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Affaire Jean Paul Zawadzki
Affaire Jean Paul Zawadzki

Affaire Jean Paul Zawadzki – France 2 diffusera un nouvel épisode d’Au bout de l’enquête le samedi 2 décembre à 14h05. Un spectacle centré sur l’une des affaires les plus importantes des années 90 L’histoire de Jean-Paul Zawadzki, qui n’avait que 39 ans lorsqu’il est décédé d’une maladie inexpliquée, ne ressemble à aucune affaire de meurtre antérieure.

Un médecin trop confiant, tout comme sa femme. Nicole, une conteuse, a soulevé beaucoup de questions lors de la disparition de son mari. Une actualité des années 90 qui a défrayé la chronique fait désormais l’objet d’une nouvelle tranche de l’émission Au bout de l’enquête, diffusée sur France 2 à 14h05.

Le militaire Jean-Paul Zawadzki, décédé à son apogée

L’ingénieur en chef Jean-Paul Zawadzki, militaire distingué habitué des opérations extérieures, est considéré comme un élément important de la base aérienne de Bricy tant par ses supérieurs que par ses alliés. Un homme très aimé et pourtant décédé le 11 mars 1998, peu avant ses quarante ans, à son domicile de Sougy.

une disparition très précoce qui a le pouvoir de surprendre ses proches, mais pas le Dr Michel Trouillard-Perrot. C’est ce dernier qui délivra le permis d’inhumation. Le commandant du poste militaire de Bricy, le colonel Gérard Pons, émettra d’emblée ses réserves car son major était au sommet de ses capacités lors de sa dernière mission en Afrique.

Nicole, sa veuve, semble également donner l’exemple. De plus, elle a utilisé une police d’assurance-vie d’un million de francs pour acheter une opulente BMW. Une rumeur selon laquelle cette même Nicole consulte le Dr Trouillard-Perrot après avoir appris le décès de son mari devient virale dans les rues de la ville !

La méchante, égoïste et rusée Nicole Zawadzki

Face à ces graves inquiétudes qui concernent la veuve et le médecin dans leur couple, le ministère public ouvre une enquête formelle. Le 2 juin 1998, la dépouille de Jean-Paul Zawadzki est fouillée et les suspects sont placés en garde à vue.

Le médecin le perdra le premier. Il est vrai que le soldat a été empoisonné par lui et Nicole, qui l’ont ensuite tué progressivement. Jean-Paul était un homme violent puisqu’il était l’amant de la veuve et tombait dans le piège de ses mensonges.

Nicole, qui a gagné sa bataille en faisant assassiner son mari afin d’obtenir une assurance-vie, a été qualifiée par les experts de mythomane méchante et rusée. À l’issue de deux procès, elle a été condamnée à 28 ans de prison, tandis que son complice, Michel Trouillard-Perrot, a été condamné à 20 ans de prison.

Le major Jean-Paul Zawadzki, militaire à Bricy, aurait été assassiné sans conséquence sans les rumeurs persistantes et les avertissements de sa hiérarchie. En fait, il avait été émasculé par sa femme, avec l’aide active de son mari, médecin. Retour sur une affaire qui a mis fin à la décennie à la fin des années 1990.

Jean-Paul Zawadzki, alors âgé de 39 ans, est décédé subitement le 11 mars 1998, à son domicile de Sougy. Le médecin de famille, le Dr Michel Trouillard-Perrot, découvre le décès de ce militaire de carrière exerçant les fonctions de navigateur mécanique à la base aérienne de Bricy. Et accorde la permission d’inhumer dans la foule.

Mais c’est la même chose. Cette disparition ne manque pas d’accentuer l’entourage du défunt. Commençons par le colonel Gérard Pons, le bienfaiteur de la base de Bricy.

Complètement sportif, le major Jean-Paul Zawadzki était en excellente santé. Peu de temps avant son décès, il avait participé à une mission en Afrique. Par ailleurs, aucune anomalie médicale n’avait été constatée par le médecin militaire qui l’avait examiné avant son départ.

Cependant, d’autres préoccupations subsistent. Les moins intimes que l’épouse du défunt discuterait avec… le Dr Trouillard-Perrot, une rumeur persistante fait état de relations.

La manifestation de Nicole Zawadzki est tout simplement délicieuse. Peu de temps après avoir reçu un million de francs suisses (152 500 euros) d’assurance-vie, elle a même pris l’initiative d’acheter une luxueuse BMW noire.

Durant une partie de son interrogatoire, le responsable se rend chez le procureur de la République, qui choisit d’ouvrir une enquête pénale.

Un récit d’empoisonnement à peine crédible

L’exhumation du cadavre du militaire est ordonnée par le juge Alain Joulin au vu des interrogations autour de la disparition du major Zawadzki. Avant d’interroger la femme âgée et le médecin, le magistrat souhaite procéder à une autopsie. Mais le hasard en décidera finalement autrement.

Le 2 juin 1998, dans l’après-midi, Nicole Zawadzki était réunie sur la tombe de son mari à Châteauneuf-sur-Cher, en Suisse, lorsque le juge, son épouse, plusieurs gardiens et un groupe de fossoyeurs tentèrent d’acheter le cimetière qui s’y trouvait. détenait les restes des militaires.

Elle est aussitôt placée à la vue de tous afin de préserver son ignorance de l’exhumation. Le Dr Michel Trouillard-Perrot est réservé à un type identique. Il n’y a pas encore eu d’autopsie et les médecins n’ont que quelques suggestions. Assez de ces dernières pour convaincre le praticien d’aller au salon de coiffure.

Affaire Jean Paul Zawadzki

En réalité, c’est une histoire d’empoisonnement à peine crédible que le très réputé médecin d’Orgères-en-Beauce, qui est également médecin-capitaine du maire de cette commune d’Eure-et-Loir, a remis aux enquêteurs.

En 1991, Nicole Zawadzki et Michel Trouillard-Perrot se sont rencontrés alors que le mari de Nicole servait dans les forces Transall combattant dans la guerre du Golfe. Trois ans plus tard, ils nouent une relation et deviennent amants.

Nicole persuade rapidement Michel de la vérité sur l’illusion qu’elle prétend vivre dans sa vie relationnelle, même si les professionnels de la santé mentale la qualifient de « mythomane, manifestement comédienne et manipulatrice ».

Autrement dit, Jean-Paul Zawadzki se transforme en un véritable tyranneau domestique. Non seulement il la torture physiquement, mais il parvient également à se rapprocher d’elle et à la maltraiter sexuellement. Voire, de la laisser à la fantaisie de plusieurs hommes.

Bien entendu, rien n’existe là-bas. Pourtant, le médecin écoute ces histoires effrayantes avec empathie. Nicole, qui n’aime pas le mensonge, invente même une tante le moment venu. Déguisant sa voix, elle téléphone à Michel de façon régulière et se présente pour cette tatie Julie bienveillante, qui informe le médecin des confissations insoutenables de sa nièce sur le calvaire qui est mentionné imposer son mari militaire.

Un jour, Michel décide de “la sauver” après avoir appris de Naïf qu’il croit vraiment en danger, probablement sous la force de sa maîtresse. Le médecin d’Orgères dit aux gardes : “Je lui ai suggéré cette idée stupide de tuer son mari.”

De retour d’une mission en Afrique, Jean-Paul Zawadzki donne l’opportunité au couple de passer à l’action. Le major souffre légèrement et le Dr Trouillard-Perrot lui a prescrit du sirop.

En fait, le travail de Nicole consiste à combiner ce médicament avec une forte dose de bêtabloquant afin de provoquer une crise cardiaque. Le 11 mars 1998, Jean-Paul Zawadzki souffrait de détresse respiratoire après avoir consommé cette combinaison scandaleuse pendant un mois. Même si Nicole est revenue auprès de Michel pour le petit-déjeuner, celui-ci reste seul dans sa maison de Sougy, où il souffrira plusieurs heures avant de mourir asphyxié dans d’indicibles souffrances.

La seule responsabilité du Dr Trouillard est désormais de confirmer le décès et de donner l’autorisation d’être enterré, lui permettant ainsi de vivre enfin le mariage parfait avec sa maîtresse. irme Nicole tout en gardant un œil sur les suggestions de son partenaire. Cependant, elle va bientôt revenir à ses cheveux.

Chacun des deux est examiné pour empoisonnement avec préméditation. Une qualification qui les expose à une réclusion criminelle permanente.

“Il était le seul homme que j’aime”

Le couple avait renoncé à leur idylle depuis longtemps lorsque “le procès des amants diaboliques d’Orgères” a été dévoilé devant une cour d’assises du Loiret en pleine craque. Nicole a l’intention de prendre sa juste part du butin du jeu. Arrêtez d’accuser votre partenaire, qu’elle accusera bientôt de tromperie. Ainsi, alors que Michel Trouillard-Perrot affirme avoir agi « par amour pour Nicole », elle profite de cette occasion pour l’interpeller.

Bientôt, le président Gilles Latapie sera contraint de convoquer une confrontation publique. L’ancienne maîtresse de maison a soutenu qu’elle ignorait l’intoxication par le médicament malgré les excuses du médecin. Sans hésiter, Nicole Zawadzki déclare : “C’était le seul homme que j’aurais pu imaginer.”

Entre de nombreuses pauses, elle sanglote en déclarant avoir été “complètement droguée” par le Dr Trouillard, qui “a altéré ses relations” lorsqu’elle a tenté de résister à ses avances. Ces déclarations contredisent le conseil de l’accusé Jean-Yves Leborgne, qui est d’écrire : « Croyiez-vous le décourager en lui écrivant ce mot : Je t’aime chéri ?

La libération conditionnelle est accordée aux conseils de la partie civile le troisième jour du procès, au cours duquel vingt-sept témoins et dix spécialistes témoigneront à la barre.

Le résumé presque parfait des circonstances de ce crime est fourni par moi, Martine Verdier : “Lemajor Zawadzki est mort parce que lui aussi aimait sa femme et faisait confiance à un médecin civil.

Ses souffrances ont duré deux à trois heures”, rappelle l’avocat irlandais, avant de sonder l’état d’esprit de l’accusé : “Après avoir été sauvagement assassiné, ils ont continué à lui voler sa mémoire et à détruire sa famille.” Comment ont-ils réussi à rester calmes pendant près d’un mois ?

La demande de “la veuve noire”

“Madame Zawadzki, vous êtes une mentaleuse constitutionnelle, une mythomane complète”, lui fait remarquer le procureur général Régis Delorme dans son réquisitoire. Il réclame trente ans d’exclusion pénale contre cette femme de quarante-trois ans.

Lors de sa découverte, le Dr Trouillard-Perrot, 49 ans, est décrit comme un “bon médecin, grand naïf, embiné, mais qui a commis le crime ultime pour un médecin”. Outre une interdiction définitive d’exercer la médecine, le magistrat réclame vingt-cinq ans de confinement.

ÈmeLe jury public se réunit en salle des délibérés à cette heure du matin. Après trois heures de retour, il condamne Nicole Zawadzki à vingt-cinq ans de réclusion et Michel Trouillard-Perrot à vingt ans de la même peine, sur la base de quoi une interdiction définitive de pratiquer la médecine est également prononcée. Pendant dix ans, tous deux ont vu leurs droits civiques, familiaux et civiques bafoués.

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