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Melina Robert Pichon Age
Melina Robert Pichon Age

Melina Robert Pichon Age – Il faut du temps, peut-être beaucoup de temps, pour faire un enfant. Et quand on est sportif, on n’a pas ce temps-là car on est tenu par des délais. Je tiens à souligner que votre capacité à être une femme et une mère ne doit pas être compromise en raison de votre intérêt pour le sport.

Les hommes peuvent avoir des enfants sans connaître de changement dans leur vie professionnelle. Tout le monde est choqué lorsqu’une athlète annonce qu’elle est enceinte. On est avant tout un être humain, qui a droit aux mêmes satisfactions fondamentales que toute autre personne.

Finalement, on se rend compte qu’en mettant des barrières, on devient encore plus fort. Ce serait quand même bien si on avait un peu plus d’aide pour la maternité et le retour au travail. Il n’est pas facile pour certains athlètes de pouvoir se permettre d’emmener leurs enfants avec eux à chaque compétition ou étape du circuit. C’est un gros problème, c’est sûr.

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Hervé Renard, sélectionneur de l’équipe de France féminine de football, souhaite davantage de soutien de la part des joueurs masculins de l’équipe. Vous avez décrit 2024 comme le « dernier grand défi » de votre carrière ; une fois le sabre en place, quels sont vos projets ?

L’adrénaline est-elle quelque chose qui ne vous manquera pas ? J’ai cherché pourquoi je ne suis pas tombée enceinte et j’ai découvert pourquoi, alors maintenant je sais quoi faire et comment les choses vont se passer. C’est pourquoi je suis très sérieux à l’idée de suspendre ce projet jusqu’à l’année prochaine pour tout donner.

Mais j’ai l’intention de rester à l’écart du crime après 2024. Mon cheminement de carrière idéal implique une sorte de sport, qu’il s’agisse de gestion d’athlètes dans une entreprise d’équipement sportif ou de pure production d’événements. En fin de compte, il y a toujours de nouveaux obstacles à surmonter.

Dimanche prochain, les choses vont devenir sérieuses pour beaucoup d’athlètes tricolores. Du côté de Budapest, la série du 400 mètres haies est très attendue. Wilfried Happio, candidat au podium, est “sur le pont” tout comme Ludvy Vaillant. Wilhem Belocian, Just Kwaou-Mathey et Sasha Zhoya devront plus tard négocier habilement la série des 110 m haies.

Le relais heptathlon féminin avec Léonie Cambours, Esther Condé-Turpin et Auriana Lazraq-Khlass sera l’événement principal de la journée. Amandine Brossier tentera un balayage sans faute au 400 mètres.

Afin de rallier les troupes pour l’effort final, Mélina Robert-Michon participera à de nouveaux Mondiaux lors de la ronde de qualification de l’album. Agathe Guillemot tentera de poursuivre l’aventure sur les 1500m de son côté.

Le Judo Club Trégor de Lannion. En chanbara, Sébastien Bordet s’est classé troisième aux Championnats d’Europe de kodachi et de nito, a remporté le grand championnat et a été nommé meilleur cadet de France au mois de novembre. Puis champion de France de kodachi (petite épée) en avril. Plus tard, il se classe troisième au Tournoi des Grands Champions, qui oppose les vainqueurs de différentes armes.

Le canoéiste olympique de Lannion, Sébastien Combot, a concouru à Rio. Il s’est classé huitième au classement général, se qualifiant ainsi pour la finale de ces compétitions olympiques. En individuel, il s’est classé septième aux Championnats d’Europe, tandis que son équipe s’est classée deuxième. Et il réalise une belle performance lors de la Coupe du Monde à Pau, où il se classe troisième.

Notre sport est à 95 pour cent mental, et il m’a fallu trop de temps pour m’en rendre compte. Si vous ne le ressentez pas mentalement, il est préférable d’être hyper-physique pour ne pas vous tromper.

Maintenant, j’hésite encore à faire appel à un psychologue et à un entraîneur de jeux mentaux, car ce sont deux services très distincts. J’avais l’habitude de vomir de l’escrima et de pleurer après chaque entraînement pendant mon entraînement à Rio, et je me suis finalement demandé pourquoi je faisais cela.

Et je ressens ce progrès chaque jour. En raison d’une blessure récente, je ne pourrai plus concourir avant l’année suivante. Ma vie ne s’est pas effondrée depuis mon opération en janvier 2023 ; en fait, j’ai accepté ma blessure comme un nouveau défi. Après 10 ans dans le top 16 mondial, je recommence désormais à zéro et je ne serai pas classé.

Oh, mais c’est ce qui me motive ! J’ai été complaisant pendant de nombreuses années, mais maintenant je veux prouver que le fait d’être blessé n’est pas la seule raison pour renoncer à essayer de revenir à l’or.

Melina Robert Pichon Age

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Comment sentez-vous que vous êtes traité différemment de vos homologues masculins ? J’aimerais attirer l’attention sur un changement dès le départ. Je pense que la Coupe du monde féminine 2019 en France a contribué à attirer davantage l’attention sur le sport féminin, et la présence de femmes à des postes de direction au sein des organisations sportives est une preuve de progrès.

Il en va de même dans le journalisme sportif ; de plus en plus de femmes se lancent dans ce domaine. Ces ajustements sont très utiles. Même si nous gagnions toutes les compétitions du monde, un homme attirerait toujours plus d’attention que nous.

Cependant, malgré des performances comparables en 2023, nous ne sommes pas couverts par les médias dans la même mesure ni de la même manière que les athlètes. Même si nous gagnions toutes les compétitions du monde, un homme attirerait toujours plus d’attention que nous.

Il y aura des moments où les femmes donneront la priorité à leur apparence plutôt qu’à l’efficacité de quelque chose. De nombreux militants exceptionnels restent inaperçus, alors qu’ils méritent une plus grande reconnaissance.

Même s’il n’y a peut-être pas beaucoup de différence en termes de prix en argent, il existe encore des variations notables dans le jeu. Une femme ne peut pas agir de la même manière qu’un homme en présence d’un arbitre ; l’homme grimpera sur la potence et lui criera dessus d’en haut. Ce n’est pas le moment pour nous d’être évasifs.

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“Nous faisons à peu près tous le même travail”, a déclaré Iga Swiatek, la numéro un mondiale, en plaidant pour un dopage égal entre les joueurs féminins et masculins. Tu as raison; Les écrans JO sont dans une catégorie à part. Comment gérer la pression quand ils sont nouvellement médiatisés et que les caméras du monde entier se tournent subtilement vers eux pendant un mois ?

Il n’est pas courant de s’adresser aux caméras. Quand je perds un match à Rio, je dois aller parler aux médias. Cependant, je ne suis pas intéressé à expliquer la justification de ce commentaire, notamment parce que je n’ai aucune idée de la façon dont les choses se sont déroulées.

Et puis il faut ajouter le fait de parler anglais, ce qui est beaucoup plus difficile. Je n’oublierai jamais cette défaite écrasante et les années qui ont suivi. Je pleurais contre les barrières de sécurité tandis que les journalistes penchaient leurs micros au-dessus de ma tête pour obtenir des réponses. À un moment donné, j’ai crié « stop ».

Nous organisons des conférences de presse à l’avance et sommes souvent mieux préparés que par le passé. Et à Tokyo, tout était géré numériquement, donc les choses se sont déroulées plus facilement. Mais il y a un sérieux manque de formation médiatique dans notre sport, même s’il rapporte un grand nombre de médailles. Pression pour avoir un bébé entre les éditions des Jeux Olympiques

Pour les athlètes qui espèrent fonder une famille, tenter de concevoir entre deux Jeux Olympiques est une course contre la montre. Vous aviez déjà prévu de vous absenter du travail pour fonder une famille après Tokyo.

L’année dernière à la même époque, vous disiez à un Parisien que “ce ne s’est pas passé comme prévu”. Comment avez-vous traversé cette période difficile et qu’est-ce qui vous a poussé à briser le silence sur les athlètes qui ne peuvent pas avoir d’enfants ?

Le fait que je ne sois tombée enceinte qu’à Paris n’est plus une honte pour moi. Il faut du temps, peut-être beaucoup de temps, pour faire un enfant. Et quand on est sportif, on n’a pas ce temps-là ; vous êtes régi par des délais ; tu te dis des choses comme “si ça ne tombe pas là, il faut repousser”, et ainsi de suite.

Toutefois, la question du congé maternité dans le sport d’élite n’est pas encore résolue. Sarah (Ourahmoune), Mélina (Robert-Pichon), Laura (Flessel), etc. ne sont que quelques exemples. Elles ont prouvé qu’il était possible de revenir au très haut niveau après une grossesse, mais elles ont dû se battre seules, sans le soutien des Fédérations, et avec moins de sponsors.

En raison de la croyance de longue date selon laquelle une fois que vous êtes tombée enceinte, votre vie était finie. Alors nous réessayons, mais parfois nous n’arrivons tout simplement pas à tomber enceinte, peu importe tous nos efforts. Il y a eu un certain changement de mentalité, mais le suivi reste difficile.

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