Mort Principal Collège Lisieux Autopsie – L’adolescente aurait trouvé son père « inconscient dans le hall d’entrée du bâtiment administratif du collège », comme l’a affirmé Christophe Bogliolo, le procureur par intérim de la République de Lisieux.
La femme de Stéphane Vitel a réagi rapidement après avoir entendu sa fille crier à l’aide. Jeanne Mailhos-Vitel a déclaré: “Il me semblait qu’il avait reçu un coup à la tête et ses lunettes étaient assez éloignées de lui.” Même avec des massages cardiaques, ni elle ni les secouristes arrivés quelques minutes plus tard n’ont pu le ranimer.
De nombreux hommages ont été rendus.
Sa mort était entourée de beaucoup de mystère. Jeanne Mailhos-Vitel était convaincue qu’un acte d’agression avait été commis. Le parquet avait été soigneusement dessiné de son côté pour montrer qu’il n’y avait pas de désordre dans le bâtiment.
Outre le drame, la simple évocation d’une théorie “criminelle” au sein de ce collège avait, en quelques heures, plongé la ville dans un véritable état de sieste. Stéphane Vitel jouissait d’une large notoriété. En plus de ses fonctions professionnelles, il a été élu au bureau local, où il occupe les fonctions de conseiller communautaire et d’adjoint au maire de Houlgate, avant de briguer le bureau régional en 2021.
Depuis vendredi dernier, les hommages à ce président de collège ont déferlé. Des rassemblements imprévus ont également été repérés à l’extérieur du bâtiment.
Le parquet note dans un communiqué rendu public après l’autopsie que “des analyses toxicologiques et anatomopathologiques complémentaires ont été nécessaires” pour déterminer les causes du décès de Stéphane Vitel, 48 ans. Le corps du proviseur a été retrouvé inconscient dans son dortoir, et les autorités ont jugé son mort “suspecte”.
Dans la soirée du vendredi 2 juin, à 18 heures, Stéphane Vitel a été informé du déclenchement d’une alarme anti-intrusion au collège qu’il dirige, l’Institut Pierre-Simon de Laplace. Laissant sa famille dans la voiture, il a fait une diversion pour se rendre seul à l’université dans laquelle il s’est inscrit.
C’est encore un mystère complet
Elle craignait qu’il ne se présente pas, alors elle a essayé de l’appeler sur son téléphone. Lorsque sa fille est finalement arrivée dans l’entreprise, elle a trouvé son père désintéressé. Les ambulanciers sont arrivés rapidement, mais ils n’ont pas pu ranimer le quadragénaire victime d’un arrêt cardiaque.
Jeanne Mailhos Vitel, l’épouse de Stéphane, avait tenté de le ranimer avant l’arrivée des secours, et elle était certaine qu’il avait “fait agresser, un coup à la tête je crois”. Elle a également rapporté avoir vu une voiture “partir en trombe” et remarqué “de la lumière” venant d’une fenêtre juste avant d’entrer dans le collège.
L’entreprise de revêtements de sol a rapidement signalé que le décès était “suspect” et a confié l’enquête à la police judiciaire de Caen. La première enquête avait révélé “une trace d’effraction sur une porte secondaire du collège”, comme l’avait indiqué samedi le parquet de Lisieux.
Il n’y a pas de désordre au sein de l’organisation, avait-il dit. Le décès de ce directeur, apprécié tant de ses élèves que de ses collègues, a provoqué une vague de deuil à Lisieux et dans la communauté éducative en général.
Au lycée de Lisieux (Calvados) où Stéphane Vitel, 48 ans, travaillait comme proviseur, l’impact émotionnel du drame se fait encore sentir trois jours plus tard. Un étudiant anonyme raconte au micro de TF1, “C’était un bon directeur, il faisait tout pour nous” dans le reportage vedette de cette pièce. Le corps sans vie de Stéphane Vitel a été découvert dans l’enceinte du collège un vendredi matin. Les résultats de l’autopsie n’étaient pas concluants lundi soir quant à la cause du décès.
Le procureur de la République de Caen Jol Garrigue a déclaré que les résultats de l’autopsie n’ont pas permis d’exclure l’implication d’un tiers ni de déterminer avec une certitude absolue la cause naturelle du décès. Maintenant, d’autres tests doivent être effectués afin de déterminer exactement ce qui a tué Stéphane Vitel.
Un soupçon de réfraction
L’alarme anti-intrusion du Collège Pierre-Simon de La Place s’est déclenchée le 11 août à 6 heures du matin. Sa famille inquiète, qui l’attendait dans la voiture, a essayé de l’appeler sur son téléphone pour voir s’il allait bien. La fille de la victime est revenue pour trouver son père allongé sur le sol, immobile, quelques secondes plus tard.
La police judiciaire de Caen a été chargée d’enquêter sur le décès du principal intéressé. Les enquêteurs ont déjà repéré un motif d’effraction sur l’une des entrées du collège. Une source proche du dossier affirme que Stéphane Vitel portait des tatouages sur la tête. Il n’y a pas d’équipement de vidéosurveillance sur les lieux; seules deux caméras dans la rue, situées à des centaines de mètres, auraient pu capter un intrus potentiel.
Les syndicats d’enseignants sont en émoi.
Selon Jacques Morel, ancien patron de la section de recherche de Versailles (Yvelines), « s’il y a une trace d’effraction, on peut supposer qu’il y a d’éventuelles traces d’empreints ou des traces d’ADN, des traces de pas ».
Benoist Gérard Taille
Les syndicats d’enseignants, quant à eux, se sont prononcés sur les risques que les administrateurs scolaires prennent au quotidien, en particulier pendant les vacances d’été. L’administration d’un bâtiment n’est pas responsable de sa protection. Igor Garncarzyk, secrétaire général du Syndicat national unitaire des personnels de direction de l’Éducation nationale, fulmine auprès de TF1 que les autres personnels, qu’ils soient de l’Éducation nationale ou des collectivités territoriales, ne devraient pas avoir à agir seuls en cas de déclenchements d’alarme.
Décès du Collège Laplace à Lisieux, France, proviseur ; Le deuil dure longtemps après l’autopsieUne autopsie a été pratiquée sur Stéphane Vitel le 14 août 2023, après son décès trois jours plus tôt dans le collège qu’il dirigeait à Lisieux (Calvados).
Les résultats de l’autopsie étaient très attendus à Lisieux (Calvados) après le décès de Stéphane Vitel, proviseur de le collège Pierre Simon de Laplace, survenu au sein de son établissement dans la matinée du vendredi 11 août 2023, dans le quartier d’Hauteville. La date de cette autopsie est le 14 août 2023, un lundi.
L’autopsie “n’a pas permis d’exclure l’implication d’un tiers ni d’établir avec certitude la cause naturelle du décès”, selon un communiqué diffusé par le Parquet en début de soirée lundi. Des études toxicologiques et anatomopathologiques complémentaires, note Le Parquet, étaient nécessaires. Toute personne disposant d’informations sur l’enquête est invitée à appeler la police de Caen au numéro suivant (24/7/365) : 02 32 81 27 77.
La PJ de Caen a été chargée d’une enquête.
La police judiciaire régionale de Normandie a délégué l’enquête à son antenne de Caen. France Bleu a rapporté vendredi que Stéphane Vitel était allé à l’école en avance à cause d’une alarme.Dans un communiqué publié samedi, le Parquet a expliqué qu’il y avait eu “une alerte correspondant à une intrusion dans l’établissement” et que les premières investigations avaient révélé “une trace d’effraction sur une porte secondaire du collège”.
Le décès d’un Lisieux directeur de l’école : même après une autopsie, le corps sent toujours mauvais.Les résultats de l’autopsie ont été rendus publics lundi, mais ils n’ont pas fait grand-chose pour éclaircir le mystère entourant sa mort.
Le décès de Stéphane Vitel a nécessité “des analyses toxicologiques et anatomopathologiques complémentaires”, selon le parquet. Après sa mort, que la procureure de la République de Lisieux, Delphine Mienniel, a jugée suspecte, une enquête a été ouverte et confiée à la police de Caen. Les autorités n’ont exclu aucune piste potentielle et aucune arme n’a été trouvée sur les lieux.
Au moment de l’arrêt cardiaque et de l’arrivée du personnel de secours
Alors qu’il est en vacances avec sa femme, sa fille et son fils (âgés de 17, 14 et 11 ans), Stéphane Vitel reçoit un SMS juste avant 6 heures du matin l’avertissant que l’alarme intrusion de l’entreprise s’est déclenchée. Il a décidé de prendre une demi-journée de congé pour aller vérifier.
Il a spécifiquement demandé que sa famille l’attende dans la voiture. Il est rapidement revenu après avoir récupéré son téléphone portable oublié dans la voiture, a dit à sa femme qu’il avait “vu une grande porte ouverte”, puis est retourné à l’école. Après avoir attendu ce qui lui a semblé une éternité, elle a finalement envoyé sa fille le retrouver.
