Yuriy Mort – Huit adolescents font face à un deuxième procès devant le tribunal pour enfants pour leur rôle dans le lynchage de Yuriy à Paris. A partir de lundi, ces mineurs ou jeunes majeurs seront jugés pour l’agression en 2021 d’un écolier parisien sur la dalle Beaugrenelle dans le 15e arrondissement, où il avait été En mars, quatre jeunes agresseurs ont été condamnés.
Yuriy, un collégien de 14 ans, a été lynché sur la dalle Beaugrenelle dans le 15e arrondissement de Paris le 15 janvier 2021, par une dizaine de jeunes d’un quartier adverse. Après l’avoir martelé, frappé et frappé au sol, ses agresseurs l’ont laissé presque sans vie.
Les Français ont notamment été touchés par la révélation sur les réseaux sociaux de photographies de cet incident extrêmement brutal. Pendant huit jours, Yuriy a été suspendu de manière précaire entre ce monde et l’autre.
Cet adolescent riant, tout juste sorti de l’enfance, a fait la une des journaux lorsque sa photo a fait surface, mettant en évidence la rivalité des gangs. De nombreuses personnalités s’étaient prononcées en faveur de l’enfant victime, parmi lesquelles Antoine Griezmann et Omar Sy.
Huit mineurs sont jugés à Paris pour un lynchage extrêmement violent survenu dans le quartier de Yuriy ; le procès commence lundi.Lundi, le deuxième procès de huit jeunes accusés de l’agression brutale de Yuriy à Paris en 2021 s’ouvrira à huis clos devant le tribunal pour enfants de la capitale, mettant en lumière les rivalités entre gangs.
Des coups ont eu lieu le 15 janvier 2021 sur la dalle Beaugrenelle, l’ancien toit d’un centre commercial du 15e arrondissement de Paris, visant Yuriy, un jeune Français d’origine ukrainienne qui s’apprêtait à fêter ses quinze ans. Même les plus hauts niveaux du gouvernement ont été émus aux larmes par les images de son attaque qui sont devenues virales et mettaient en vedette des personnalités célèbres comme l’acteur Omar Sy, le footballeur Antoine Griezmann et d’autres.
Dans ces vingt-deux clips, un groupe de jeunes attaque Yuriy, le jette au sol, puis le laisse pour mort sur la dalle. Une agression qui a duré plusieurs minutes a pris fin lorsqu’un type a crié depuis sa fenêtre. Il a été déterminé que l’état de santé de Yuriy mettait sa vie en danger, il a donc été transporté à l’hôpital.
Quatre mineurs, âgés de quatorze et quinze ans au moment de l’attaque, avaient déjà été condamnés en mars à des peines de prison pouvant aller jusqu’à deux ans et demi par un tribunal pour mineurs.
D’ici au 22 décembre, huit prévenus – deux majeurs et six mineurs – doivent s’expliquer à huis clos devant la cour d’assises des mineurs de Paris. Tous les huit étaient âgés d’au moins 16 ans au moment des faits. Les accusations portées contre un douzième mineur initialement assigné à ce tribunal étaient insuffisantes pour justifier le classement sans suite.
“La mission est terminée.”
L’enquête indique que ce déchaînement de violence serait “un acte de vengeance” contre l’agression d’un autre jeune cinq jours auparavant, lors d’une rixe devant la dalle du centre commercial Beaugrenelle. Parmi les jeunes accusés d’avoir battu Yuriy figurent son demi-frère et son cousin.
Les enquêteurs pensent qu’ils appartenaient à deux bandes opposées : l’une originaire du village de Beaugrenelle, proche du plateau de Vanves (qui jouxte le 15e arrondissement de Paris), et l’autre du quartier dit « RD4 ». (rue des 4 Frères Peignot).
En réponse aux accusations selon lesquelles il appartenait à un « gang », Yuriy a précisé qu’il était en fait ami avec des personnes d’un « groupe RD4 ». Craignant « d’éventuelles représailles », il portait un tournevis le jour de son lynchage.
GRAPHIQUES DE NOUVELLES
Il a confirmé qu’il avait été présent lors de la première attaque, survenue cinq jours avant la sienne, mais il a nié toute implication dans cette attaque. Par l’intermédiaire de son avocat Francis Szpiner, il “n’a jamais été impliqué” dans cette affaire, même s’il a été entendu comme témoin.
Des éléments de recherche indiquent que la « descente » sur la dalle de Beaugrenelle, le 15 janvier 2021, a été coordonnée via les réseaux sociaux. Plusieurs membres du gang avaient posté des “selfies” avant et après le passage à tabac de Yuriy, dans lesquels ils montraient leurs armes ou s’écrivaient des messages tels que.
Après de nombreux dénégations, les accusés qui ont admis avoir frappé Yuriy ont finalement admis vouloir le tuer. Pour tentative de meurtre, un pour complicité et un pour association de malfaiteurs en vue de commettre des violences, six des huit mineurs déférés devant le tribunal pour adultes font désormais l’objet d’accusations.
L’individu considéré comme le principal responsable de l’enquête, accusé d’avoir frappé l’adolescent au crâne avec un marteau, “s’expliquera sur son comportement devant les juges”, selon Yassine Bouzrou, l’avocat du prévenu, selon l’AFP. Les plaignants Yuriy et sa mère demandent que « la cour d’assises juge ces faits pour ce qu’ils sont : une tentative de meurtre », comme l’a déclaré Me Szpiner, qui les représente au procès.
Un adolescent a été brutalement agressé Ces jeunes ont fait leur apparition mardi alors qu’ils avaient respectivement 14 et 15 ans. Les représentations graphiques de ce lynchage ont horrifié les Français. Un garçon de quatorze ans a été frappé au sol par une quinzaine de personnes le 15 janvier 2021.
Outils : coup de poing, coup de pied, barre de fer, marteau, etc. Un groupe d’une violence incroyable s’en est pris à l’adolescent, le laissant pour mort sur le Beaugrenelle. dalle, la toiture d’un complexe commercial du 15e arrondissement de Paris.
Un petit jeune nommé Yuriy, né en Ukraine en 2006 et arrivé en France trois ans plus tard, est le protagoniste de cette histoire. A l’issue d’une séance à huis clos au tribunal pour enfants, mardi 28 mars, quatre des douze agresseurs accusés comparaîtront. Ces seconds individus étaient âgés de quatorze et quinze ans au moment de l’accident. Quant aux huit autres, leurs procès devraient se dérouler du 4 au 22 décembre 2023. Tous avaient plus de 16 ans au moment de l’attaque.
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Comme le disait le juge d’instruction en 2021, « des jeunes individus résidant dans le 15e arrondissement de Paris, formant le gang du RD4 d’une part, et celui du plateau de Vanves d’autre part » ont été impliqués dans la rixe qui a abouti à la sanction de Yuriy. Son agression s’est accompagnée de la découverte d’un tournevis sur lui.
Les magistrats ont conclu que l’agression contre Yuriy était des représailles à une agression que deux des demi-frères et cousins de l’accusé avaient subie cinq jours auparavant. En effet, près du port de Javel dans le 15e arrondissement, une quinzaine de jeunes affiliés au gang RD4 ont agressé sexuellement un enfant de quatorze ans le 10 janvier 2021.
Avec de nombreuses coupures et un doigt fracturé, la victime a atterri aux urgences. département. L’enquête a été ouverte après le dépôt d’une plainte officielle le 26 janvier.
Yuriy n’a pas été inculpé lors de l’examen judiciaire indépendant de ces faits, même s’il était présent lors de cette première attaque. Il était clair qu’il était membre du groupe RD4 au sens le plus large du terme.
En particulier, le hashtag “yr.4fp” apparaît sur son compte Instagram. Sa mère, Nataliya K., a rétorqué au Figaro que son fils n’était pas membre d’un gang simplement parce qu’il connaissait d’autres membres du groupe.
Il n’y avait aucune intention de nuire à ce jeune homme ; il ne portait qu’un tournevis pour un cours d’art. C’est sur cette dalle que Yuriy a été laissé pour mort cinq jours plus tard. Il a été placé dans un coma artificiel pendant 10 jours et il a passé un mois à l’hôpital en raison de son mauvais état. En plus de nombreuses fractures au crâne, des côtes, un bras, une épaule, un doigt et un nez étaient également cassés.
L’affaire a donné lieu à des accusations contre treize personnes. Grâce aux caméras de surveillance du métro et de la dalle Beaugrenelle, aux empreintes téléphoniques et aux publications sur les réseaux sociaux, les policiers ont pu suivre leur trace.
Suite à l’agression brutale de Yuriy, certains membres du gang du plateau de Vanves ont partagé sur les réseaux sociaux des selfies exhibant leurs armes. Des remarques telles que « le travail est terminé » et « je lèche son sang » étaient affichées dans ces messages.
Il n’y avait aucune preuve d’un passé criminel pour aucun des accusés, et certains n’en auraient même pas. Depuis le début, le deuxième groupe a nié avoir jamais voulu tuer Yuriy, même après avoir admis l’avoir agressé.
Parmi les sept personnes placées en détention provisoire figurent : un homme de 18 ans accusé d’avoir frappé la tête de la victime avec un marteau, un jeune de 16 ans également identifié comme un leader, un garçon accusé d’avoir violemment frappé la tête de la victime, et un jeune de 17 ans qui a posté un selfie de lui brandissant le téléphone ensanglanté de Yuriy comme trophée. Le 16 janvier 2023, une chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris a abandonné toutes les charges retenues contre l’un des treize accusés.
Plus tard, en décembre 2023, les adolescents dont l’âge était supérieur à 16 ans au moment des événements seront jugés. Les quatre mineurs déférés devant le tribunal pour enfants sont accusés de tentative de meurtre, de complicité et de complot.
Deux des jeunes ont 17 ans. Même si la condition physique de Yuriy s’est améliorée aujourd’hui, il éprouve parfois un certain malaise. Interrogé sur sa santé, Maître Szpiner a assuré au Figaro qu’il faisait des efforts. Avec ses parents, le petit est un accusé civil qui tente de “essayer de comprendre comment une telle sauvagerie” a pu se produire.
Le procès a commencé trois ans après l’agression et la vive émotion qu’elle avait évoquée. Lundi verra s’ouvrir le procès de huit jeunes hommes accusés d’être impliqués dans l’agression brutale du jeune Yuriy à Paris en 2021. Le procès se déroulera au tribunal d’armes de la capitale.
Le premier procès dans cette affaire a eu lieu en mars, et quatre autres ju les délinquants véniles ont été condamnés à des peines allant jusqu’à deux ans et demi de prison sans possibilité de libération conditionnelle.
En janvier 2021, au 15e étage d’un centre commercial du 15e arrondissement de Paris, Yuriy, un étudiant français originaire d’Ukraine qui s’apprêtait à fêter ses quinze ans, a été abattu de plusieurs balles. Ces vingt-deuxièmes photographies montrent un groupe d’adolescents sautant sur Yuriy, jouant par terre, jusqu’à ce qu’ils le laissent par terre.
Le décor est une rixe entre des groupes concurrents, et l’acte est un acte de vengeance.
Un individu perché à sa fenêtre est intervenu pour mettre fin à l’assaut qui avait duré plusieurs minutes. Après avoir été transporté à l’hôpital dans un état critique, les signes vitaux de Yuriy ont immédiatement commencé à se stabiliser.
Devant la Cour d’Audience de Paris, huit prévenus âgés d’au moins 16 ans au moment des faits (six mineurs et deux majeurs, tous deux âgés de 18 ans) sont désormais tenus de s’expliquer jusqu’au 22 décembre à midi.