Justine Braisaz Et Son Mari

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Justine Braisaz Et Son Mari – Durant son congé maternité, Justine Braisaz-Bouchet envisage de prendre “une pause qui va me relancer”. Justine Braisaz-Bouchet s’est confiée devant le public du Festival nordique Martin Fourcade à Annecy sur sa décision de mettre entre parenthèses sa carrière de biathlon pour se concentrer sur l’arrivée de son premier enfant.

La championne olympique et gagnante d’un globe junior en départ groupé ne laissera pas sa grossesse l’empêcher de revenir au plus haut niveau la saison suivante. Vous deviez être au départ groupé de la MFNF samedi dernier, mais vous ne participerez pas à la course après avoir appris ici la nouvelle de votre grossesse.

Par la suite, j’ai trouvé plus facile de l’annoncer au préalable via les réseaux sociaux écrits. J’avais encore l’envie de participer à la course il y a quelques jours. Et pour ma tranquillité d’esprit, j’avais cette intention de retarder l’annonce, sachant que toute mon équipe, tous mes sponsors et ma famille étaient informés. Cependant, la logique a fini par prévaloir. J’ai donc décidé de quitter mon appartement et le dossard car je voulais vivre l’événement et la période autrement.

Continuez-vous à vous entraîner?

Ouais, je l’admets, je suis encore un peu en retard sur le reste de l’équipe. Plus, je ne fais plus de stages leur. Je n’étais pas à Bessans, mais j’étais en Norvège et j’ai participé au Blink Festival. Maintenant, l’intensité de l’entraînement de haut niveau est un peu trop forte pour moi. De plus, maintenant que je suis à mi-trime de ma grossesse, j’ai envie de profiter de cette période.

Qu’est-ce qui vous a poussé à sauter une saison pour pouvoir vous concentrer sur votre rôle de mère ?

C’est quelque chose dont mon mari et moi avons parlé assez souvent au cours des derniers mois, voire des années. Ayant remporté la médaille des JO et le petit globe du mass start en fin de saison, j’ai bien profité de l’hiver dernier. Et il y avait cette envie forte d’avoir un premier enfant avant de se lancer dans une nouvelle aventure olympique, tant personnelle que sportive. Et puis, je me sens soutenu par le banc de l’équipe de France. En comparaison avec les prochains mois et années, je suis sérieux.

Vous avez de bons exemples avec Marie-Dorin Habert et Anaïs Chevalier-Bouchet, qui ont également fait une pause dans leur carrière de biathlon pour leurs grossesses respectives… Oui, ces personnes sont des exemples ; elles ont permis leur passage. C’est réconfortant d’avoir quelqu’un qui a ouvert ces portes. Par conséquent, je suis convaincu que tout est réalisable si l’on sait bien gérer les choses et planifier à l’avance. En fait, cela fonctionne parfaitement.

Le biathlon va-t-il vous manquer ?

J’ai déjà hâte de retourner à la compétition (rires). Mais parfois il y a des priorités, et ici c’est la santé. Enfin, je dois profiter au maximum de ma grossesse.

Quand exactement allez-vous commencer à suivre la saison de Coupe du monde ?

Puis j’ai eu la brillante idée qu’être de l’autre côté de la barrière cet hiver m’apprendrait beaucoup. C’est quelque chose qui pourrait m’apprendre intéresse beaucoup. Pour moi, regarder un événement sportif suscite des émotions encore plus fortes lorsque je connais les personnes impliquées. Alors, j’espère que vous passerez tous un merveilleux hiver. De plus, je n’oublierai jamais l’expérience récente au Blink Festival, où j’ai J’enviais le dossard et mon caractère compétitif s’en trouvait accru.

Cette pause fera-t-elle également de vous un athlète de haut niveau ?

Cela fait sept ou huit ans que je ne suis pas sur le circuit de la coupe du monde de biathlon, et je pense toujours que c’est quelque chose qui peut m’aider à récupérer, oui. Les événements récents m’en ont fait prendre conscience.

On en reparlera donc dans quelques mois, mais j’ai peur que cela puisse conduire à mon évolution en biathlète. Lors du Festival nordique Martin Fourcade à Annecy, la championne olympique de biathlon a évoqué la naissance de son premier enfant et ses projets futurs pour ce sport.

Justine Braisaz Et Son Mari

Choisir une famille

Justine Braisaz, 26 ans, et son mari Julien Bouchet aspiraient à devenir parents et à vivre l’immense joie d’accueillir un premier enfant au monde. Julien était son entraîneur au conseil de Savoie.

C’est quelque chose que mon mari et moi avons parlé régulièrement depuis plusieurs mois, voire quelques années. Ayant remporté la médaille des JO et le petit globe du mass start en fin de saison, j’ai bien profité de l’hiver dernier. Et il y avait cette envie forte d’avoir un premier enfant avant de se lancer dans une nouvelle aventure olympique, tant personnelle que sportive.

“Et puis, je me sens soutenu par l’équipe de France”, a déclaré le vainqueur olympique au Dauphiné. Tout comme Marie Dorin Habert et Anais Chevalier Bouchet, la Savoyarde va faire une pause toute une saison avant de revenir à la compétition. Une pause qui réjouit plutôt que faît peur à lui. La Caisse d’Epargne Rhône Alpes soutient Justine Braisaz-Bouchet qui raconte sa vie d’athlète et de femme durant cette saison 2022-2023.

Lors du mass-start des Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Pyeongchang, on se souvient de cette émotion, de cette incroyable victoire de Justine Braisaz-Bouchet. Au terme de cette grande course, elle est ainsi revenue dans les annales du sport français. Elle et son mari ont décidé de fonder une famille au printemps dernier. Avec tout le respect que je vous dois, elle a continué à s’entraîner tout au long de la saison 2022-2023 en tant qu’observatrice, jusqu’à la fin de sa grossesse ou presque.

Comment c’était de vivre ces moments loin de ce rythme effréné au cours des huit saisons que vous avez passées sur le circuit ?

J’ai fait un choix personnel : fonder une famille avec mon mari ce printemps, mais j’ai aussi fait un choix professionnel : faire une pause dans la participation aux Jeux olympiques afin de pouvoir les regarder en ligne en 2026 en Italie. En effet, j’avais besoin d’une pause après huit saisons en Coupe du monde. Mon mari partageait mon sentiment personnel, qui était assez fort.

Alors, j’ai vraiment apprécié cet autre rythme. Les déplacements qui ont été moins nombreux sont en fait ce qui a changé le plus pour moi. Cependant, en ce qui concerne la formation, je me suis sans doute bien inscrite avec l’accord et l’encadrement du personnel médical afin d’envisager ce projet de poursuite de ma carrière après mon avortement. J’ai pu maintenir un bon rythme d’entraînement car la grossesse s’est bien déroulée et s’est terminée rapidement.Donc, vous avez la formation mais pas la compétition…

Assez sur. En revanche, toute intensité était interdite, donc c’était assez basique, mais j’ai poursuivi pendant presque neuf mois. Il n’y avait alors que du plaisir… De plus, la pression de la concurrence n’était plus là… Bien sûr, nous pouvons le dire. De plus, j’aime m’entraîner et participer à des courses depuis que je fais cela depuis que je suis petite.

Cependant, je suis absorbé par l’idée de poursuivre ma carrière par la suite, j’attends donc avec impatience les saisons à venir… “Je profite de ma grossesse tout en gardant un œil sur ma carrière”, disent-ils.

Vous êtes allé à cet endroit demander conseil à des champions passés par là ?

Oui, j’ai changé de place avec Marie Dorin-Habert. Elle a eu une petite fille alors qu’elle travaillait, et nous n’avons que dix ans d’écart. J’ai demandé un retour d’expérience à lui et à Anaïs Chevalier Bouchet, qui est une sportive active et qui a eu une fille il y a trois ans. Ce sont quelques-uns de mes amis qui sont des athlètes ; nous pratiquons tous les deux le même sport. En conséquence, leur retour était très intéressant, mais je me suis également mis en confiance. Parce que j’ai cette idée de planification à long terme depuis un moment.

De quelle manière planifiez-vous vos activités quotidiennes ?

Je passe beaucoup de temps à domicile. Je partage mon temps entre la maison de mes parents aux Saisies et celle de Peisey Nancroix en Tarentaise ; les deux sont d’excellents endroits pour faire du ski.

Allez-vous continuer l’entraînement jusqu’au bout ?

La continuation est mon objectif. Je m’adapte simplement. Quand je me sens très fatigué, j’essaie de me reposer, mais sinon je ne peux pas me lever du canapé. J’écoute. Je vous suis bien connu. Rien ne peut me limiter tant que ma tête et mon corps sont sous surveillance médicale. Je pense aussi aux semaines à venir et je me dis que je n’aurai pas l’énergie de m’occuper de ce petit bébé.

L’idée de ralentir progressivement jusqu’à la date d’échéance est tout aussi importante. Après cela, je me donne un mois ou deux pour m’adapter à ma nouvelle vie avant de faire de nouveaux projets de carrière. À quel pourcentage mettriez-vous l’intensité de vos entraînements si nous la comparions à vos entraînements habituels ?

Imaginez si je disais que je suis plus de la moitié. Je fais de mon mieux pour maintenir mes capacités physiques, physiologiques et musculaires spécifiques à la grossesse. En termes d’intensité, je les modère à faibles, mais en termes de nombre de sorties, je dirais 60 à 70 %.

Pour être vraiment honnête, je me sens plutôt bien ; Je n’ai pas l’impression qu’il y ait eu un énorme changement par rapport aux années précédentes. Regardez-vous les courses à la télé ? Et ressentez-vous la montée d’adrénaline de la compétition lorsque vous voyez les autres biathlètes ?

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