Louisa Necib Et Son Mari – Donnez-moi la raison pour laquelle vous avez quitté la Real Sociedad. Après votre départ de votre dernier club formateur, Sochaux, en 2008, c’est ce club qui vous a offert une seconde chance…Très agréable. Cependant, je n’avais plus envie d’y rester.
La question a fini par me convaincre. J’avais été déçu par le résultat. Pour vous donner un exemple, je n’ai jamais compris pourquoi Philippe Montanier, qui en 2013 a aidé l’équipe à accéder à la Ligue des champions, retournait dans son casier après avoir effectué chaque arrêt.
Son remplaçant, Jagoba Arrasate, que je n’approuvais pas particulièrement, avait été écarté en août 2013 lors du match de barrage de Ligue des champions contre Lyon (2-0, 2-0 à la mi-temps à Gerland). A cause de sa méfiance, j’ai demandé un prêt à Majorque (D2) pour pouvoir disputer la Coupe du Monde 2014.
Montanier a-t-il eu un impact significatif sur votre évolution de carrière ? Chose sûre! J’ai fait mes débuts en Liga en septembre 2011 lorsqu’il m’a remplacé par mon idole, le FC Barcelone, dans les dernières minutes d’un match 2-2. J’ai pris un martelage.
Il insiste pour que je joue le prochain match à Séville, encore une fois positionné au centre droit. Il m’a fait confiance et m’a laissé jouer un peu. C’est un entraîneur fantastique, je dois le dire. Les raisons de la décision du club de l’exclure m’ont toujours laissé perplexe.
Quand Osasuna Pamplona vous a prêté en 2014-2015, vous êtes revenu. Avec ce deuxième prêt, quels sont vos projets ? Cet arrière gauche est un poste que je préfère ne plus occuper ! La raison pour laquelle j’ai accepté l’intérêt d’Osasuna pour mon site était pour pouvoir obtenir ce poste.
Excellent; J’approuve. Ce poste ne correspond pas à mes compétences. Centre droit, vous n’avez plus rien à faire. Peu importe si je peux y apporter mes compétences. En effet, depuis que j’ai commencé à jouer au football, j’ai alterné entre la défense et l’attaque.
Auriez-vous aimé passer plus de temps en Ligue 1 avec votre équipe de jeunes, Sochaux ? En un mot, oui. Sébastien Mérieux et Éric Hély comptaient parmi mes professeurs exceptionnels à Sochaux. Parmi les membres de cette grande génération, il y avait Martin, Butin, Nogueira, Privat, Peybernes, Duplus et bien d’autres encore.
L’incapacité de trouver un contrat est la principale raison pour laquelle j’ai quitté Sochaux. Quitter l’Espagne est une décision que je ne regretterai pas. J’ai ensuite joué au troisième niveau puis dans l’équipe première de la Real Sociedad, où j’ai progressé régulièrement.
J’ai perfectionné mes capacités tactiques et techniques en Espagne, où le niveau d’effort physique est moindre. Le travail du défenseur central est de bien lancer le ballon, pas de garder son équilibre.Vous n’êtes peut-être pas algérien d’origine, mais vous voyagez à travers l’Algérie.
Malgré la nomination de Rabah Madjer comme entraîneur principal à l’automne, les Fennecs traversent actuellement une mauvaise passe en raison de leur élimination en Coupe du Monde… Les entraîneurs suivants étaient présents depuis la Coupe du Monde de la FIFA 2014 au Brésil:
Gourcuff, Rajevac, Leekens, Alcaraz et Madjer (ndlr). Dans ce cas, plus de stabilité est requise. En un mot, les joueurs doivent également assumer une partie de la charge. La Russie pourrait être un bon endroit où aller. Le Nigeria devrait toutefois être qualifié. Notre attention devrait désormais se porter sur la CAN 2019.
Votre épouse, Louisa Necib, qui a pris sa retraite à l’âge de 29 ans après les Jeux olympiques d’été de 2016 à Rio, vous vous êtes mariée après les jeux. Je suis d’accord qu’elle est partie trop tôt, mais je respecte sa décision. Cela ne l’a pas empêché de jouer. Pourtant, elle aspire à sa présence. Elle compte sur moi pour naviguer dans la vie.
Quelle que soit notre réflexion sur le sujet, je peux vous garantir que discuter de football à la maison n’est pas une perte de temps. Nous terminons notre visite par quelques matchs. Nous lui parlerons ensuite. A Nîmes, elle passe chez moi. Et si elle souhaite recommencer cette expérience ? Ça ne fait aucune différence. Au contraire, ses intentions sont différentes.
Cet été, après les Jeux olympiques au Brésil (3-19 août), la milieu de terrain Louisa Necib prendra sa retraite. Elle joue pour les Bleues depuis 29 ans et a marqué 34 buts en 139 matches. Afin qu’elle puisse commencer une nouvelle vie avec son mari, qu’elle a épousé début juin.
Nous vous avons déposé à Saint-Tropez le 29 mai dernier, suite aux festivités de la Triple Couronne. Étant donné le changement brutal dans votre vie… Il s’est propagé comme une traînée de poudre. Je ne voulais pas en parler, mais j’ai vu que beaucoup d’autres le faisaient. Mon mariage avec le défenseur international algérien Liassine Cadamuro a eu lieu début juin. Un moment mystique s’est déroulé…
J’aurais dû l’exprimer plus tôt. J’aurais dû le faire.J’ai toujours été plutôt introverti. On pourrait dire que je suis prudent, mais lorsqu’il s’agit de ma vie privée, je préfère être qualifié de réservé. Je suis totalement transparent aujourd’hui. La vérité est que je suis mortifié.
Malgré notre désir irrésistible de partager notre joie et notre amour avec le monde, nous gardons le silence et nous confions à nos proches. Participer à des compétitions sportives de haut niveau, c’est risquer d’être exposé, et je le déteste pour cela. Personnellement, je préfère être seul et comprendre les choses.
Qui sait ce que l’avenir vous réserve ?
Mon entraînement pour les Jeux olympiques est en cours en ce moment. J’adorerais faire cette tournée etJ’en profiterais au maximum pour que je puisse m’en souvenir avec tendresse. C’est ma priorité absolue, mais je souhaite aussi continuer à m’amuser avec mon conjoint, mes enfants et ma sœur. Concernant mes projets après les Jeux olympiques, je suis à court de mots.
Liassine Cadamuro, aujourd’hui âgé de 29 ans, est de retour chez lui après près d’une décennie loin de la France et de Sochaux. L’été dernier, le défenseur international algérien avait été repéré à Nîmes. Il a beaucoup d’expérience en Espagne, a croisé la route de joueurs suisses, a participé à la Coupe du Monde en 2014 et à la CAN en 2017. En 2016, il s’est marié avec l’ancienne équipière olympique de Lyon Louisa Necib.
L’AC Ajaccio, hôte, occupe la quatrième place avec deux points, tandis que Nîmes est deuxième. La Ligue 1 est forcément présente dans toute conversation sur les Crocos, n’est-ce pas ? Le concours n’est pas encore terminé… C’est formidable qu’on en discute un peu. Nous aimerions tout gagner et nous sommes désormais à la deuxième place.
Néanmoins, un certain nombre de clubs peuvent se battre pour ou conserver une place en séries éliminatoires. Nîmes suit peu après. L’année dernière, l’équipe aurait peut-être pu grimper. La saison précédente, elle avait su tenir le coup malgré un retard de 10 points. Même si j’ai été absent ces deux dernières années, la complicité n’a fait que se renforcer.
En effet, Nîmes est une véritable métropole du football… Je crois que c’est exact. L’équipe et ses fans sont inséparables. Le championnat de Ligue 1 doit être reconquis, selon des supporters exigeants. Même si notre effectif manque peut-être de la puissance de stars d’équipes comme Lorient, Reims, Sochaux, Lens ou Nancy, nous avons toujours ce qu’il faut pour jouer un football passionnant grâce à notre solide éthique de travail et à la qualité de nos coéquipiers.
En raison de son budget inférieur à celui des autres principaux concurrents, Nîmes ne subit pas autant de pression. Cependant, nous sommes des professionnels très motivés.Bien sûr, pourquoi étiez-vous à Nîmes ? Un groupe de dirigeants nîmois m’a contacté lorsque j’ai rejoint le Servette Genève il y a un peu plus de deux ans.
Néanmoins, j’avais récemment communiqué avec Servette. Lorsque Nîmes m’a recontacté pendant le marché d’été, j’ai informé les cadres suisses que je souhaitais partir. Je ne voulais pas rester séparé de ma femme française, Louisa Necib, pendant encore un an en raison de certaines préoccupations personnelles. Nîmes espérait que je vienne pour le bien de ma carrière sportive.
Quelqu’un a évoqué Nîmes. Nous faisons appel au Servette de Genève. À votre arrivée, ce club de football suisse de renom se lancera dans le troisième niveau début 2015. Personne n’avait prévu votre présence à ce niveau… Mon emploi à la Real Sociedad venait de prendre fin.
A cause de mes blessures, qui m’empêchaient de jouer au plus haut niveau, j’avais déjà entendu des rumeurs selon lesquelles j’avais signé avec le Servette en D3. De toute évidence, c’était incorrect.En effet, c’était inattendu par la D3 suisse. Mais ce n’est pas n’importe quel vieux club, c’est le Servette. Pour les Suisses, c’est important.
Les aspirations à reconquérir le statut d’élite sont présentes, tout comme la scène, l’architecture, le public et bien plus encore. De graves problèmes financiers et, par conséquent, sportifs ont assailli le club ces dernières années. Ils voulaient que j’y aille, alors je l’ai fait.
Certes, c’était difficile. Cela s’est avéré pour le mieux, même si mes revenus étaient inférieurs à ceux d’Espagne et mes performances sportives en baisse. J’ai donc participé à une poignée de matchs de Division 3, parfois sur un gazon un peu plus haut dans des salles un peu plus petites. Le jour du match, le trajet en bus durait quatre ou cinq heures.
Même lors des voyages à travers le pays, il y avait une véritable équipe d’amis, un staff technique exceptionnel, d’excellents managers et des supporters encourageants qui étaient à mes côtés à chaque étape, donc je n’ai que des souvenirs positifs de cette expérience.
Je pensais que c’était amusant, et ils sont en Ligue 2 maintenant. L’étape suivante consistait à accorder l’accès à la Super League.La milieu de terrain bleue Louisa Necib, 29 ans, 139 sélections et 34 buts, a annoncé qu’elle prendrait sa retraite cet été après les Jeux olympiques au Brésil (3-19 août).
Elle pourrait ainsi commencer sa nouvelle vie d’épouse et de mère aux côtés de l’homme qu’elle a épousé début juin.Nous vous avons quitté à Saint-Tropez lors de la célébration du triplé lyonnais le 29 mai dernier. Depuis, les choses ont changé dans votre vie…
Cela s’est propagé comme une traînée de poudre. J’ai remarqué qu’il y avait beaucoup d’écrits à ce sujet, même si j’ai préféré ne pas le faire. Mon mariage avec le défenseur international algérien Liassine Cadamuro a eu lieu début juin. La scène était tout simplement époustouflante…
Nous aurions dû en parler plus tôt, pourquoi pas ?
Être silencieux a toujours été mon type de personnalité. Je suppose que c’est plus réservé lorsqu’il s’agit de ma vie personnelle, mais on peut quand même parler de timidité. Je suis totalement transparent aujourd’hui. Je suis vraiment satisfait.
Plutôt que de le crier sur tous les toits, lorsque nous sommes fous de joie et amoureux, nous nous confions à nos proches et leur faisons savoir ce que nous ressentons. L’inconvénient d’être un bon athlète est d’être exposé, ce que je n’aime pas. Habituellement, je préfère être seul et fairemon propre truc.
Où se situe votre avenir ?En ce moment, j’essaie de me préparer pour les Jeux olympiques. J’adorerais faire partie du tournoi le plus mémorable de tous les temps et avoir la chance de concourir au plus haut niveau. Je me concentre là-dessus, mais je veux aussi continuer à profiter de la vie avec mon conjoint et nos familles. Quant à mes projets après les Jeux olympiques, je suis à court de mots.
Donc tu es hors jeu maintenant ?Non. Après les Jeux, je prendrai ma retraite. J’ai pris mes propres décisions dans la vie.”Une mère et une sportive ? Ce n’est pas possible, à mon avis.”La date de votre décision est inconnue.
J’ai sauté sur l’occasion au moment où j’ai réalisé que je ne parvenais pas à équilibrer ma vie personnelle et sportive. Mon métier a été formidable, mais si je devais choisir entre lui et ma merveilleuse carrière, je choisirais mon conjoint chaque jour. Il y a beaucoup de gens heureux qui entretiennent des relations à distance.
La vie ne me semble pas ainsi. Je n’ai jamais eu l’intention de me voir de temps en temps lorsque je me suis engagé à me marier. Je ne peux m’empêcher d’être proche de lui à tout moment, et il me rend la pareille. Ce n’est pas à vingt-trois ans que je me suis marié ; J’ai maintenant vingt-neuf ans.
C’était le moment idéal pour ma carrière et j’ai vécu des expériences incroyables.Parmi tous les souvenirs, lequel sera le plus beau ?En publier un serait trop de travail. (Minute de calme.) Mon mariage est l’événement le plus mémorable de ma vie.
“Je ne peux m’empêcher de rire.” C’est la plus belle conclusion de Lyon. J’espérais le meilleur. J’ai besoin d’une médaille aux Jeux olympiques si je veux rêver de quelque chose de mieux.Vous avez trente ans. Quelle était l’importance du désir de devenir mère dans vos pensées ?
En un mot, oui. Pour une raison quelconque, j’ai toujours eu ce fantasme de devenir une femme à un âge respectable. Après cela, nous n’avons aucune idée de ce qui constitue la vie. Peu importe tous nos efforts, nos désirs ne sont pas toujours exaucés. Même lorsque nous élaborons des plans, nous ne les réalisons pas toujours.
Peut-être pas du tout. Ces portes m’ont été ouvertes aujourd’hui par mon destin. Cela me fait vraiment plaisir.Le sujet de la maternité est-il encore considéré comme tabou dans le football féminin et dans d’autres formes de sport féminin ?
Rien n’est tabou chez moi, à moins bien sûr qu’on ne puisse pas être à la fois mère et fan de sport. Même si les perspectives et les expériences des gens sont différentes dans d’autres pays, certains y parviennent. Être à la fois papa et sportif est une bénédiction pour les hommes, mais un véritable défi pour les femmes.