Affaire Bac Nord Marseille

Répandez l'amour du partage
Affaire Bac Nord Marseille
Affaire Bac Nord Marseille

Affaire Bac Nord Marseille – Sept policiers du Bac Nord de Marseille ne seront pas rejugés une fois leurs peines commuées en avril 2021. Vendredi 24 juin, franceinfo a appris auprès de la mairie d’Aix-en-Provence que celle-ci avait retiré sa demande d’assouplissements. Les assouplissements sont donc irrévocables. BAC Nord de Marseille : les enregistrements de 2012 qui ont envoyé des policiers en prison étaient largement inaudibles.

Le 22 avril 2021, le Tribunal correctionnel de Marseille a libéré sept policiers de la Brigade anticriminalité qui enquêtaient sur l’affaire. Vendredi, la Présidence générale a confirmé qu'”après avoir procédé à un nouvel examen des éléments à charge et à décharge pour chacun des prévenus et analysé la motivation de la décision attaquée, la Présidence générale a décidé de rejeter les recours”. Cela signifie que l’assouplissement de première instance pour ces sept policiers est définitif.

Au printemps 2021, 18 policiers faisaient l’objet d’une enquête pour vol de drogue ou d’argent liquide. En 2012, éclate le scandale Bac-Nord. Plusieurs policiers du quartier Bac Nord de Marseille ont été soupçonnés de comportements douteux et l’Inspection générale de la police (IGPN) a été interpellée.

Ils sont accusés d’avoir thésaurisé de l’argent, des cigarettes ou de la drogue qu’ils avaient confisquées à des vendeurs lors d’opérations de terrain. Criminels « Ripoux » ou victimes du système ? La véritable histoire de BAC Nord est révélée dans « Affaires sensibles ».

France Bleu Provence rappelle qu’à l’époque, Jacques Dallest, alors procureur de la République de Marseille, avait parlé de “gangrène” qui se propageait au sein de la police marseillaise. Suite à des entretiens, des surveillances et des perquisitions, les enquêteurs de la BAC ont saisi de la drogue, des bijoux et de l’argent cachés dans les vestiaires et les faux plafonds de l’organisation. À cette date, soixante-huit policiers avaient été testés.

Neuf ans après les faits, en avril 2021, le procès s’ouvre. Le tribunal correctionnel de Marseille a prononcé 17 peines de prison, dont sept à perpétuité et cinq à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle.

Ce verdict est définitif à ce stade. Aucun nouveau procès « de la Bac nord » à Marseille n’aura lieu. Les douze policiers qui devaient subir un nouveau procès à l’automne 2020 ont soit bénéficié de la clémence, soit condamnés aux mêmes peines imposées en avril de la même année.

A l’issue du procès de dix policiers et demi au printemps 2021 pour divers vols de drogue et d’argent liquide, Après que des décisions aient été prises concernant douze des vingt-huit policiers (six libérés et six condamnés), le tribunal de Marseille a interjeté appel “ciblé”.

Mais en ce vendredi 24, les choses changent : le parquet général confirme qu’« après avoir procédé à un nouvel examen des éléments à charge et à un acquittement pour chacun des prévenus et analysé la motivation de la décision attaquée, le parquet général a décidé pour dissiper les appels.”

Toutes les peines initiales et réductions de peine sont donc maintenues et définitives. Certains avocats des policiers fainéants ont confirmé à France Bleu Provence que leurs clients avaient été informés de la décision.

Affaire Bac Nord Marseille

Un officier a ressenti un « immense soulagement » après avoir appris la nouvelle.

L’un des flics froids (qui souhaite rester anonyme) vient d’apprendre qu’il n’aura pas à comparaître devant le tribunal en septembre. Il est totalement indifférent aux nombreuses poursuites qui lui sont destinées. Il y a eu un “immense soulagement” depuis qu’il a commencé à travailler avec France Bleu Provence, dit-il. Cette décision “met fin à dix ans de procédure”, a déclaré son avocat, qui a partagé sa joie.

Cocaïne, espèces et cigarettes

En 2012, éclate le scandale Bac nord. Plusieurs policiers du quartier Bac Nord à Marseille ont fait l’objet d’une enquête de l’Inspection générale de la police française lorsqu’il est devenu suspect qu’ils avaient caché de l’argent, des cigarettes ou de la drogue qu’ils avaient confisqués lors d’opérations sur le terrain. Le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, mettait en garde contre une “gangrène” qui se propageait au sein de la police marseillaise.

Suite à des entretiens, des surveillances et des perquisitions, les enquêteurs de la BAC ont saisi de la drogue, des bijoux et de l’argent cachés dans les vestiaires et les faux plafonds de l’organisation. Afin de mener leur enquête, la police a indiqué à ses « indicateurs » que l’argent était une monnaie d’échange d’informations. En 2012, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls avait décidé de dissoudre l’équipe actuelle de Bac nord, remettant ainsi le scandale sur le devant de la scène.

Plusieurs policiers ont été détenus en prison en vue d’être jugés en 2021 ; à l’issue du procès, sept ont été libérés et quinze ont été condamnés à de lourdes peines. Dans une série documentaire en trois parties, Ligne Rouge revient sur le scandale de 2012 qui a entaché la réputation de la force anticriminalité marseillaise. Trois agents des forces de l’ordre ont accepté de témoigner aujourd’hui.

D’une « gangrène » qui s’est répandue dans tout un service à des tactiques douteuses qui repoussent les limites de la légalité pour atteindre un objectif final (la lutte contre la criminalité). Certains agents de la police de Marseille, dite Bac Nord, ont été accusés d’extorsion, de racket, de trafic de drogue et de blanchiment d’argent en octobre 2012. Des sanctions ont été prononcées dix ans plus tard, mais pour des délits beaucoup moins graves. Les tâches de neuf agents ont également été assouplies.

Ce lundi soir, les équipes de la Ligne Rouge évoquent l’incident de Bac Nord qui a terni la réputation de la brigade anticriminalité marseillaise. La série documentaire se poursuit, avec cette fois des témoignages inédits des trois policiers au centre de la controverse, ainsi que d’autres hauts responsables et témoins oculaires.

LA SÉCURITÉ D’ABORD!

Tout démarre en 2011. Cette partie du Bac de France connue comme le « meilleur Bac de France » en raison de son efficacité dans la lutte contre le trafic de substances stupéfiantes, le Bac Nord, est remise en cause par un premier signal.

“Aujourd’hui, je vais assister à un contrôle d’identité de routine”, nous explique Omar Djellil. Je vois trois policiers en civil dans une Ford Mondeo grise ; ils attendront à l’entrée du bâtiment lorsque l’interrogatoire commencera.

Ce militant radical a affirmé avoir assisté à la libération de l’homme, alors que des policiers transportaient des articles de sport dans leur voiture. Immédiatement après son interrogatoire, le suspect affirme que les agents l’ont racketté. Il y a aussi des histoires qui circulent selon lesquelles de petits dealers sont pourchassés par la police à Bac et jettent ensuite leurs affaires par terre. Et ce sont les mêmes flics qui les raflent.

“Personne ne sait si c’est pour rapporter au commissariat, pour consommer, pour revendre ou pour détruire”, explique Mohamed Benmeddour, un habitant des quartiers North End. Désormais, toutes sortes de rumeurs commencent à prendre racine dans les esprits.

Les rumeurs largement répandues s’installent. L’expression « soulagés de 5 000, 10 000, 15 000 euros par semaine » est utilisée pour qualifier les points de deal fréquentés par les forces de l’ordre. Selon Alain Lhote, avocat d’un des policiers impliqués dans l’affaire, “le langage grossier ajoute qu’il y a eu des comportements qui dépassaient largement la limite légale, comme la tentative de racket, la rétention d’argent liquide lors des interrogatoires et le vol”. de drogue. » Comme disent les Français, “n’y font pas attention” quand ces agents sont là.

RECHERCHE DÉBUTÉE EN 2011

Cette rumeur va cependant rapidement se répandre dans la hiérarchie masculine grâce à l’un des hommes nommé Sébastien Bernardo. Cependant, le CV de l’homme n’est pas vraiment impressionnant. Il a été interpellé pour avoir écrit une lettre anonyme, il est apparu à la télévision pendant une pause maladie et le moment choisi pour la création de son clip jette le doute sur son authenticité.

Jean-François Jaffuel, qui a été commissaire de la division Nord de 2007 à 2010, rappelle que “les autres membres de son groupe ne voulaient plus travailler avec lui”. Ils en parlent à leur officier pour qu’il leur en parle, et après que ça se reproduise, ce n’est plus acceptable, alors il le vire du Bac. Dutto, ancien policier du Bac Nord. Compte tenu de sa lignée, je me demande quelles mesures ont été prises pour pour l’entendre.

Sébastien Bernardo bénéficiera d’une oreille attentive de la part du plus haut niveau grâce à Alain Gardère. L’homme vient d’être nommé par Nicolas Sarkozy maire de Marseille en charge de la sécurité publique. Les habitants des quartiers nord souhaitent qu’elle leur rende visite et qu’elle apprenne à les connaître. J’ai entendu dire que la police ne traite pas souvent bien les criminels et finit par prendre leur argent et leurs drogues.

Affaire Bac Nord Marseille
Affaire Bac Nord Marseille

Articles Similaires

error: Le contenu est protégé !!