Victor Belmondo Taille – Paul Belmondo et sa femme Luana ont accueilli leur fils Victor en 1993. Il est le cadet de deux frères. Comme son célèbre grand-père, Jean-Paul Belmondo, le jeune homme a un amour profond pour les arts de la scène et la comédie. Il s’est inscrit dans plusieurs écoles de théâtre, dont le programme Cochet en 2013, l’école de cinéma ESEC de 2012 à 2015 et le programme d’acteur Peyran-Lacroix à partir de 2015. Il a fait ses débuts d’acteur dans le court métrage Troc de 2012 et ses débuts de réalisateur dans le documentaire Belmondo de 2014.
Depuis, Victor Belmondo n’a cessé de travailler au cinéma, à la télévision et au théâtre, devant et derrière la caméra. Parallèlement, il décroche de petits rôles dans les films La vie très privée de Monsieur Sim (2015) et Le Coach (2016). En septembre 2017, il sera également à l’affiche du film Les Gardiennes aux côtés de Natalie Baye et Laura Smet.
En mai 2021, Victor Belmondo sera à l’affiche du film Envole-moi de Christophe Barratier, dans lequel il tient un rôle central. Le 19 octobre 2022, il fait ses débuts en streaming dans la mini-série Netflix Notre Dame, Part of the Fire. Le jeune homme y campe un pompier décédé qui travaillait à la cathédrale de Paris deux mois avant l’incendie d’avril 2019. Roger Vadim joue dans la mini-série Bardot de France 2 l’année prochaine. Sa performance lui a valu de recevoir le Prix Espoir du Festival de Monte-Carlo des mains du Prince Albert II de Monaco.
Victor Belmondo est le fils de l’aviateur Paul Belmondo et de l’actrice Luana Belmondo, et le petit-fils de Jean-Paul Belmondo. Il a complété sa formation de scénariste à la prestigieuse ESEC (Ecole des Hautes Etudes Cinématographiques). Puis il s’inscrit à l’institut d’humour parisien Cours Peyran Lacroix et apprend son métier. Avec son parcours et sa formation variés, il s’essaie au théâtre, notamment en tant que metteur en scène associé pour la production de Ghost Light. Dans la pièce “Les Couteaux dans le dos”, il incarne pas moins de huit personnages différents.
Victor Belmondo partage la vedette avec Jean-Pierre Bacri et Mathieu Amalric dans le long métrage de 2015 La Vie très privée de monsieur Sim. Il lui faudra deux ans pour décrocher un petit rôle dans le drame de Xavier Beauvois Les Gardiennes. Il a également des rôles dans la websérie Le Coach (2016) et le prochain Spleen (2017) pour France Télévisions.
Coeurs sourds est un court métrage français de 2017 dans lequel Victor Belmondo joue un rôle central. Arnaud Khayadjanian a adapté la pièce de théâtre de Laura Desprein, qui suit les aventures chaotiques de cinq adolescents urbains. Un petit travail qui met en valeur ses talents d’acteur.
La vidéo finale avec Victor Belmondo
Ce n’est pas facile de se faire appeler “Belmondo” si on veut être comédien, mais c’est le pari risqué que Victor, le fils de Bébel, est prêt à faire. Au fil des années, sa valeur substantielle devient de plus en plus apparente. Mais comment se sent-il à l’intérieur ? Des révélations faites par le jeune acteur dans le magazine Gala.
Victor Belmondo a décidé de se mettre à la comédie comme l’a fait son célèbre grand-père. A l’aube de la trentaine, le jeune homme prend de plus en plus confiance en lui ; on le verra bientôt dans la mini-série Bardot de France 2, dans laquelle il incarne nul autre que le réalisateur Roger Vadim, et il offre également un sosie à Guillaume de Tonquédec dans l’émouvant Arrête avec tes mensonges, qui sort en salles le 22 février. Sa vie professionnelle s’épanouit, sa vie personnelle aussi. Il a révélé quelques secrets choisis au magazine Gala.
Les propos de Victor, le fils de Paul et Luana Belmondo, sont recueillis dans le numéro du 16 février 2023 de Gala. L’acteur de 29 ans répond à ses différences avec l’artiste qu’il incarne, Roger Vadim, l’homme chargé de faire découvrir au monde Brigitte Bardot sur grand écran dans Et Dieu… créa la femme.
Un metteur en scène réputé pour son talent et ses nombreuses amantes célèbres, dont Jane Fonda, Catherine Deneuve, Marie-Christine Barrault, et bien sûr, les Bardot. Bien qu’il ne soit pas un robot sans cœur, l’héritier du trône de Bébel a dû apprendre à jouer les bourreaux de cœur pour s’imprégner pleinement de ce personnage haut en couleur. Je ne suis pas aussi doué pour étendre mon territoire que Vadim. Je ne suis pas un râteau de coureur de jupons. Le fait qu’il s’avère “ne pas être un cœur à prendre” est également révélé.
Personne ne connaît son nom. Même si la majorité des gens reconnaîtront Victor Belmondo comme “le petit frère de”, son nom englobe bien plus qu’un simple patronyme. L’acteur s’intéresse au cinéma depuis qu’il est enfant, et son interprétation de Roger Vadim dans “Bardot” de France 2 a donné aux téléspectateurs un avant-goût de sa polyvalence.
L’OFFICIEL : Quelle est la première chose liée au cinéma dont vous vous souvenez ?
Belmondo, Victor : Quand je pense au cinéma, je m’imagine assis dans la même salle que je fréquentais quand j’étais enfant à Vaucresson, en Normandie. C’est ici que j’ai vu quelques-uns des premiers exemples de présentation cinématographique sur grand écran. Parlez-nous de votre passage sur le plateau de Bardot. Que pensez-vous d’endosser le rôle pivot de Roger Vadim ?
C’était un super projet sur lequel travailler, et j’ai passé un moment merveilleux à le faire. Mais j’y ai aussi noué de belles relations, avec les acteurs et l’équipe ainsi qu’avec les réalisateurs du film, Danièle et Christopher Thompson. C’était incroyable d’être transporté dans ces temps fantastiques que nous connaissons et aimons tous, et de rencontrer les acteurs légendaires qui ont contribué à faire l’histoire du cinéma.
Ma première directive en canalisant Roger Vadim était de rester fidèle à son personnage. Il était hors de question d’appliquer à des mimiques clichées. Afin de représenter cette personne de manière réalisée à l’écran, j’ai dû étudier leurs films, lire leurs écrits, regarder leurs interviews, lire leurs reportages et regarder tous les documentaires réalisés sur eux.
VB : Je ne sais pas si je lui ressemble ou non. Roger Vadim est unique en son genre ; sa personnalité est incomparable. Mon admiration pour lui tient plus à sa joie de vivre et à son apparente légèreté d’être qu’à une quelconque ressemblance avec mes propres traits de personnalité. Y a-t-il un réalisateur ou un acteur avec qui vous aimeriez travailler un jour ?
VB : J’aimerais répondre à vos questions car je suis un grand cinéphile. Ce travail est formidable car vous rencontrez toujours de nouvelles personnes intéressantes, vous trouvez des façons créatives de travailler ensemble et vous établissez des liens précieux. Tout le monde est fascinant et donne envie de collaborer avec eux. Mais si je ne devais en choisir qu’un, mon fantasme ultime concernerait Martin Scorsese, car c’est lui qui m’a inspiré à poursuivre une carrière dans le cinéma.
Quelles sont les choses sur lesquelles vous comptez travailler ensuite ?
Mon projet le plus récent était la mini-série printanière de France 2 Bardot, comme vous le savez peut-être. Je serai également aux côtés de Louane Emera et de Michel Blanc à la première du dernier film de Jean-Pierre Améris, Marie-Line et son juge. Puis Gal Morel passe à un autre projet, réalisant le tournage d’automne de Vivre, mourir, renaître avec Lou Lampros et Théo Christine.
À quel point êtes-vous investi dans l’industrie de la mode ?
VB : C’est ce que j’appellerais une toute nouvelle relation. Je n’ai jamais vraiment réfléchi à ce qui est à la mode. De par mon métier, j’ai dû me familiariser avec ce décor, et il s’avère vraiment fascinant et intéressant. J’aime que la mode ne cesse de se développer et d’évoluer. Je suis encore un débutant, mais je passe un bon moment jusqu’à présent.
Avez-vous un magasin de vêtements incontournable?
A vrai dire, je me suis laissé porter par VB. Je m’inspire beaucoup de mon instinct et de mon intuition lorsqu’il s’agit de choisir de nouvelles musiques à écouter. Cette connexion me rappelle ce que je ressens à propos du rôle du jeu au cinéma ; les deux incluent donner de l’espace aux moments impromptus, la puissance du moment présent et l’expression de l’émotion. Par conséquent, mes goûts dans une maison peuvent changer avec les saisons, les gens que je rencontre et les circonstances de ma vie.