Maud Ventura Parents – Maud Ventura, 28 ans, vit à Paris. Elle est retournée à France Inter après avoir terminé sa formation de normalienne et être diplômée d’HEC. Elle est actuellement la meilleure rédactrice de podcasts du réseau pour NRJ. Elle explore les nuances de l’amour romantique dans son premier roman, Mon mari, et son podcast à succès, Lalala.
Les fleurs bleues ont pris en compte des thèmes culturels plus larges, tels que l’égalité des sexes, lorsqu’ils parlent d’amour. Les conversations concernant la sociologie et l’éducation ont tendance à surgir lorsque les jeunes sont présents. Même les neurosciences bénéficient d’une couverture approfondie. Sur le plan physique, comment et pourquoi cela se produit-il ?
L’amour de mon mari peut être considéré comme une forme d’esclavage. Elle réfute la thèse de son livre selon laquelle l’amour est toujours éloignement. Je pense que l’égalité peut émerger d’un lieu d’amour. C’est un havre de confiance et de satisfaction où tout le monde en profite. Malgré le thème central du livre, l’amour intense, l’avenir des protagonistes n’est jamais assuré.
Quand je me sens comme ça, c’est comme si je retombais amoureux et j’attends avec impatience un message de ma nouvelle chérie. Il y a une personne qui contrôle tout ce qui nous arrive. Il est possible que l’amour, ou du moins une émotion intense, puisse nous pousser à agir de manière irrationnelle.
En fait, on pourrait appeler ça une obsession. Le protagoniste apprend à associer des couleurs spécifiques à des sentiments. Par exemple, le lundi est bleu pour signifier un sentiment de calme et de stabilité. L’écrivain décrit la fixation du personnage.
Tout se passe en l’espace d’une semaine. Chaque jour est un nouveau chapitre coloré. Grâce à une introspection ciblée, je suis capable de donner cela à mon personnage. Cette dame pense de manière critique à tout ce qu’elle vit. Cela m’a permis de compléter les coloriages de chaque chapitre.
Les jours de semaine peuvent être fastidieux, mais ajouter des touches de couleur ici et là peut aider à briser la monotonie. C’est comme si chaque épisode était tourné par un réalisateur différent.
C’est ce que nous appelons un “roman d’indice”, ce qui signifie que la réponse à la question de la couleur est révélée à la fin de l’histoire. Aucun nom n’est fourni pour les membres de la famille présentés dans l’histoire. Le nom de la nounou, Zoé, est tiré du nom de la meilleure amie de l’auteur. Les autres membres de la distribution ont également des noms.
Selon Maud Ventura, le fait que ces personnes soient anonymes est ce qui les rend éternelles et accessibles. Je dois continuer à me dire que Sylvie n’est pas synonyme de Chloé. Le cadre et les événements sont d’époques différentes.
La pochette donne même l’impression d’avoir été réalisée dans les années 50. Il n’est pas forcément évident que l’histoire se déroule au XXIe siècle simplement parce que le protagoniste du roman utilise un smartphone. Cependant, nous n’avons ni lieu, ni époque, ni nom. J’essayais de me plonger dans le récit. L’histoire peut avoir eu lieu 50 ans dans le passé ou dans un futur lointain.
Mon conjoint et moi utilisons un nom que je ne vous ai pas encore dit. Vous pouvez le comprendre à l’aide des conseils fournis dans le livre. Tous les petits personnages portent le nom de personnes que je connais personnellement. Le protagoniste détient plusieurs passeports, dont l’un est un “passeport disciplinaire”. Elle pourrait faire semblant de ne pas entendre le téléphone sonner ou retarder d’y répondre si son mari ne lui tenait pas la main lors de leur récente sortie au cinéma.
Tout cela est basé sur de vraies émotions qui ont été amplifiées pour l’effet. En vérité, je n’ai pas d’antécédents d’activités criminelles ou de problèmes disciplinaires. Malheureusement, le partenariat est souvent un champ de bataille où un partenaire inflige une punition à l’autre. Certains criminels ont une endurance incroyable. Cela peut être démontré avec le passeport.
Le système correctionnel actuel est pour moi une grande source de motivation. Le système juridique impose des sanctions différentes pour différents crimes. Dans mon esprit, les deux doivent aller de pair.
La haute position sociale du héros est constamment évoquée comme pour prouver sa valeur. Comme la condition sociale est souvent passée sous silence dans les romans d’amour, j’ai pensé qu’il était important d’en parler ici. Dans une relation amoureuse, c’est crucial. Ce personnage n’a presque aucune confiance en elle. Cette femme psychopathe est terriblement impuissante.
Il y a eu une panne à l’origine de tout cela, et maintenant elle mûrit dans un environnement inconnu. Elle se souvient de l’introduction inconfortable de ses parents aisés. Elle a acquis un livre sur les bonnes manières et en a pris des notes détaillées, trahissant ses insécurités.
Ses enchevêtrements avec d’autres femmes sont complexes. Ni les hommes ni les femmes ne l’ont acceptée comme amie. Elle est seule mais est consciente des rivaux dans son domaine. Dans le prologue du roman, on apprend l’histoire d’une femme entièrement dévouée à son mari.
Les enfants représentaient une part importante des questions que j’ai répondues. Quel genre de mamans serions-nous si nous ne vivions que pour nos partenaires ? Elle accorde plus d’importance à l’amour passionné qu’à l’amitié platonique.
Je ne voulais pas que l’état civil de mon protagoniste soit au centre de l’histoire. Elle a deux enfants, une carrière florissante, des amitiés solidaires et une passion pour l’athlétisme. Elle n’aurait pas pu continuer sans lui.
Quel genre de mère pourrais-je être ? En tant qu'”accro à l’amour” autoproclamé, j’ai longtemps réfléchi à cette question. Une nouvelle connaissance à moi et moi en avons parlé. Elle m’a confié qu’elle et son frère voyaient à peine l’un ou l’autre de leurs parents car ils étaient toujours occupés à s’embrasser.
La culpabilité qu’il ressentait d’avoir trompé sa mère l’a poussé à faire amende honorable de toutes les manières possibles. Pendant que les enfants étaient distraits, elle leur expliqua comment protéger une citadelle.