Gérald Darmanin Origine Arabe

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Gérald Darmanin Origine Arabe

Gérald Darmanin Origine Arabe – Gérald Darmanin : Je savais que c’était compliqué mais je ne savais pas à quel point ça deviendrait compliqué. La majorité du casting ne s’entend pas. Un autre défi pour le ministre de l’Intérieur est de traiter avec des personnes qui refusent de communiquer entre elles, qui ne veulent même pas être dans la même pièce, et qui au contraire parlent dans des communiqués soudains en s’accusant mutuellement de choses dont je ne comprends pas toujours comprendre le début ou la fin.

C’est frustrant de voir une telle désunion entre les musulmans français. Je pense que les mondes juif, catholique et protestant ont tous leur part de problèmes, mais lorsqu’il s’agit de traiter avec le gouvernement, ces groupes mettent leurs différences de côté et travaillent ensemble, privilégiant le consensus et honorant leurs accords les uns avec les autres. Aucun des représentants musulmans que j’ai vus jusqu’à présent ne correspond à cette description.

Ils ont tous des qualités intellectuelles et humaines fascinantes. Certains d’entre eux sont des personnes authentiques avec qui je pourrais avoir une conversation ouverte sur n’importe quoi. En tant que groupe, cependant, ils sont incapables de construire cette unité.

Cela demande donc un supplément d’énergie de l’État qui n’est pas réparti de manière optimale, étant donné que d’autres ont le droit de croire que l’État se préoccupe de tout sans se préoccuper de tout, mais se préoccupe de beaucoup puisque les musulmans ne sont pas unis . Ce ne sont pas vraiment des questions fondamentales dont j’aimerais discuter. Avoir des partenaires de conversation est encore plus difficile.

Gérald Darmanin : C’est difficile à dire car ils ont chacun eu leur chemin à travers des époques et des univers différents. Il n’y a pas eu d’ISIS ou d’Al-Qaïda, pas de déstabilisation des nations arabes, pas d’attaques. Cela rend la comparaison directe extrêmement difficile.

Mon expérience de maire d’une ville populaire (Tourcoing, ndlr) avec autant de mosquées que d’églises et une importante population musulmane installée dans le quartier depuis des décennies me fait croire que le fait qu’un fils de musulman serve au ministère de l’Intérieur depuis la première fois se prête à une compréhension plus émotionnelle, peut-être plus passionnée, du problème.

J’ai la chance d’apprécier les défis du terrain. Évidemment, je n’ai pas une compréhension superficielle des musulmans. Je viens d’un pays et cela a fait une différence dans la façon dont j’ai choisi de vivre ma vie. Ceux que vous avez nommés étaient des responsables gouvernementaux de haut rang qui étaient impliqués dans la guerre d’Algérie, avaient des liens avec certains États du Maghreb et traitaient parfois avec des musulmans à un niveau plus institutionnel que personnel parce qu’ils ne connaissaient personnellement aucun musulman. Ainsi, à mon avis, l’expérience individuelle est plus cruciale.

Est-ce quelque chose que vous trouvez utile lorsque vous parlez aux gens, en particulier aux responsables des mosquées ?M. Gérald Darmanin : Oui et non. C’est un plus car je n’ai pas à me pencher sur mes notes à chaque fois que quelqu’un aborde le sujet des places musulmanes pour comprendre ce qui ne fonctionnera pas. Des gens se sont attaqués à mon histoire familiale. Les Marocains comme les Algériens prétendent que mon grand-père a choisi la France pour des raisons politiques.

Un sentiment de passion et d’affection s’est enfin fait jour en moi. Je suis d’accord qu’il y a trop de sentiments impliqués. Les pays de la Tunisie, du Maroc et de l’Algérie occupent une place particulière dans mon cœur. Dans chacune de ces nations, j’ai été chaleureusement accueilli.

J’ai un penchant sans vergogne pour le Maghreb. Je ne pense pas m’être jamais senti plus chez moi, ce qui rend les choses encore plus difficiles. On semble oublier que je suis avant tout un ministre français et que je ne dépends pas entièrement de mon milieu familial.

Le président Emmanuel Macron entamera jeudi 25 août une visite d’Etat en Algérie. Gérald Darmanin, le ministre français de l’intérieur, dont le grand-père était africain, se tenait à ses côtés.A partir du jeudi 25 août, le président de la République, Emmanuel Macron, sera accompagné dans son déplacement officiel en Algérie par le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.

Un voyage qui, espérons-le, apaisera les tensions entre les deux pays qui se sont accumulées au cours des derniers mois, notamment à propos du passé colonial et des restrictions de visa. La personnalité politique avait déjà tweeté sur son “grand honneur” lors de sa nomination au siège de Beauvau en juillet 2020, se présentant comme le “petit-fils d’immigré”.

Être nommé ministre de l’Intérieur de notre grand pays est un grand honneur pour le fils d’immigré que je suis. En réalité, il fait allusion à son propre grand-père, Moussa Ouakid, un tireur d’élite malien enrôlé dans l’armée française. Ses parents l’ont honoré en lui donnant le nom de Moussa en hommage à lui.

Un homme très courageux

Après avoir quitté son Algérie natale à l’âge de 15 ans, Moussa Ouakid décide de s’enrôler dans les forces du général de Gaulle pendant la Seconde Guerre mondiale. Vous pouvez lire comment 15 Nord-Africains sont entrés directement dans le combat sous la direction du juge-avocat de l’armée française et chef de section Ouakid Moussa dans la version contemporaine du journal local.

C’est un prisonnier de guerre qui a récemment rejoint la résistance. Quelques années plus tard, il rencontre sa future épouse, Andréa Plumecocq, à Saint-Amand. Le couple s’installe à Saint-Amand et ouvre un café lorsque la guerre d’Algérie éclate.

L’actualité locale de l’époque rapporte que Moussa prend la décision de “rester fidèle à une France qui ne s’arrête ni à Marseille ni à Ajaccio”. En fin de compte, il se consacrera à sa famille et aura une excellente réputation dans son quartier jusqu’au jour de sa mort. Saada, sa fille, disait dans les pages de L’Observateur : « Il était d’une douceur redoutable, on n’a jamais eu à se plaindre de lui, il n’a jamais manqué de rien.

Un instantané de famille du passé a été enfermé sur son compte Facebook. Une “pensée pour mon grand-père, l’adjudant-chef Moussa Ouakid, carabinier algérien”, raconte-t-on. Aujourd’hui, 15 août 2019, le gouvernement commémore le 75e anniversaire de l’opération Dragoon, qui a vu 120 000 soldats africains débarquer en Provence du 15 août au 11 septembre 1944.

Et le nouveau ministre de l’intérieur perpétue cet héritage africain, spécifiquement algérien. Après l’annonce du gouvernement, Gérald Darmanin a tweeté qu’il était “le petit fils d’immigré” et à quel point il était honoré qu’Emmanuel Macron l’ait nommé ministre de l’Intérieur.

Lors des questions sur les affaires courantes du gouvernement au Sénat, la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio (Les Républicains) a interrogé le nouveau ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur la stratégie du gouvernement pour lutter contre l’islam politique et le communautarisme. Gérald Darmanin, qui avait jusqu’alors évoqué “la lacité punitive”, lui rétorque.

Le ministre de l’Intérieur souligne une nouvelle fois la confiance que lui témoignent le chef de l’Etat et le Premier ministre. Ses objectifs sont de restaurer le sentiment de sécurité des citoyens français et d’aider les forces de l’ordre dans l’exercice de leurs fonctions. Le président de la République a chargé Gérald Darmanin de lutter contre ce qu’il appelle “l’indépendantisme”.

Lors des élections municipales, la sénatrice (LR) Jacqueline Eustache-Brinio a dénoncé “l’entrisme communautariste” et lui a demandé : “Dans cette France tolérante et inclusive, quelle voie allez-vous emprunter ?

Gérald Darmanin, le nouveau ministre français de l’intérieur, a parlé de son grand-père algérien, Moussa Ouakid, devant le Sénat. Un hommage « au modèle républicain dont il se veut l’incarnation », et un moyen pour le nouveau ministre d’assumer l’héritage algérien.

Suite à l’annonce du nouveau gouvernement, Gérald Darmanin a défrayé la chronique en publiant un tweet dans lequel il réfléchissait sur son identité de “petit-fils d’émigré” et exprimait sa gratitude à Emmanuel Macron pour l’honneur d’être nommé ministre de l’intérieur. Avec en légende “Pensée pour mon grand-père l’adjudant-chef Moussa Ouakid, tirailleur algérien”, un vieux portrait de famille du compte Facebook de Gérald Darmanin résume sa conviction.

Le nouveau ministre de l’Intérieur se veut dur sur la question de l’islamisme politique mais bute sur ses propos. Tout en expliquant qu’il était aussi ministre des Cultes, il a déclaré : “Oui, l’islam politique est un ennemi mortel de la République”. « Oui à la liberté religieuse ; non à la caricature ; non à l’islamisme politique.

Gérald Darmanin Origine Arabe

C’est aussi l’occasion pour lui de faire appel à son héritage. Il rejette les clichés fatigués et met plutôt l’accent sur l’importance des symboles républicains et nationaux pour tous les Français, quelle que soit leur religion ou leur origine ethnique.

M. Gérald Darmanin : Alors historiquement, il serait inapproprié de commenter. Mais un pionnier en la matière, assurément. C’est un moment décisif car c’est la première fois que nous entendons des mosquées et d’autres groupes qui ne se sentaient pas représentés auparavant.

Chacun sait que le manque de représentativité de la base du CFCM et le fait que plus de la moitié des mosquées de France sont indépendantes et ne sont membres d’aucune fédération sont deux des défauts majeurs de l’organisation, même si le CFCM a des aspects positifs. Lutter contre les ingérences extérieures et chercher à représenter l’islam dans toute sa diversité me paraît un objectif louable. Espérons que cela restera dans l’histoire.

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