Stéphanie Gicquel Famille – De grosses sommes d’argent, des responsabilités importantes et une vie intéressante dans un monde étranger. Les racines bretonnes de la famille les amènent à s’installer dans la région de la côte atlantique appelée Loire. Le plan est de déraciner leur vie, de trouver une nouvelle communauté, de démarrer leur propre entreprise et de trouver plus de temps libre pour s’occuper de leur fille.
La création de l’entreprise « Et d’Emie » a fait l’objet d’une réflexion sérieuse en 2019. L’idée était de fabriquer des vêtements respectueux de l’environnement et produits de manière éthique pour toute la famille en France, en privilégiant le coton biologique et le lin blanc. Une collection intemporelle d’essentiels comprenant des casquettes de marin, des polos, des bonbons et des bodys.
Le lancement est prévu pour 2020… Il est rapidement bloqué en ligne par la préoccupation des fabricants face à l’étouffement et la demande de masques de protection. Stéphanie ne reçoit son premier lot de livres que fin octobre. La prochaine saison de Le Pouliguen (44 ans) a donc été annulée. Quoi qu’il en soit, Stéphanie mise sur une boutique en ligne pour attirer ses premiers clients.
Toutes ces idées à expliquer, visualiser, documenter… Parce que Stéphanie envisage sa série comme un récit en plusieurs parties. D’Emie espère également partager la joie du développement de l’enfance avec les jeunes dont elle a la garde. Son emblème est l’image d’un arbre, symbolisant à la fois les profondeurs dans lesquelles nous puisons notre force et les horizons au-delà desquels nous planons.
Le premier chapitre “Je suis un rebelle, laissez-les parler” encourage les lecteurs à suivre leur instinct et à être authentiques. Stéphanie explique qu’elle espère que les vêtements agiront comme un support par lequel un message pourra être transmis, ajoutant : « L’idée est que ces phrases peuvent servir de point de départ à une discussion intergénérationnelle entre parents et enfants ou grands-parents et petits- enfants.”
Célébrer un demi-anniversaire, c’est écouter l’enthousiasme de la jeunesse d’aujourd’hui qui se prépare à entrer dans l’âge adulte. Stéphanie croit que la force de la cellule familiale vient de sa capacité à transmettre et encourager les générations futures. Grandir, c’est élargir ses horizons et découvrir de nouvelles choses.
À l’été 2021, Stéphanie pourra enfin rencontrer son public grâce à une boutique éphémère au Pouliguen. Les parents comme les grands-parents font preuve d’une grande sensibilité au désir de transmettre un message et de renforcer les liens familiaux. Stéphanie crée une ligne de vêtements en Seaqual, un éco-matériau issu de déchets plastiques marins, pour sensibiliser à la nécessité de préserver l’écosystème marin et de soutenir le développement durable.
Elle rejoint le réseau Femmes de Bretagne pour le Prix Eco-Visionnaire 2021. Après quelques années mouvementées, elle est prête à se replonger dans l’aventure en 2022, lorsqu’elle lancera sa deuxième collection et participera à des salons internationaux pour accroître la visibilité de sa marque tout en prévoyant de consacrer plus de temps au réseautage et, bien sûr, , sa famille.
À bien des égards, les bouleversements de la vie d’un entrepreneur reflètent ceux de celui qui prépare une expédition : il y a du temps passé seul, il faut récolter de l’argent, il faut convaincre les gens, il faut constituer une équipe, etc.
Il lui faudra quatre années complètes pour mener à bien son projet, en grande partie à cause du long processus de recherche de bailleurs de fonds. Par rapport à des événements majeurs comme le Vendée Globe, nous bénéficions d’une couverture médiatique bien moindre.
Être une femme ne fait que rendre la persuasion plus difficile. Elle n’a pas encore économisé la somme requise deux mois avant le départ. L’explorateur explique : “Il y a des moments où on a le vertige et où le bout du tunnel semble loin, mais on n’a pas d’autre choix que de.
Dans des moments comme ceux-là, elle peut s’appuyer sur son mari, Jérémie Gicquel. Il est tout aussi passionné qu’elle par les expéditions et partage son amour des sports d’endurance. Nous aurions été séparés tout ce temps si nous n’avions pas partagé cela. La jeune femme argumente : « Comme pour un projet entrepreneurial, c’est un partenaire avec lequel je suis très complémentaire. »
Ce dernier reconnaît cependant que le risque de se lancer dans une expédition avec quelqu’un qui vous est cher est la possibilité que votre sang gèle en cas d’urgence. Malgré les obstacles, les deux parviennent à réunir les fonds nécessaires de 250 000 euros avec l’aide de 50 sponsors et d’un prêt bancaire. Une somme pitoyable comparée aux budgets des autres expéditions polaires, qui se chiffrent parfois en millions.
A la fin de l’expédition, la survie était devenue primordiale.
Alors maintenant, ils peuvent commencer leur plan fou. Leur objectif premier est sportif, mais Jérémie se charge également de reporter des photos du continent dont l’intérieur est relativement méconnu du grand public. Le couple collecte des fonds pour une organisation qui aide les enfants malades à réaliser leurs rêves, appelée l’Association Petit Prince.
Tout le monde progresse, quel qu’en soit le prix. En raison de contraintes financières, ils ne sont pas en mesure d’assurer plus d’un rapatriement en cas de blessure ou d’accident. Toute forme de compromis signifie la fin de leur aventure ensemble.
Eux aussi doivent changer de route avant que l’équipe scientifique finale ne quitte le continent. Le mal de dents de Stéphanie dure plus d’un mois, les pauses deviennent de plus en plus fréquentes et la tente commence à s’effondrer et menace de s’envoler. Des gelures de stade 1 apparaissent également. Mais le manque de nourriture est de loin le plus grand défi.
Je suis un petit gobelin, mais je n’ai jamais pesé plus de 39 kilos. C’était devenu une question de survie. Nous serions allés trop loin si l’expédition avait duré encore une semaine. En effet, elle sait désormais qu’« en expédition, on peut dépasser les limites parce qu’on est plus lucide ». Le couple est arrivé à temps à destination.
Nos objectifs n’ont qu’une seule limite : celles que nous leur fixons.
Stéphanie Gicquel, toujours à la recherche de nouveaux défis, parcourra bientôt 300 kilomètres (km) à la nage d’un GR en seulement cinq jours. Elle a envie de voyager au-delà des régions polaires et de parcourir un vaste pays comme les États-Unis ou l’Australie. Elle intervient également dans des entreprises, des écoles, etc., sur des sujets tels que « l’expansion personnelle », « l’idée à l’action » et « l’Antarctique ».
Il n’est pas non plus inconcevable qu’une personne aussi insatiablement curieuse du monde reprenne une carrière dans les affaires, peut-être dans le marketing ou la finance. Ajoutant : “Je pense aussi que fonder une famille serait une merveilleuse aventure”, dit-elle. Cependant, « on trouve d’abord le bonheur en soi-même », donc peu importe où l’on se trouve. Et plus loin : « Nos objectifs n’ont que les limites que nous leur imposons. » Le reste n’est qu’une excuse».
Pour fêter ses 40 ans, cette gagnante d’avant-garde s’est fixé un nouvel objectif : battre le record du monde des 24 heures à pied, établi par un Américain avec plus de 270 kilomètres. Dimanche, le Stade sociétaire français a participé au semi-marathon de Paris.
Vous ne devriez pas être fier de la petite taille de cette femme. Stéphanie Gicquel domine tout le monde du haut de ses 160 centimètres. L’associé du Stade français qui aura 40 ans en 2023 et qui a couru dimanche le semi-marathon de Paris (1 heure, 24 minutes et 59 secondes) est KO.
Difficile de considérer ces deux-là comme des aventuriers quand on les voit assis à une table dans un café parisien, elle en train de manger un repas complet et lui un peu pâle. Mais néanmoins. Stéphanie et Jérémie Gicquel, 32 ans, ont traversé l’Antarctique à ski depuis le pôle Sud en seulement soixante-quatre jours.
Une expédition de 2045 kilomètres dans un froid glacial. Et une première : Stéphanie et Jérémie sont les premiers Français à réaliser un tel exploit entièrement à skis, établissant un nouveau record qui dépasse le précédent en durée.
Stéphanie Gicquel a quitté le tapis rouge après une carrière prestigieuse dans l’industrie du luxe pour lancer sa propre ligne de vêtements inspirés par l’éthique et la morale. Voyagez à Batz-sur-Mer (code postal 44) ! Depuis plus de 16 ans, Stéphanie a travaillé dans l’industrie du luxe pour des marques comme Jean-Paul Gautier et Givenchy dans divers rôles, d’attachée de presse à directrice commerciale pour des sites en Italie, en Angleterre et au-delà.