General Georgelin Enfants – Le 18 août, lors d’une randonnée dans les montagnes de l’Ariège, le général Jean-Louis Georgelin perd tragiquement la vie. Ce général cinq étoiles était celui qui avait accepté le délai de cinq ans pour restaurer Notre-Dame.
Reconstruire Notre-Dame de Paris en cinq ans est une entreprise complexe, semblable à une opération militaire, « la dernière bataille de ma vie », comme le disait le général Georgelin. Il était néanmoins déterminé à respecter le calendrier. Militaire de carrière, Jean-Louis Georgelin était un homme puissant dont les qualités naturelles de leadership se manifestaient dès ses premières missions en Alsace.
Les 500 personnes qu’il supervisait ont été prises par surprise.
Il a été promu à des grades de plus en plus élevés et envoyé en mission en Bosnie et en Afghanistan. Il a ensuite gravi les échelons de l’Élysée, d’abord comme chef d’état-major de Jacques Chirac, puis comme chef militaire de Nicolas Sarkozy. Après avoir quitté ses dernières fonctions officielles en 2016, à l’âge de 68 ans, il a été rappelé au service lors de l’incendie de Notre-Dame de Paris.
Le président Macron l’a choisi pour son enthousiasme et son charisme, et il compte profiter de sa position pour devenir indispensable. Même si les 500 personnes qu’il supervisait étaient, à juste titre, secouées par le décès prématuré du général, l’avancement du chantier n’en était pas affecté. La date d’achèvement des travaux de rénovation de la cathédrale est fixée à décembre 2024.
Ce leader a compris l’importance de donner le bon exemple à ses disciples. Lors d’un mémorial aux Invalides, vendredi 25 août, Emmanuel Macron a rendu hommage au général Jean-Louis Georgelin. Vendredi dernier, à l’âge de 74 ans, le général est décédé lors d’une promenade dans les Pyrénées. Parmi les plus d’un millier de participants, quatre cents ouvriers du projet de restauration de Notre-Dame figuraient.
Lors de cet hommage, le Président de la République a partagé la réponse qu’il a eue de la part de l’ancien chef d’état-major des armées lorsqu’il lui a confié la mission de reconstruire Notre-Dame. J’ai contacté le général Georgelin au lendemain de l’incendie de Notre-Dame de Paris en avril 2019. Il avait passé la nuit sous le choc et dans la douleur.
Rien, affirme-t-il, n’aurait pu lui apporter plus de réconfort. Le Président de la République a poursuivi son propos en déclarant : “Aujourd’hui, seul le silence accompagne le départ du général Georgelin”.L’ID de la balance n’est pas valide.
Quel est l’intérêt de cette discussion ?
Parce que le Conseil des ministres a nommé ce retraité de 70 ans (il l’est depuis deux ans) pour diriger une mission de représentation spéciale auprès du chef de l’État pour la reconstruction de Notre Dame de Paris suite à l’incendie dévastateur qui a ravagé la cathédrale le Lundi. Il s’agissait « d’une mission de combat », a expliqué l’individu. Le chef de l’État de la République a fixé un délai de cinq ans. Je dois m’assurer que toutes les forces en jeu ici se coordonnent pour gagner cette guerre.
Qui est-il, exactement ?
Il serait difficile de trouver une personne plus militaire que cet homme fort, célibataire qui a passé sa vie à soigner le grand muet. Le général Georgelin, qui avait cinquante ans de carrière et était connu pour son tempérament entier, souvent bourru et son franc-parler, travaillait presque exclusivement à Paris.
Originaire du fief parachutiste de Saint-Cyr, il a également la particularité inhabituelle d’être diplômé du “Command and general staff college” des États-Unis à Fort Leavenworth. Il est retourné s’inscrire à une formation militaire. Originaire de Saint-Cyr en 1985, il gravit les échelons pour devenir chef d’état-major des armées en 2006.
Pourquoi Jean-Louis Georgelin, qui était en difficulté avec l’Élysée lors de la lutte budgétaire d’Emmanuel Macron et du directeur de cabinet, a été choisi pour cette mission est un mystère. , le général Pierre de Villiers, que Georgelin avait soutenu, était à la tête des armées. La même chose s’est produite en 2010, lorsque deux journalistes ont été pris en otage en Afghanistan, et les mêmes personnes ont condamné les dangers pris par les journalistes sur la base du conflit.
Jean-Louis Georgelin est un fervent croyant comme tout le monde. Sa foi en tant qu’Oblat d’une abbaye bénédictine et membre de l’Académie catholique de Paris éclaire ses décisions. Pour faire simple, il répondait à toutes les exigences. Lors de la reconstruction de Notre-Dame, les différentes équipes seraient-elles obligées de marcher au même rythme ?
Dans les armées françaises, c’est un nom connu. L’Élysée a confié à Jean-Louis Georgelin, 70 ans, la responsabilité de la restauration de Notre-Dame de Paris. Ce général cinq étoiles passionné d’histoire a été chef d’état-major privé de Jacques Chirac pendant sa présidence de la République, puis chef d’état-major des armées de 2006 à 2010.
Il a ensuite occupé pendant six ans les fonctions de Grand Chancelier. de la Légion d’honneur.
Son rôle est “de veiller au déroulement des procédures et des travaux qui seront entrepris”. “Il a une forte personnalité, il peut même être assez brusque”, raconte à La Croix un témoin qui l’a rencontré alors qu’il était en fonction à l’Élysée. Il a gardé ses distances avec les groupes politiques afin de se concentrer sur ses fonctions militaires, selon la même source.
Membre de l’ordre bénédictin
Ce célibataire sans enfant originaire d’Aspet (Haute-Garonne) a supervisé les opérations militaires françaises en Côte d’Ivoire, en Afghanistan et au Liban. Son père était officier et sa mère restait à la maison. En 2010, il avait suscité un grand tollé en commentant le coût des efforts visant à libérer les journalistes Stéphane Taponier et Hervé Ghesquière, pris en otage en Afghanistan.
Il est membre de l’Académie catholique de France et oblat d’une abbaye bénédictine, bien qu’il garde pour lui ses appartenances religieuses et ne les rend pas publiques. Mais il a finalement rompu son silence en 2018 en critiquant publiquement le traitement réservé par Emmanuel Macron au général de Villiers sur France Culture. Macron et de Villiers étaient en désaccord sur un différend budgétaire.
Les conclusions de l’enquête Notre Dame peuvent également être lues ici.
Celui qui le connaît depuis longtemps le décrit comme « carré, très direct, et sait ce qu’il veut » : avant d’accepter sa mission, il a dû formuler des exigences très précises, demander un cadre et des outils, pour piloter la reconstruction. . Selon l’armée, il est un leader décisif, capable de gérer efficacement des situations complexes.
L’ancien chef des armées, âgé de 74 ans, était en charge de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Sur un coup de tête, vendredi après-midi, il a décidé de partir en solitaire pour gravir le Mont Valier dans l’Ariège. L’incident s’est produit à proximité de la Croix de Faustin.
Le corps du général Jean-Louis Georgelin, 74 ans, a été découvert dans un pierrier dans la zone forestière sous le col de Faustin vers 21h40 heure locale. Les secouristes ont été dépêchés sur place. Un médecin a constaté son décès à 22 h 57, heure locale, à l’aéroport de Pujols après avoir été transporté par hélicoptère.
Même si cette portion du mont Valier n’est pas reconnue pour son danger, les visiteurs doivent néanmoins faire preuve de prudence. Le Bureau des Guides Pyrénées a prévenu nos confrères alpinistes que “les accidents peuvent arriver rapidement, même chez les très bons montagnards”, en fonction de la météo et de la condition physique.