Michel Edouard Leclerc Enfants – En fait, il a déjà un peu ralenti. Après avoir créé ma propre organisation en 2015, j’ai officiellement cessé de travailler pour le mouvement. Ils me font confiance pour mener à bien des missions et facturent mes services à l’organisation, raconte l’intéressé.
Il est non seulement le visage et le défenseur du mouvement, mais également le président du comité stratégique, qui n’est pas un organe exécutif mais plutôt un lieu où sont discutées et débattues les principales orientations du distributeur.
La différence entre Michel-Edouard Leclerc et les Bompard de Carrefour, les Naouris de Casino et les Cotillard d’Intermarché, c’est que Leclerc ne possède pas d’actions dans la société qu’il représente. Il n’a aucune expérience dans la vente au détail et n’a jamais dirigé d’épicerie. Il n’occupe pas non plus de position d’autorité au sein de l’entreprise. “Je n’ai pas de délégation de signature, les vrais patrons, ce sont les membres”, dit-il.
Michel-Edouard Leclerc est né le 25 mai 1952 à Landerneau (Finistère) et revient fréquemment dans sa région natale, la Bretagne.Inscrit au Petit Séminaire de Viry Chatillon (Essonne) en 1963, il peut terminer ses études. Il ajoute que dans son propre pays, « le désir d’apprendre était motivé par le désir d’agir », alors qu’aux États-Unis, il a découvert « la nécessité d’un engagement social ».
Journaliste et pédagogue dans l’âme, il s’inscrit à la Sorbonne pour étudier les sciences politiques et la philosophie. Il a suivi les séminaires de philosophie des sciences de Michel Serres et a rédigé des essais dans Que Choisir sur des sujets d’actualité comme l’Europe et l’environnement.
Rien n’indique qu’il suivra les traces de son père. Malgré son admiration pour son courage et sa détermination au combat, les assauts incessants qu’il subit ont eu des conséquences néfastes.
Après avoir obtenu son doctorat. Licencié en économie en 1975, il rejoint l’entreprise familiale en 1978 comme conseiller technique aux supermarchés E.Leclerc. Une attitude passive ne satisfait plus son besoin d’agir. Il crée Siplec (société d’importation E.Leclerc) en 1979 et prend alors en charge l’industrie pétrolière.
Son père lui a inculqué le désir de libéraliser le marché de l’essence et une opposition aux lobbyistes pétroliers qui entravent la révision à la baisse des prix. Cette première bataille servira de symbole pour le Mouvement dans son ensemble, qui se battra toujours pour les droits des consommateurs et contre les monopoles des entreprises.
En conséquence, en 1981, il saisit les tribunaux pour contester la règle de Lang, qui établit un prix unique pour les livres et interdit les remises de plus de 5 % sur le prix de l’éditeur ; il ne gagnerait pas son procès à ce sujet, mais cela n’enlève rien à sa ténacité ni à ses convictions.
En conséquence, il est capable d’accumuler une série de triomphes au fil du temps. Ainsi, après des centaines d’expérimentations, en 1985 les prix des carburants furent libéralisés, et en 1986 les bijoux furent vendus (par la création du Manèges à Bijoux).
Pour rendre le voyage accessible au plus grand nombre, l’entreprise crée E.Leclerc Voyages en 1987. Puis en 1988, le marché des produits de parapharmacie s’ouvre. Puis, en 1994, les E Spaces Culturels ont été créés pour se concentrer sur les activités culturelles.
Parallèlement, en 1988, Michel-Edouard Leclerc devient coprésident avec son père de l’ACDLEC (Association des Centres Distributeurs Leclerc), organisme créé en 1964 et chargé de superviser la marque E.Leclerc. Doté d’un charme naturel et d’une excellente maîtrise de la langue anglaise, il a poursuivi son discours public sur des sujets comme les prix et le pouvoir d’achat qui ont fait la renommée du Mouvement.
La protection de l’environnement est l’une de ses nombreuses passions. Son éducation dans un endroit en proie à des marées noires, ainsi qu’une conscience innée de la dégradation de l’environnement, l’ont incité à un militantisme environnemental précoce de sa part.
La chaîne de supermarchés E.Leclerc a été la première à remplacer les sacs plastiques jetables par des sacs réutilisables et échangeables en 1996, grâce à son leadership. En 1998, l’entreprise a lancé une campagne massive de collecte de déchets « Nettoyons La Nature » dans toute la France. Son objectif est d’éduquer le public, et il est renouvelé chaque année dans ce but.
Depuis, l’entreprise a mis en œuvre une politique éco-responsable, avec notamment la création d’espaces commerciaux éco-responsables (magasins dits « HQE ») et une nouvelle gamme de produits d’entretien « verts ».
Parallèlement à son dévouement professionnel et social à la gestion des conflits, il a d’autres intérêts, comme un penchant pour les bandes dessinées. Pour la première fois en 1991, il participe au festival d’Angoulême qu’il continue de financer jusqu’en 2007 ; en 2005, il publie un livre d’entretiens avec une cinquantaine d’auteurs intitulé Itinéraires dans le monde de la bande dessinée.
Ce brillant écrivain, qui est également père de quatre enfants, a lancé son blog “What I MEL About” en 2005 et le met à jour chaque fois qu’il en a envie, qu’il s’agisse d’un coup de foudre ou de coups de gueule. Dans les médias, il répond aux critiques de la marque et répond aux inquiétudes sur l’actualité, l’orientation de la marque et le Movem d’E.Leclerc.
Michel-Edouard Leclerc lance aujourd’hui une nouvelle croisade : il s’agit d’être un bon consommateur. L’impact de nos vies sur l’environnement est un sujet très controversé, et une grande partie des discussions porte sur la consommation. Michel-Edouard Leclerc, conscient d’être un « influenceur » en matière de comportement du consommateur, se consacre à la diffusion d’idées et de méthodes innovantes.
Michel-Edouard Leclerc est président-directeur général de la chaîne de supermarchés E.Leclerc.
En 1978, il rejoint l’entreprise familiale comme conseiller technique en charge des métiers des carburants après avoir obtenu à l’université Panthéon-Sorbonne un diplôme d’études approfondies en sciences politiques, un doctorat en sciences économiques et une maîtrise de philosophie.
Après avoir créé la SIPLEC, la Société d’Importation Pétrolière Leclerc, dans le but de libéraliser le secteur de la distribution pétrolière, il crée l’ACDLEC, l’Association des Centres Distributeurs Leclerc, en 1982, et la marque Manèges chez Bijoux, un an plus tard.
L’enseigne de supermarchés E.Leclerc qu’il a fondée a été la première en France à distribuer des produits issus du commerce équitable en 2005 et la première au monde à remplacer
Michel-Edouard Leclerc n’est pas seulement connu pour ses opinions sur les prix et les dépenses de consommation ; il est également un innovateur dans le domaine des modes de vie durables.
Il est également salué pour son implication dans le domaine artistique à travers son soutien à des festivals comme le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, La Folle Journée de Nantes et les Vieilles Charrues de Carhaix, ainsi que la création des espaces culturels E.
En 2005, il lance le blog « De quoi je me MEL » pour partager ses réflexions sur l’actualité, répondre aux préoccupations soulevées par le mouvement E.Leclerc et répondre aux demandes des médias adressées à l’entreprise.
Outre son action en faveur de l’environnement, de la déréglementation du prix de l’essence et de l’instauration d’un prix uniforme du livre, Michel-Edouard Leclerc est largement considéré comme l’une des personnalités les plus marquantes de France.
Nous connaissons le plus grand expert français de la grande distribution, gourou de la communication et excellent observateur des tendances de consommation du dernier demi-siècle. Michel-Edouard Leclerc, qui a cofondé avec son père la grande chaîne de supermarchés Leclerc, est un personnage plus mystérieux. Un leader timide qui a fini par surmonter sa réticence à accorder des interviews.
Dans ses nouveaux locaux de Bastille, Michel-Edouard Leclerc de Mel Publisher vous accueille chaleureusement. Un projet sur lequel il travaillera de manière indépendante dans le but d’élargir l’accès aux arts pour le marché des jeunes.
Il a 70 ans, mais il n’en paraît pas plus de 30. Sous le regard attentif des Beatles (les lithographies de Richard Avedon de 1967 représentant les quatre garçons dans le vent), il répond à nos demandes déplacées.
Michel-Edouard Leclerc, le Breton qui ne s’éloigne jamais, est celui qui tient bon face au vent. Pour la première fois, il explique pourquoi il n’a jamais réussi en affaires. Quels sont ses projets de retraite, le cas échéant. Ses projets pour l’avenir sont discutés. Quand la prochaine génération de Leclerc prendra-t-elle le relais ?
En affaires, qu’est-ce qui vous motive depuis un demi-siècle ?
Michel-Edouard Leclerc : Je suis le rassembleur, le leader et l’« influenceur » des 600 personnes qui composent le Mouvement Leclerc. Je préside leur comité stratégique, qui comprend 16 coopératives locales et participants internationaux de Pologne, de Slovénie, d’Espagne et du Portugal. J’ai quitté l’organisation purement opérationnelle pour me concentrer sur la mise à jour de la Marque Leclerc par rapport à ses objectifs commerciaux et sociétaux.
Comme lorsque j’étais plus jeune et que je voulais partir en mission, je veux que notre travail ait un sens. Le « chrétien coupable » en moi vient de la génération Delors/Rocard et n’a rien à voir avec la religion. Mais j’ai un sentiment d’obligation envers les autres et une croyance en la responsabilité sociale. Ma motivation vient de là. Et il est resté inchangé. Créer des choses et faire des choses, c’est ce que j’aime. Aidez-nous.
Quel côté comptez-vous défendre, l’entreprise ou le client ?
La clé est d’éviter d’être catalogué comme une entreprise générique. Je suis devenu un communicateur sympathique, reconnaissable et, espérons-le, efficace aux yeux de mon public cible. Je suis fréquemment sollicité pour relayer leurs malheurs.
D’une manière positive. L’absence d’un M. ou d’une Mme Consommateur est aussi la faute de l’establishment politique, à mon avis. Je trouve difficile d’argumenter les deux côtés. Compte tenu de mon rôle dans la distribution, il est de ma responsabilité de représenter les intérêts des utilisateurs finaux. Être moulu et cuit n’est pas un pique-nique.