’est pas du genre à perdre du temps ; il doit plutôt visiter la maison de sa mère, où il rencontrera son jeune frère Christophe. Ensuite, ils retrouveront leur père à l’extérieur de la jardinerie. Néanmoins, il manque Philippe à l’interview. On n’a plus jamais eu de nouvelles de lui après sa disparition.
La mèche sera allumée par les Bertrand à midi. La mère, Marie-Françoise, tombe au sol. Une voix apaisante mais peu convaincante affirme que Philippe est retenu captif et réclame un million de francs suisses. Après avoir reçu la mise en demeure, le commissariat de Troyes n’a pas tardé à enquêter sur la situation.
A 18h16, le même homme tente à nouveau de rassurer quelqu’un. La santé de l’enfant est évoquée. Les enquêteurs ont insisté sur le fait que le couple Bertrand maintenir leur conversation afin qu’ils puissent retrouver l’appel. En réponse à l’entrée soudaine de la police dans une cabine téléphonique, l’homme qui jouait du trombone s’enfuit dans un fourré voisin et disparaît dans les airs en pleine nuit.
une chasse au trésor menant au retour de Philippe
Après trois jours de silence, une pancarte – un gant du petit Philippe – est enfin déposée dans la boîte envoyée au curé de Pont-Sainte-Marie. Avec l’interdiction de coopérer avec les forces de l’ordre, le père Cuny est contraint de le confier à ses proches. Les instructions pour la livraison de la rançon le 10 février sont imprimées au verso du gant.
Si le père de Philippe suit les directives, il pourra profiter de quatre heures de sport en plein air. Le départ de la course est à cinq heures du matin devant le restaurant La Mangeoire de Montiéramey. Les gens du restaurant se souviennent d’un restaurant blond qui portait des lunettes carrées et qui avait été interrogé par la police. A ce moment précis, un homme passe devant le restaurant dans une Citroën DS blanche, et il donne le signal.
Le suspect porteur de la DS a été interrogé à son domicile de Troyes, 5 rue République, aux aurores du 11 février. L’individu se présentant comme mandataire est Patrick Henry, âgé de 23 ans. Cette résidence n’appartient pas à Philippe Bertrand. Le commissaire Charles Pellegrini est certain de maîtriser l’infestation car il garde les choses en perspective et ne perd jamais de vue les faits.
Néanmoins, sa présence en garde à vue n’a suscité l’intérêt de personne. Une fois libéré de toute surveillance au bout de 48 heures, Patrick Henry donnera de nouvelles interviews, défilera devant la presse et déclarera que les ravisseurs de Philipe méritent de mourir.
Patrick Henry, personnage de “L’Heure du crime”, et le meurtre de sang-froid du jeune Philippe Bertrand sont au cœur de l’enquête. “L’Heure du crime” compte des visiteurs comme Alain Hamon, ancien journaliste de RTL. Fondateur de la maison d’édition JPO « Bonjour, nous sommes là pour faire des affaires.
Une affaire impliquant Patrick Henry et la peine de mort
Philippe Bertrand a été enlevé dans son école de Troyes le 30 janvier 1976, alors qu’il avait sept ans. Patrick Henry avoue son meurtre après s’être prêté au jeu médiatique. Par conséquent, la servitude et le meurtre de l’enfant sont de sa faute. Son procès tant attendu débuta le 18 janvier 1977.
En février 1976, après l’arrestation de Patrick Henry, le journaliste Roger Gicquel résume l’état d’esprit qui règne dans le pays depuis des semaines. Il commente : “La France a peur” au JT de TF1 de 20 heures. Les protestations du public en faveur de la justice et de la condamnation à mort de Patrick Henry n’ont pas été contenues à cette époque où les enlèvements massifs étaient fréquemment rapportés dans les médias.
L’assassin du petit Philippe Bertrand n’a personne pour le défendre. Il existe un consensus général parmi les responsables politiques en faveur du rétablissement de la peine de mort. L’ancien ministre de l’Intérieur Michel Poniatowski a déclaré : « Si j’avais été juré, j’aurais été condamné à mort ».
Le jour de l’ouverture du procès, près d’un an plus tard, le cri de la foule en colère : « À mort ! se répercute au Palais de Justice de Troyes. “Patrick Henry est décédé.” Le droit des tueurs à tirer profit de leur propre corps est une croyance universelle.
Maître Bocquillon est le seul à avoir proposé de défendre Patrick Henry. Malgré sa conviction que son client sera mis à mort, il choisit de solliciter l’aide de Maître Robert Badinter, un de ses confrères.
Réfuter la peine capitale
Ce procès – celui de la peine de mort – doit avoir lieu si Robert Badinter veut épargner à Patrick Henry la peine de mort. Robert Badinter a réitéré son soutien à l’abolition de la peine capitale le 20 janvier 1977, alors même que le procureur général appelait à sa mise en œuvre. La vie est sacrée et personne ne peut se permettre de la gaspiller, même les criminels les plus odieux.
La pendaison de deux délinquants, Buffet et Bontems, sera racontée par lui tout au long de sa plaidoirie d’une heure et demie. Le bruit de la guillotine coupant la tête d’un homme alors qu’il expose les horribles détails de l’exécution.
Il s’agit d’un effort pour faire comprendre que, en ce qui concerne les hommes, personne d’autre n’a de droit à leur vie ou à leur mort. Avec l’abolition de la peine capitale, vous devrez vivre indéfiniment avec les conséquences de votre choix.
Étant né à Troyes, la ville même où s’est déroulé le scandale, j’ai un lien particulier avec ce lieu. À l’âge de sept ans, le 30 janvier 1976, Patrick Henry enlève Philippe Bertrand. Mes souvenirs des événements de cette époque sont, au mieux, flous. Mais plus tard, Patrick Henry est devenu un peu un méchant.
Lorsque nos enfants n’avaient pas de bons résultats à l’école, nous leur assurions que “Patrick Henry est en route pour vous chercher”. Patrick Henry a maintenu un record impeccable depuis son ar 2003 repos pour dix kg de marijuana. C’est en 2001, seize mois précisément après sa libération conditionnelle, qu’il fut de nouveau extradé.
Le sous-titre original du livre, « Vous n’aurez pas à vous repentir », a été modifié en raison de son arrestation. C’est pourquoi je me suis abstenu de tenter quoi que ce soit de poétique ou de stylistique. Mon dévouement à dire la vérité n’a jamais faibli.
Pour approfondir ma compréhension, j’ai parcouru des documents d’archives. Quelqu’un s’était arrangé pour que je rencontre des personnes vivantes. Philippe Bertrand repose dans ce même cimetière et j’y suis allé lui présenter mes respects.
La famille avait déjà retiré le cercueil de la morgue au moment où j’arrivais en Vendée. Sa mort est survenue après avoir été brûlé vif. J’ai tout terminé il y a quinze mois à deux ans. Parce qu’il y a si peu de livres sur le scandale Philippe Bertrand, je pense que c’est celui qui ressort le plus.
Les parents de Philippe Bertrand
L’année dernière, en octobre, le père de Philippe Bertrand est décédé. J’ai envoyé une lettre à Mme Bertrand. En fait, ils ne m’ont toujours pas répondu. Bien qu’habitant Troyes, une membre de sa famille élargie m’a informé qu’elle n’avait aucune envie d’acheter des livres. Plus jamais, se jurent-ils, n’en parleraient-ils.
Un autre membre de la famille m’a contacté après la sortie du livre pour me dire à quel point il l’aimait mais qu’il était gêné de s’en vanter. Tous les détails de cette affaire nous sont encore inconnus. Le premier jour de l’enlèvement, la police a commis une erreur majeure, comme vous l’avez mentionné. Dès sa première découverte, Patrick Henry a réussi à s’échapper.
Auriez-vous pensé que le garçon aurait pu être épargné si cela ne s’était pas produit À 18h05 Dès la première nuit du kidnapping, Patrick Henry contacte ses parents pour exiger un million de francs.