Hanna Assouline Origine

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Hanna Assouline Origine
Hanna Assouline Origine

Hanna Assouline Origine – A trente ans, la documentariste Hanna Assouline expose avec fierté son héritage marocain et algérien et l’a même placé au centre de son travail. Hanna Assouline entretient des liens étroits avec le Maroc, pays de naissance de son père, et revient récemment d’un voyage là-bas au cours duquel elle a joué un rôle central dans.

l’organisation d’un rassemblement de femmes de nombreuses cultures et confessions appelé Les Guerrières de la Paix. Dans cet épisode de « La vérité si je mens plus », elle révèle les multiples façons dont son origine juive en territoire arabe alimente son dévouement.

Lorsque cela est possible, sans recourir aux clichés, le podcast La Vérité si je mens plus explore les complexités des identités sépharades. Elisa Azogui-Burlac et Myriam Levain reçoivent des invités de la communauté juive d’Afrique du Nord qui souhaitent partager leurs histoires et mettre en lumière cette histoire passionnante mais largement méconnue. Milim et RCJ ont collaboré sur un podcast. Sarah Perez, surnommée Sharouh, est créditée pour les morceaux.

Une série disponible sur le site du RCJ ainsi que sur Deezer, Spotify et Apple Podcast.

ENTRETENIEN. Hanna Assouline amplifie les voix des femmes qui luttent pour la paix.Le 15 juin 2023, le deuxième Forum annuel des Femmes pour la Paix se tiendra à Paris à l’Institut du Monde Arabe. Des dizaines de femmes, dont l’homonyme et homonyme de l’organisation, Hanna Assouline, prendront la parole pour diffuser un message de paix et d’indépendance.

Hanna Assouline est photographe, journaliste et cinéaste qui a également fondé l’organisation Les Guerrières de la Paix. Elle prévoit d’accueillir le deuxième Forum mondial annuel des femmes pour la paix le 15 juin à l’Institut du monde arabe à Paris. L’objectif, dit-elle, est de garantir que « les femmes puissent avoir plus d’influence dans les débats internationaux ». Entretien.

Vous êtes responsable de la coordination de la Conférence internationale des femmes pour la paix. Quel est le problème ici ? La première rencontre a eu lieu en mars à Essaouira, au Maroc, et la seconde se tient à l’Institut du monde arabe à Paris.

L’objectif est d’attirer l’attention sur les efforts et les sacrifices des femmes du monde entier qui travaillent sans relâche pour promouvoir la paix entre diverses cultures et ethnies. Des femmes du monde entier, notamment de Palestine, du Sénégal, de Russie, d’Ukraine, du Rwanda et d’Israël, partageront leurs expériences lors du Forum.

Se sentent-ils exclus des discussions mondiales ?

Les femmes sont touchées de manière disproportionnée par la violence de la guerre puisqu’elles sont en première ligne. Alors que les hommes sont censés prendre les devants, les femmes sont généralement reléguées à des rôles de soutien.

Nous espérons que ce Forum contribuera à redonner aux femmes la place qui leur revient à la table des négociations, non pas parce que nous souhaitons les faire jouer le rôle de victimes, mais parce que leurs opinions comptent et qu’elles peuvent détenir la clé d’une résolution pacifique de questions politiques et sociales épineuses.

C’est-à-dire?

L’histoire de deux mères sera partagée. Il y a un Palestinien et un Israélien. Le conflit israélo-palestinien a coûté la vie à leurs deux fils. Ils ont parfaitement le droit de s’enfermer dans la haine ou dans les représailles, mais au lieu de cela, ils mènent la charge en encourageant la communication entre les deux groupes. Il n’y a pas beaucoup de précédents à ce sujet. Les femmes en ont le potentiel.

À la suite de la Journée internationale de la femme, un nouveau mouvement pacifiste a commencé.

Il y avait probablement une douzaine de femmes impliquées lorsque l’idée a été conçue. Un groupe de femmes qui, inspirées par le travail de la documentariste Hanna Assouline, ont mis de côté leurs différences pour œuvrer vers un objectif commun d’unité et d’harmonie.

Sous la bannière des Guerriers de la Paix, ainsi baptisés d’après un documentaire d’Hanna Assouline de 2018, ils viennent de publier un manifeste (que vous pouvez lire en intégralité en bas de cet article) et mettent en œuvre leur plan d’attaque dans l’espoir de renouer le dialogue entre les femmes et de faire entendre leur voix auprès du grand public.

Pour commencer, d’où est venue l’idée de cette entreprise ?

Pour le livre d’Hanna Assouline, voir : Nous, les femmes, nous réunissons pour discuter de cette question depuis la parution l’année dernière d’un article dans Le Monde sur la manière d’éviter que le conflit israélo-palestinien ne s’étende à la France.

Il y a beaucoup de femmes dans la profession, des militantes féministes, des éducatrices, etc., et nos parcours sont très variés. En cette période électorale, alors que la polarisation semble être à son paroxysme, nous nous sommes senties obligées d’assumer notre rôle de femmes et de faire entendre une voix différente, à la fois singulière et plurielle dans son acceptation du désaccord et de l’incertitude.

C’est-à-dire?

À l’heure où chacun s’accroche obstinément à ses convictions et où parler avec l’autre est considéré comme un compromis, nous soutenons l’idée de construire des ponts et un lieu viable d’échanges entre des gens qui ne se parlent plus et ne se rencontrent plus.

Alors, quels sont exactement ses objectifs fondamentaux ?

Nous travaillons à identifier nos principes communs et à bâtir sur notre rejet commun du sectarisme dans untoutes ses formes, y compris l’antisémitisme, le racisme et l’homophobie. Au sein de chaque conflit, il existe des schismes profonds et de plus en plus sanglants entre différents courants.

Hanna Assouline Origine

Ce que nous proposons n’est pas nécessairement de trouver un terrain d’entente sur toutes ces questions qui nous séparent, mais plutôt la perspective d’un discours dont le potentiel est déjà grand compte tenu de l’état actuel des choses. C’est seulement via ce type de conversation qu’un terrain d’entente pourra commencer à se former.

De quelles manières concrètes envisagez-vous de structurer cette conversation ?

Plusieurs fronts seront attaqués dans ce plan. D’abord sur les plateformes fondatrices que sont les réseaux sociaux, à travers l’éducation et la « propagande de paix », en mettant l’accent sur les projets qui nous rassemblent plutôt que sur les combats qui nous divisent.

Nous souhaitons également attirer l’attention sur les innombrables femmes méconnues qui travaillent sans relâche dans les coulisses pour rendre le monde meilleur, mais qui sont rarement reconnues pour leurs efforts. Nous sommes déjà nombreux à être engagés sur le terrain, notamment auprès des jeunes, et nous aimerions y mettre nos compétences.

L’objectif est d’organiser des opportunités d’interaction entre les femmes de différentes régions et cultures. Nous espérons également offrir une plateforme à ceux qui peuvent se sentir marginalisés ou seuls en raison de leur incapacité à s’identifier pleinement aux idéaux de ceux qui les entourent. En d’autres termes, il exprime une perspective plus nuancée que celle généralement entendue dans le discours public.

Dans quel but encouragez-vous cette rivalité entre femmes ?

Nous pensons que les femmes sont plus ancrées dans le concret, la responsabilité et la réalité, sans tomber dans un discours caricatural sur une sorte d’empathie ou de capacité de discussion que les hommes n’ont pas. Une fois que nous nous sommes ancrés dans la réalité et que nous nous sommes éloignés des grands discours idéologiques et des pièges conceptuels, nous voyons tout ce que nous partageons réellement.

Je veux savoir quelles sont les prochaines grandes étapes de votre mouvement.

Le 16 mars, nous organiserons une projection des Guerriers de la paix à l’Assemblée nationale, suivie d’une table ronde sur le rôle des femmes dans la résolution des conflits et la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. Nous travaillerons également avec le studio Dysturb sur une campagne d’affichage et mènerons des actions de terrain, notamment en communiquant sur les réseaux sociaux avec des photos de femmes que nous souhaitons valoriser.

En novembre 2018, deux militants du groupe SOS Racisme ont lancé le projet « Salam Shalom Salut », dans lequel une quinzaine de jeunes juifs et arabes partent sur les routes de France à la rencontre de leurs concitoyens.

Dan, Marouane, Elsa et Zakarya font partie des jeunes membres de ce groupe. Leur âge va des adolescents aux jeunes adultes. Depuis une décennie, les désastres qui frappent la France ont spécifiquement ciblé, amputé et divisé sa génération.

Des tragédies telles que les attentats du 13 novembre et le meurtre de Mireille Knoll ont été vécues par eux à un niveau personnel et unique en raison de leur origine culturelle. Nous assistons à leurs réunions à Nantes et en banlieue parisienne, où nous discutons ouvertement de tous les sujets controversés inscrits à leur ordre du jour.

Pour en savoir plus, visionnez la bande-annonce : Au fil des journées et des réunions, Dan et les autres sont obligés d’aborder des sujets arides comme la compétition de mémoire, le communautarisme, le racisme et l’antisémitisme, qui peuvent évoquer des souvenirs inconfortables et/ou le présent pour certains. . La méfiance et les tabous sont brisés par une discussion ouverte. Et maintenant c’est à leur tour de partager leurs réflexions.

Réalisateur Hanna Assouline, j’ai trois questions

Dans quel but « Notre tour » est-il utilisé comme titre ? Ces étudiants parcourent la France à la rencontre de leurs compatriotes. Ce titre y fait allusion, mais plus important encore, il symbolise la reprise par les jeunes d’aujourd’hui d’un mot qui leur a été retiré depuis trop longtemps.

Ces jeunes ne veulent plus que nous les représentions, surtout à la lumière des récents débats sur les politiques identitaires et les plateformes de médias sociaux. Ils font partie de cette génération méprisée mais qui a produit des esprits brillants et qui veut désormais se faire entendre.

Pour ceux d’entre nous qui ont subi une extrême adversité, que ce soit à cause de préjugés forts ou de la violence de certaines paroles, on s’est peut-être dit qu’il n’y avait plus vraiment d’espoir…. Une simple conversation entre deux individus, l’occasion de percevoir l’Autre, écouter ses blessures, ses doutes… peuvent du coup mettre à mal toutes les certitudes, comme on le voit dans ce film.

Le niveau d’ignorance collective que j’ai observé sur le tournage est ce qui m’a le plus frappé dans la réalisation de ce film. Ces jeunes Nantais qui affirment n’avoir jamais rencontré de juif ni même entendu le terme « juif » auparavant.

Il existe cependant un autre groupe d’adolescents de l’establishment religieux juif de Seine-Saint-Denis qui affirme n’avoir jamais rien vécu d’autre de leur communauté. Ce film fait cette remarque qui donne à réfléchir tout en attestant de l’importance cruciale du rétablissement des liens entre tous lesse jeunes Français.

Une chose que j’en ai apprise, c’est à quel point il est crucial de maintenir ces liens vivants et d’en construire de nouveaux entre les gens et leurs récits.

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