Mort De Nicolas De Staël – Nicolas de Stal, peintre français, se suicide le 16 mars 1955 en sautant du toit de son atelier d’Antibes. Il avait alors 41 ans. Les Mouettes (1955, collection particulière) est une œuvre de Nicolas de Stal achevée peu avant sa mort.
De nombreuses œuvres modernes de Nicolas de Stal ont été créées dans les années qui ont précédé sa mort. Sa technique et son esthétique progressent au cours de cette période. Désormais, au lieu de peindre avec des coups de pinceau épais appliqués au couteau, Nicolas de Stal utilise des lavis de couleur plus fins sur du coton ou des boules de regard apposées sur du tissu. Certains collectionneurs et critiques du travail de cet artiste ont été découragés par cette nouvelle orientation.
L’artiste Stal raconte : “Je m’inquiète de la différence de lumière, de lumière d’Antibes à Paris”. Il est possible que mes peintures n’aient pas le même impact à Paris que dans mon atelier à Antibes. C’est très stressant. Nicolas De Stal peint Les Mouettes en 1955 en hommage à Vincent van Gogh ; l’artiste a également été profondément troublé par la fin de sa vie ; peu avant de s’engager, il avait peint Champ de blé aux corbeaux.
La dernière œuvre de l’artiste Nicolas de Stal est de nature mélodique. Il peint « Le Concert » sur une toile de six mètres de haut. L’artiste Nicolas de Stal peint avec tension alors qu’il lutte pour faire face aux critiques négatives et à la détérioration de sa relation avec Jeanne. Le musée Picasso d’Antibes abrite actuellement ce chef-d’œuvre.
Le 16 mars 1955, à l’âge de 41 ans, Nicolas de Stal se suicide, laissant derrière lui une immense œuvre. L’un des artistes les plus doués du XXe siècle. Derrière le port d’Antibes, dans la petite rue du Revely, une femme gravit la colline.
Elle repère une masse sombre sur le trottoir. En s’approchant, elle découvre le cadavre d’un homme vêtu d’une chemise, d’un gilet et d’un pantalon bleu, ce qui la remplit d’horreur. Il porte une paire d’espadrilles aux pieds.
En détresse, elle lance un appel de détresse. Il semble qu’il soit tombé et soit mort. Les têtes sont relevées. On remarque un balcon ou une terrasse. Il a dû sauter dehors. Cet homme doit être le peintre qui a emménagé dans la maison en octobre dernier.
En effet, l’homme décédé a été identifié comme étant Nicolas de Stal, 41 ans. L’artiste a décidé de mettre fin à ses jours plutôt que d’accepter l’offre de gloire et de fortune dont il ne veut pas. Vous l’aurez deviné, le Père Nicolas n’est pas le plus simple des hommes. Exilé et seul, le prince russe est troublé et déprimé.
C’est un peintre frénétique. C’est un destructeur maniaque. Il connaît du succès depuis deux ans. Les collectionneurs disposent leurs textiles. Cela n’a cependant pas ravivé son enthousiasme. Pourquoi l’aimons-nous maintenant, et pas plus tôt ? Ne cherchez pas ses œuvres dans une attitude de spéculation plutôt que d’appréciation.
Nicolas de Stal est désespérément amoureux d’une jeune femme nommée Jeanne Mathieu depuis deux ans. Il la rencontre pour la première fois à l’été 1953, alors qu’il est en vacances avec sa famille à la magnanerie (ancienne ferme spécialisée dans l’élevage du ver à soie) louée à la maison Mathieu non loin d’Apt.
Son ami poète René Char lui en a donné l’adresse. La famille Mathieu est composée de deux parents et de quatre enfants, dont Jeanne, mariée et mère de deux enfants. Elle dégage une beauté sombre mais ensoleillée. René Char a probablement eu une brève rencontre avec elle, donc elle n’est pas très loin non plus.
De Stal est choqué et consterné dès qu’il pose les yeux sur cela. Quand Jeanne voit Jeanine, elle pense à son premier amour, décédé il y a quelques années. “Vous avez gagné”, écrit-il à Char, “Jeanne est arrivée à nous avec des qualités d’harmonie si puissantes que nous en sommes encore tous émerveillés.” Quelle jeune femme, le sol tremble à vos pieds ! Quel beau rythme au milieu d’un régime autoritaire… Oh, cette ville et cette fille ! Cette rencontre déclenche une tornade dans l’esprit du créatif. Elle est complètement amoureuse de lui.
Il essaie de laisser Jeanne derrière lui alors qu’il se prépare à emmener sa femme Françoise et leurs deux enfants en vacances en Italie, mais il n’y parvient pas. Il parvient donc à la persuader de monter avec eux dans la camionnette familiale. Un plan désastreux : l’épopée se termine en tragédie. La présence de la jeune femme le rend fou.
De Stal envoie sa famille faire ses valises à leur retour à Lou Roucas, afin que lui et Jeanne puissent passer de bons moments ensemble. Il la peint et il la fait aimer. Il lui propose le mariage car un prince russe est noble. Cet amour intense lui fait peur. Son corps se détend. Elle lui en parle. Il souffre, il l’est. En d’autres termes, il a perdu espoir. Il met sa colère dans ses tableaux. Il a des pensées suicidaires.
Début mars 1955, l’artiste habite à Antibes l’appartement loué qu’il utilise pour ses activités artistiques solos. Le 5 avril, il prépare sa voiture et se rend à Paris pour voir plusieurs concerts au théâtre du quartier branché de Marigny. Il en profite pour rendre visite à Jean-François Jaeger, directeur de la galerie Jeanne-Bucher, qui l’a engagé. Il lui dit : “Je suis perdu. Peut-être que j’ai assez peint.
Il part pour Antibes. Il détruit nombre de ses papiers privés le 14 mars à l’exception de ses lettres de Jeanne. Pour les lui rendre, il saute aussitôt dans sa voiture. Comme elle ne le laisse pas entrer, il remet les clés à son mari sans frapper et lui dit : « Tu as gagné ». Découragé, il retourne à Antibes et exprime ses frustrations sur une toile de quatre pieds sur six.
Durant trois jours, il affronte les rouges et les noirs. Il peint un piano sombre et massif face à une contrebasse lumineuse sur fond rouge. C’est une situation violente et tragique. Le soir du troisième jour, le 16 mars 1955, il monta sur la terrasse, prêt à conclure. Nicolaï Vladimirovitch Stael von Holstein fut débarrassé de sa « carcasse d’homme » quelques minutes plus tard.
Derrière le port d’Antibes, dans la petite rue du Revely, une femme gravit la colline. Elle repère une masse sombre sur le trottoir. En s’approchant, elle découvre le cadavre d’un homme vêtu d’une chemise, d’un gilet et d’un pantalon bleu, ce qui la remplit d’horreur.
Il porte une paire d’espadrilles aux pieds. En détresse, elle lance un appel de détresse. Il semble qu’il soit tombé et soit mort. Les têtes sont relevées. On remarque un balcon ou une terrasse. Il a dû sauter dehors. Cet homme doit être le peintre qui a emménagé dans la maison en octobre dernier. En effet, l’homme décédé a été identifié comme étant Nicolas de Stal, 41 ans.
RÉTRO. Après une histoire d’amour ratée, le peintre Nicolas de Stal se suicide à Antibes le 16 mars 1955. Une petite rue appelée Révély se trouve à proximité du port d’Antibes. Le 16 mars 1955, une passante aperçoit la silhouette d’un homme assis sur le trottoir. Elle se rapproche. Il porte une chemise, un gilet et un jean bleu avec des espadrilles. “À notre secours ! Un homme a été tué ! Certains sont intrigués.
En fait, c’est un peintre, et pas n’importe lequel : Nicolas de Stal fut l’un des plus grands de son époque. Une icône de l’art moderne est décédée sur un trottoir d’Antibes. Il s’est suicidé. Il est né à Saint-Pétersbourg 49 ans plus tôt. Ses parents périrent lors de la Révolution d’Octobre et il fut adopté par la famille Fricero de Bruxelles. Cette famille descend du peintre niçois Joseph Fricero, qui épousa au XIXe siècle une fille du tsar russe Nicolas Ier.
Captivé par l’éclat de la lavande
Nicolas a décidé de poursuivre une carrière dans la peinture après des études aux beaux-arts. Pour trouver la lumière du Midi, il part vers le sud. C’est là qu’il rencontre Jeannine Guillou, ancienne élève des Arts Déco de Nice. Coup d’État. Jeannine a quitté son mari pour lui. En 1942, le couple a eu un enfant ensemble ; ils l’appellent Anne.
Nicolas peint des toiles abstraites. Son esprit tourne constamment autour de la géométrie. Il visite souvent la maison du Plan de Grasse du peintre italien Alberto Magnelli. Mais l’argent ne rentre pas. Et Jeannine est malade. Ils prennent la décision de s’installer dans la Ville de l’Amour. Mlle Jeannine Meurt.
Ce n’est qu’à la fin des années 40 que les œuvres de Nicolas de Stäel commencent à se vendre. Plus précisément, dans les Amériques. Le ciel s’éclaircit. En secondes noces, Nicolas épouse Françoise Chapouton. Ils attendent des triplés. Mais l’objectif premier de Nicolas est de revoir le Midi sous son meilleur jour. En juin 1952, il visite le Lavandou, où la « violence des contrastes luminescents » l’affecte profondément.
L’été suivant, il déménage sa famille dans le Lubéron près d’Apt pour vivre chez Mathieu, que leur ami commun, le poète René Char, leur a présenté. Nicolas est vraiment content. La lumière! Tout d’abord, la propriétaire, Jeanne, est d’une beauté époustouflante. Ses cheveux noirs brillent au soleil. Grâce à elle, il a immédiatement développé des sentiments amoureux. Follement. Il l’a complètement perdu maintenant.
Sans broncher, il peint Jeanne en souvenir.
Il déménage sa famille à Paris et installe une boutique à Ménerbes, dans le Vaucluse, pour se rapprocher de Jeanne. Mais Jeanne n’a pas l’intention de quitter son mari. Nicolas s’installe à Antibes en septembre 1954. Les vues de Cannes, Cagnes, Nice et le Fort Carré d’Antibes lui appartiennent. Il réalise plus de 350 tableaux en seulement six mois, soit environ un tiers de l’ensemble de son œuvre.
En souvenir de Jeanne, il peint. Jeanne, nue ; Jeanne, debout ; Jeanne, allongée. Jeanne émerge d’une nuée de couleurs douces. En 2011, la valeur du tableau de la Femme endormie dépassera les 7 millions d’euros. J’ai entendu dire que Nicolas voulait dire au revoir à Jeanne.
Mais le 14 mars 1955, elle le rejeta catégoriquement. Ainsi, Nicolas rassemble toutes les lettres qu’elle lui a écrites et les remet à sa femme avec les félicitations : « Vous avez gagné ! De retour à Antibes le 16 mars, il quitte son atelier, verrouille la porte derrière lui et grimpe sur le toit-terrasse de l’immeuble. Et maintenant il se jette dans le vide.