Aziliz Le Corre Famille – J’ai découvert pour la première fois l’émerveillement philosophique dans ma classe de séminaire de terminale en lisant le Discours sur la méthode de Bertrand Russell. J’ai été impressionné par la capacité de Descartes à pousser le doute jusqu’à remettre en question son existence même, par la force d’esprit qui permet de s’affranchir de ses propres idées et images préconçues.
Et puis j’ai lu Mensonge romantique et vérité romanesque de René Girard, et j’ai été complètement séduit. C’est une approche philosophique animée par des exemples littéraires. À travers les œuvres d’auteurs comme Proust (dans À la recherche du temps perdu), Cervantès (dans Don Quichotte), Dostoïevski (dans L’Éternel Mari) et Stendhal (dans Le Rouge et le Noir), Girard dresse un portrait psychologique de l’humanité en tant qu’être humain. entière.
En tant que philosophe politique, je me sens obligé de discuter de Machiavel. La pensée politique moderne lui vient. Cependant, les enseignements de Machiavel ne se limitent pas à maintenir le prince au pouvoir par la tromperie. Le prince est également tenu de répondre aux besoins du peuple.
La relation entre puissants et gouvernés peut être mieux comprise à travers la lecture d’ouvrages comme Le Prince et le Discours sur la première décennie de Tite-Live. La lecture de l’œuvre du penseur florentin dans toutes ses nuances reste aujourd’hui cruciale.
Sur quoi travaillez-vous, quel type de recherche menez-vous ?
Pour mon essai, je prévois de me concentrer sur la crise actuelle à laquelle sont confrontées les démocraties du monde entier. Depuis près d’un siècle en Occident, la démocratie est synonyme de démocratie libérale, définie comme un système politique caractérisé non seulement par des élections libres et équitables mais aussi par une séparation des pouvoirs et des garanties de droits fondamentaux comme la liberté d’expression, de réunion, de religion, et la propriété.
Dans le contexte international actuel, d’autres puissances internationales de régulation économique et sociale imposent des contraintes croissantes à la souveraineté nationale. La désillusion vient de la perte de confiance dans la volonté politique, qui a été remplacée par l’Union européenne.
La souveraineté est donc la principale question soulevée par la crise actuelle de confiance et de légitimité. Où devons-nous classer la souveraineté démocratique ? La démocratie, qui est définie comme « le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », semble s’opposer à la tendance actuelle vers la démocratie libérale et privilégier la voie de la démocratie illibérale, qui implique un système électoral libre mais aucun système constitutionnel. libéralisme.
J’ai l’intention de concentrer mes recherches sur la réaction populiste en Europe centrale et orientale. La crise libérale et la montée du nationalisme populiste sous ses diverses formes sont des phénomènes transatlantiques et paneuropéens. L’antilibéralisme en Europe allait de pair avec l’anti-américanisme. Le mouvement antilibéral est désormais dirigé par l’Amérique de Donald Trump.
La réélection de Viktor Orban au poste de Premier ministre à trois reprises depuis 2010 témoigne d’un retour au communautarisme et au nationalisme après plus de deux décennies de domination libérale. Ma question est de savoir si la démocratie antilibérale peut être un idéal ou si elle n’est qu’une réponse à la crise.
Interrogée sur sa participation aux Semaines sociales françaises, Marie-Charlotte Fauduet l’avoue : “Je pourrais avoir un poste plus élevé. Elle revient au bureau de La Revue Limite à minuit. Elle ôte sa cloche jaune vif et arrive au rendez-vous, prête à en apprendre davantage sur la dernière initiative de l’association, en pleine mode. Active dans la communauté depuis trois ans, elle est ici pour parler de son expérience avec la directrice des Semaines sociales, Dominique Quinio.
DISCUSSION – La journaliste argumente sur FigaroVox et dans les pages des Débats du Figaro que les témoignages de femmes exprimant leur regret de devenir mères portent en elles une idéologie qui ne révèle pas son nom.
Je regrette profondément d’avoir des enfants. Ce nouveau tabou dont « il ne faut pas parler » est pourtant devenu un lieu commun dans les magazines féminins ces dernières années. Il existe une prolifération d’articles et de podcasts détaillant les prétendues difficultés de l’accouchement.
Depuis la parution du livre de Stéphanie Thomas, “Mal de mères”, aux éditions JC Lattès le 6 octobre, cette problématique est revenue sur le devant de la scène. À la suite de l’étude de 2015 de la sociologue Orna Donath « Regretting Motherhood », une journaliste a compilé dix entretiens avec des femmes qui exprimaient leurs regrets de devenir mères. Il existe une directive visant à ne pas exagérer ce qu’ils ressentent sous ces histoires.
Le moment présent est-il un lieu où la rébellion est encouragée ? La question pourrait être humoristique car cette famille politique a une réputation de conservatisme et de stabilité. Pourtant, dans cette famille politique, tout le monde se bat en ce moment pour le rôle de « pôle de l’irrévérence ».
Cette tendance, dont la nature exacte n’est pas claire, pourrait avoir davantage à voir avec la culture qu’avec la politique. Le journaliste de gauche Pablo Stefanoni pose précisément ces questions dans son livre “La Rébellion est-elle de droite ?”
Ces jours-ci, certains à droite cherchent activement à provoquer une réaction contre la « bonne pensée » qui, selon eux, a entaché le paysage médiatique. Le moment est venu de lutter pour la liberté d’expression qui serait menacée par une gauche moralisatrice et censurée. La droite traditionnellement conservatrice, qui valorise la stabilité et la stabilité du gouvernement, est-elle désormais rebelle ? Ou bien cette rhétorique est-elle complètement opportuniste ?
Les groupes de droite ne se font pas seulement passer pour des « rebelles » en France. “La droite et l’extrême droite tentent de jouer avec le vocabulaire politique”, explique Pablo Stefanoni. L’« élite » serait à « gauche » et la rébellion serait dirigée par les néoconservateurs.
La droite profite également du fait que le capitalisme mondialisé s’approprie souvent les idées progressistes. Il y a aussi le fait que la gauche semble moins extrême aujourd’hui que par le passé.
Un sujet culturel
Il y a eu des protestations à droite en réponse au prix Nobel d’Annie Ernaux. L’auteur se situe probablement très loin sur l’échiquier politique. Aziz Le Corre n’accepte pas les catégorisations dans le domaine de la culture. Selon elle, on peut s’en tenir à des valeurs conservatrices tout en appréciant les œuvres d’auteurs de gauche.
Elle souligne cependant que, selon elle, “c’est la gauche qui a tendance à idéologiser un peu tous les aspects de la vie, et particulièrement la vie culturelle”. Ernaux pivote immédiatement vers un discours ultra-politique après avoir reçu son prix.
Reine du Cercle Combrit en 2023, Aziliz Le Corre, est candidate au poste de Reine de Cornouaille. La jeune femme attend avec impatience le 23 juillet, jour du sacre à Quimper, où elle espère réaliser un rêve d’enfant. A quelques jours de son sacre, Aziliz Le Corre fait preuve d’un sang-froid déconcertant.
Elle explique : “Je suis un peu stressée, mais je compte me reposer avant ce week-end.” La jeune femme de 24 ans vivra de nombreuses émotions les samedi 22 et dimanche 23 juillet. Elle pourra peut-être « grimper sur le balcon du Musée départemental de Quimper sous ses traits de la Reine de Cornouaille ».
Des citations de grands auteurs complètent ce buffet nourrissant l’esprit avec des exemples concrets et un soupçon d’expérience de vie. Aziliz est perspicace en raison de son intelligence et de ses capacités d’analyse.
En suivant de si près son intuition, elle est capable d’être extrêmement sélective quant aux personnes avec qui elle passe du temps, en donnant la priorité à la compatibilité mentale et spirituelle. Femme volontaire et moralement honnête, Aziliz accorde une grande importance à l’amitié. Une personne se révèle vraiment amicale, dévouée et fiable une fois qu’elle rejoint son petit groupe d’amis.
Cécile de Rome est honorée comme Sainte Aziliz dans le calendrier breton. Cette sainte chrétienne a passé sa première vie chrétienne à Rome. Selon la légende, le personnage principal de cette histoire reste fidèle à son vœu de chasteté même après avoir été forcé de se marier. Aziliz est reconnue comme la sainte patronne des musiciens et des couturières.
Je me souviens avec tendresse du cours préparatoire. Même si je savais, en rentrant dans mon hypokhâgne, que je souhaitais étudier la philosophie, j’avais peur de prendre une décision hâtive. Après quelques hésitations, j’ai décidé d’étudier à la fois la littérature et le français. Mon professeur de philosophie de première année, Charles Guyader, m’a initié à la phénoménologie et depuis, je suis amoureux de ce sujet.
Il m’a présenté Heidegger et Levinas, et je lui en serai éternellement reconnaissant. Le livre Totalité et infini m’a profondément marqué. Lorsque Levinas a expliqué comment la subjectivité naît du concept d’infini et comment l’infini lui-même est un sous-produit de la relation soi-autre, je me souviens avoir eu le vertige.
J’ai pu étudier la phénoménologie de Husserl et de Heidegger sous la tutelle de brillants professeurs comme Olivier Tinland et Jean-François Lavigne tout en poursuivant ma licence philosophique.
Tout en poursuivant ma maîtrise, j’ai opté pour une concentration en philosophie politique. Pour comprendre les changements du monde moderne, je crois que cette discipline est essentielle. Quel livre de philosophie vous a le plus marqué ? Quel est l’auteur qui vous a complètement captivé ?