Ugo Gattoni Wikipedia – Le designer français Ugo Gattoni a créé l’affiche des prochains Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Il a été dévoilé lundi au musée d’Orsay. Coincé entre les domaines de l’imaginaire et du monde réel. L’affiche officielle des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, dévoilée ce lundi, a été réalisée par l’artiste parisien de 36 ans Ugo Gattoni, dont le parcours allie art et sport.
Il est vrai que le créateur a d’abord adhéré à un programme de remise en forme centré sur l’athlétisme. La vie de cet homme prend un autre tournant lorsqu’il entre et sort diplômé de l’EPSAA, l’école professionnelle supérieure des arts graphiques de la Ville de Paris à Ivry-sur-Seine et ancien nageur.
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L’artiste, qui décrit son travail comme une invitation ouverte au voyage et à l’imaginaire, se lance alors dans une entreprise monumentale : créer une fresque de 10 mètres de long. Il a été présenté à la galerie La Surprise de Paris en 2011, un an plus tard.
Dessinés en noir et blanc au stylo rotring, ses dessins complexes sont sa signature. Par ailleurs, nous lui devons la fresque « Bicycle », qui a été publiée sous forme de livret dans un livre (éd. Nobrow Press) pour les Jeux de Londres 2012.
Certains grands noms de la mode et des biens de consommation, dont Pierre Frey et le champagne Ruinart, ont presque immédiatement remarqué ses croquis. De nombreux carrés de soie, comme « Hippopolis » (2015) et « Les Bains d’Hermès » (2017), ont été créés par lui pour la marque Hermès en raison de ses capacités techniques et artistiques (2015).
L’illustrateur indépendant est profondément impliqué dans la narration et trouve son inspiration dans les « microcosmes surréalistes » ainsi que dans la mythologie, le monde naturel, l’état de rêve et le fantastique. Vous pouvez voir des éléments de mythologie et de folklore dans mon art puisque je les adore. J’ai un dessin extrêmement bizarre que beaucoup de gens comparent, par exemple, à un Dalí. La famille mondaine a entendu sa confession : “Je ne peux pas nier que je suis attiré par lui.”
Scénariste en herbe Ugo Gattoni
Des dessins tout à fait réalistes, issus d’un cosmos surréaliste », voilà comment Ugo Gattoni caractérise son monde fantastique. Celui des subtilités taillées dans des surfaces infinies via le rotring. Plonger dans le royaume du rêve et de l’imagination. Loin de la Terre et de son existence banale, les peintures peintes Les lignes nous invitent à un royaume d’animation suspendue. Imaginez-vous.
Un pays des merveilles fantastique où nous pouvons nous perdre avec joie dans les histoires d’époques révolues. Le prodige Ugo Gattoni, qui doit son nom à un personnage de western spaghetti, illustre ce lien avec le temps et la fabrication. d’une manière fantastique. Travaillant sans relâche à l’Atelier Commode de Montreuil, où il s’est récemment installé, il nous accueille chaleureusement avec ses créations.
Ce traitement exclusif est réservé à quelques privilégiés, dont sa propre famille et ses fidèles supporters. sont ses plus proches confidents. Une organisation dont il aspirait à faire partie pour pouvoir remettre en question, revisiter et enrichir les projets qui se déroulent autour de lui. Un état de libération perpétuelle. Quelque chose qu’il chérit : la liberté de créer dans son propre style, loin des prostituées de l’industrie de la mode. Quelqu’un comme Dalí ou Ugo le reconnaîtrait.
Même s’il avoue volontiers avoir une compréhension superficielle de l’œuvre du maître espagnol, son engagement sans faille lui a valu des partenariats avec les marques de luxe les plus réputées, où il a été nommé apprenti. Maintenant, nous avons Hermès. Cette version artistique du classique culte “Carrés” de la marque sortira en janvier pour la sixième fois.
D’ailleurs, le grand amateur d’éléments abstraits et figuratifs, Pierre Frey, s’y est essayé. Ugo avait imaginé toute une série de papiers peints pour l’éditeur, en s’inspirant de son dernier voyage au Pérou. Pour une raison quelconque, ce génie parvient toujours à transformer la réalité en fiction.
Auriez-vous la gentillesse de nous parler de vos recherches, Ugo ?
UGO était Dans mon travail, je vous invite à rêver, à flâner et même à jouer. Peu importe sa taille, sa richesse ou sa rareté, mon objectif en dessin est de construire des univers. Il s’agit, à ma connaissance, d’offrir un moment suspendu où l’on peut discuter, flâner et prendre son temps. Partez à l’aventure, loin de la Terre et de son confort.
La plupart du temps, j’utilise un format imposant pour créer des fresques fantastiques qui engloutissent le spectateur, l’entraînant dans le monde que je représente. Une technique qui m’intrigue est le jeu sur les tailles, du format massif aux micro-détails, qui permet au voyageur de se perdre dans ces dédales croqués et de choisir son propre destin. Il faut beaucoup d’écriture et, bien sûr, de patience.
Quand avez-vous commencé à travailler dans cet atelier de Montreuil ?
UGO était Quel nouveau départ ! Cela ne fait qu’un mois ! Il s’appelle Atelier Commode et il faut absolument le visiter ! Très amusant, grand et brillant. Les choses s’améliorent pour 2017.
A cet étage, qui sont les autres adeptes ?
UGO était Deux de mes amis les plus proches, avec qui je partage une maison et un lieu de travail depuis huit ans. Nicolas Rouyer (qui a réalisé les photomatons Figure) et Jean-Simon Roch (le designer) parlent toujours de leurs différents projets. Les pousser plus loin, les diriger dans toutes les directions et leur donner des dimensions plus fortes y contribue.
Notre collaboration est un autre événement. Notre groupe est composé de sept personnes : Figure (Nicolas, Victorien et Benoît), Tohu-Bohu (un designer textile), Victor Desfond (un modéliste de chaussures) et Jean-Simon Roch (un designer).
Lorsque vous travaillez, qui vous motive le plus ?
UGO était Ceux-là, pour être honnête, je suis plutôt confus. Cela étant dit, mes rêves sont une véritable source d’inspiration pour mes essais. Les thèmes de la mythologie et du folklore sont courants dans mon travail parce que je les adore.
J’ai un dessin extrêmement bizarre que beaucoup de gens comparent, par exemple, à un Dalí. Sans aucun doute, il me captive, mais je ne connais pas bien son œuvre. Beaucoup plus sur mes rêves, mes voyages et mes histoires – je n’en suis pas sûr.
J’ai obtenu mon baccalauréat ès sciences en communication visuelle à l’EPSAA en 2010. Comme j’étais opposé à travailler en agence, j’ai décidé de dessiner à la place. Mon premier projet après l’obtention de mon diplôme était une fresque de 10 mètres sur 120 mètres que j’ai méticuleusement dessinée au rotring pendant huit mois.
Une version miniature de mon existence quotidienne dans un cosmos fantaisiste. Ce fut ma première incursion dans le domaine de l’illustration. Plus tard, les projets se sont succédés, culminant avec mes débuts dans l’animation en 2012 avec le clip de Caravan Palace. Par la suite, j’ai attiré l’attention internationale lorsque mon livre Bicycle a été lancé la même année en l’honneur des Jeux olympiques de Londres.
Cette exposition m’a apporté des clients comme Hermès, Pierre Frey et Ruinart, les belles maisons pour lesquelles je travaille encore aujourd’hui. Déplacer mes dessins est quelque chose que je vais faire à partir de maintenant ; c’est une approche beaucoup plus raffinée de l’illustration, à mon avis.
Parlez-moi du dernier partenariat avec Hermès.
Mes connaissances chez UGO Hermès m’ont contacté en 2013, peu de temps après Bicycle. Pour qu’ils puissent connaître mon identité en tant qu’auteur, ils voulaient me rencontrer. La belle relation avec cette famille est née après plusieurs mois de discussions.
Avec la sortie d’Hippopolis à la fin de l’année, ils ont étendu une offre pour mon premier partenariat majeur. Une cinquième place est en cours de conception aujourd’hui. Comme Pierre Frey, Hermès est une maison qui valorise le travail manuel et reconnaît l’importance des pauses.
Le temps est la chose la plus cruciale pour mon travail. Mes dessins peuvent durer des mois, voire des années. En plus de cela, ils savent très bien créer un environnement dans lequel un artiste peut libérer un produit artisanal et fini.
Grâce à une véritable collaboration et à une estime sans précédent pour l’artiste, il n’y a aucune pression pour respecter un délai ou suivre un certain brief. L’opportunité de rejoindre cette famille dévouée qui défend des principes si exceptionnels et de collaborer avec elle est une de mes ambitions.
Sans aucun doute, quel est votre désir le plus fantastique ?
UGO était Embarquer pour un voyage intergalactique avec mes copains dans une flotte de bateaux volants, percer une couverture de nuages cotonneux pour danser avec un kaléidoscope d’astéroïdes de forme irrégulière. Le concepteur des affiches olympiques de Rio 2024, Ugo Gattoni, répond aux critiques de droite
Certains à droite et à l’extrême droite trouvent cela offensant qu’Ugo Gattoni n’ait pas inclus dans son œuvre la croix au sommet du dôme des Invalides. Ils accusent Gattoni de « wokisme ».
À la suite de ses écrits, les conservateurs et les radicaux de droite se sont mis à genoux. A tel point que certains, dont le président du RN Jordan Bardella, ont cru y voir un « macrosme » tentant d’effacer « le grand effacement de notre identité ». C’est totalement faux, affirme Ugo Gattoni, qui a conçu l’affiche des Jeux Olympiques de 2024.
Présentant des mascottes cachées, les affiches officielles des Jeux olympiques d’été de 2024 à Paris sont dignes d’un “Où est Charlie ?” L’artiste rappelle que l’affiche, y compris la représentation des monuments, est le fruit de sa liberté de création, même si les critiques de son œuvre ont souligné l’absence de drapeau tricolore ou de croix sur la réplique du dôme des Invalides. Il a déclaré le 6 mars sur BFMTV qu’il n’attendait pas une adaptation exacte, mais plutôt une adaptation imaginative qui reprend l’original et le place dans un univers fantastique et festif.
En créant des affiches officielles, je n’ai pas l’intention de m’en tenir à un style particulier pour représenter des bâtiments ou des objets. Ses détracteurs voient dans le panneau publicitaire un discours « wokiste » qui cherche à éradiquer la culture française, mais il argumente : « Je les évoque, tels qu’ils me regardent et sans arrière-pensées ».
Une histoire de Marianne et la cocarde
Par ailleurs, le comité d’organisation des Jeux Olympiques donne quelques informations, selon le HuffPost. Selon le communiqué officiel du concours, “La création d’affiches est un exercice libre pour chaque comité d’organisation : les seules exigences du cahier des charges du CIO sont la présence du logo de l’édition, du numéro de l’Olympiade etainsi que les dates des Jeux.” Si vous souhaitez voir les détails, vous pouvez voir que le drapeau tricolore y est ajouté.
Selon l’institution, les cocardes des mascottes arborent des couleurs bleues, blanches et rouges, que l’on retrouve également sur d’autres symboles français comme Marianne. Ils ajoutent que les affiches officielles représentent une interprétation artistique d’une ville-stade rénovée, joyeuse et légère. Il y a beaucoup de choses que l’artiste pourrait interpréter différemment.
Sans cela, il ne peut pas être vulnérable aux interprétations politiquement motivées ; la vague Tahiti est au large du port de plaisance de Marseille, la Tour Eiffel est rose et le métro passe sous l’Arc de Triomphe. Ce n’est pas une image exhaustive ou précise de la réalité. La droite et l’extrême droite doivent-elles prêter attention à ces idées ? La question reste ouverte.