Stéphane Freiss Parents – Né le 27 novembre 1960, Stéphane Freiss passe son enfance à Paris. Même si ses parents se sont séparés quand il avait douze ans, il a continué à vivre avec sa mère. Il entre à l’école Florent à l’âge de 17 ans, après avoir manifesté très jeune une passion pour le théâtre.
Mais il refuse l’offre de Nanterre de suivre une licence d’histoire afin de pouvoir intégrer le Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Il s’installe à la Comédie Française après avoir terminé ses études universitaires.
Débutant sa carrière dans Premiers Désirs avec Emmanuelle Béart, il enchaîne quelques apparitions à la télévision et au cinéma (Le Complexe du kangourou, Sans toit ni loi). Puis, en 1988, il décroche un rôle majeur dans Chouans.
Grâce à sa performance exceptionnelle dans le film, il a été nommé César du meilleur espoir masculin. Ironiquement, cette récompense l’empêche d’exploser, et suite à deux déconvenues commerciales (Les Bois Noirs et Les Mille et Une Nuits), il choisit de réorienter sa carrière.
Parmi ses nombreuses performances télévisées dans les années 1990, qu’il a enregistrées principalement en France, on compte The Rippled Spouses, Una Vita in gioco 2, L’amour en bonus, L’Aquilla della Note, etc.
Parallèlement, il mène une fructueuse carrière théâtrale (L’Aiglon, Passions secrètes) et remporte le Molière de la découverte théâtrale masculine de l’année pour son interprétation d’un jeune immigré tchèque dans C’était bien. Claude Miller l’a engagé dans Betty Fisher and Other Stories (2001) après qu’il ait été absent du cinéma pendant un certain temps.
Télévision (Je déteste les enfants, Camus, La loi selon Bartoli, Profilage…), scène (Variations énigmatiques, Trois versions de la vie, Une comédie romantique) et cinéma (5*2, Bienvenue chez les Ch’tis, Trésor ) étaient ses crédits d’acteur ultérieurs.
Même si Stéphane Freiss vit depuis quelques temps avec Macha Méril, il tombe éperdument amoureux d’une figurante italienne nommée Ursula dès leur rencontre. Même s’ils se marient quelques années plus tard, elle a 18 ans et lui 32 ans. Camille (née en 1996), Ruben (née en 1998) et Bianca (2007) sont leurs enfants. Il a annoncé la nouvelle à Ursula sur le tournage de Je t’aime, etc. en février 2022, ils ne se fréquentaient donc plus.
L’acteur français Stéphane Freiss est comme un tableau.
L’acteur français qui incarnait Farinet avec ses yeux émeraude sera ensuite vu dans la pièce “Variations énigmatiques” aux côtés d’Alain Delon à Paris et Genève. Pourtant, dans “Ça reste entre nous”, réalisé par Martin Lamotte, il campe un animateur de télévision osé.
C’était mortel. La ponctualité de Stéphane Freiss a fait défaut. Vingt minutes de file d’attente porte fermée. En toute honnêteté, je ne sais pas du tout comment être ponctuel.
Stéphane Freiss, l’acteur français qui incarnait Farinet dans le même film d’Yvan Butler, nous accueille dans son loft du 14e arrondissement alors qu’il est enrhumé. Profitez de la lumière naturelle dans cette pièce spacieuse dotée d’une charmante cour arrière.
Bienvenue chez Blaise Cendrars. J’ai acheté chacun de ses livres. Il désigne sa bibliothèque, qui flanque l’escalier menant à la mezzanine, et dit : « C’était le moins que nous puissions faire. C’est le César qu’il a remporté en 1989 pour sa prestation dans Chouans !, le meilleur espoir masculin, exposé sur une étagère.
L’acteur s’est abaissé d’une corde et l’a récupéré pour monter sur scène. Il récite Alexandre le Grand habillé comme le personnage du film. Un geste volontairement offensant qu’il attribue à sa profonde timidité.
En 1992, pour la pièce It Was Good de James Saunders, mise en scène par Stéphan Meldegg, on reçoit un Molière, proche de la sculpture compression affectueusement acclamée. En totale contradiction avec mes rôles précédents, j’incarnais un personnage complètement différent.
Ce composant a été rejeté par moi. Seule la persévérance du réalisateur a pu me convaincre que c’était le bon choix pour moi et que je devais le faire. Par pure coïncidence, il s’est retrouvé au théâtre à l’âge de 18 ans. En contraste avec l’école Massillon, où je préparais mon baccalauréat, se trouvait le cours Florent.
Je me suis promené là-bas juste pour m’amuser. Au fil du temps, cela est devenu complètement indispensable. Après avoir obtenu sa licence, il étudie le théâtre pendant deux ans à l’Entrée des artistes et deux autres au Conservatoire National de Paris.
Il devient également pensionnaire de la Comédie Française en 1986. Il n’a jamais reçu de soutien de ses parents pour poursuivre sa carrière d’acteur. On parle très peu de sa mère. Quand j’avais douze ans, mes parents se sont séparés.
Issu d’une famille de dentistes, il a été élevé par son père, légendaire « roi du bridge » et maître séducteur. “Dans un royaume galactique débordant de sentiments et de désirs.” Après avoir expérimenté la féminisation, Stéphane Freiss suit temporairement les traces de son père en pratiquant l’atavisme.
Après cela, il a commencéns ressentir de la fatigue. Pendant ce temps, le qualificatif de « jeune d’abord » lui est attaché depuis son premier film, attribué à David Hamilton, et il s’y oppose avec dégoût. Je ne peux m’empêcher de rire dès que je vois Emmanuelle Béart (ndlr : qui y a joué aussi) et on en discute après.
Il n’y a rien d’autre à dire à ce sujet. Aussi, dans Ça reste entre nous de Martin Lamotte, sorti en France il y a deux semaines, il incarne un animateur de télé flirt maladif et qui porte une chemise jaune assortie à sa Porsche “parce que le rouge est trop flashy”. Cela semble dissiper toute idée selon laquelle il est un beau mec.
Stéphane Freiss laisse perplexe car il parle beaucoup sans rien révéler. Il est modeste et choisit de ne parler à personne de Macha Méril, dont il a passé la vie sur scène et en ville. Toute discussion à son sujet doit passer par le prisme de ses nombreux rôles d’acteur.
Cela lui sert de moyen de prendre soin de lui-même. Le drame est ma pierre angulaire ; cela m’a donné la permission de vivre ma vie sauvage, folle et anxieuse. Il donnait l’impression que cet habitant de la Comédie Française avait un talent naturel pour le théâtre.
Le nom de son père est Giorgio Strehler. Il m’a invité à jouer un rôle principal dans Illusion Comique de Pierre Corneille. A 25 ans, je le trouvais divin. Il m’a injurié, m’a aimé et m’a intimidé – le tout en italien – et je n’avais aucune idée de ce qu’il voulait dire. C’est grâce à lui que je suis capable de garder mon sang-froid lorsque je me sens mis au défi.
Pendant qu’il parle, Ursula, son élégante épouse argentino-italienne de 24 ans, s’occupe tranquillement de leur fille Camille, âgée de 2,5 ans, tout en gardant un œil attentif sur leur père. L’acteur s’exclame : “Elle a une intuition sur les choses qui me conviennent.” Il l’appelle « Loulou » et la salue en italien, une langue qu’il a apprise au fil du temps. Il lui faudra sept mois avant de donner naissance à leur deuxième enfant.
Sa filmographie met en évidence plusieurs changements forcés qu’il a surmontés et développés en tant qu’acteur. En tant que directeur de la photographie et réalisateur de télévision, j’ai dû tourner une quarantaine de films. Il ne révèle pas lesquels. Interrogé sur son séjour en Valais en 1995, il évoque fréquemment son rôle de Farinet, le tristement célèbre bandit.
“A l’époque, je me faisais passer pour un Parisien prétentieux et supérieur qui crache dans la soupe pour un quotidien genevois.” Même si cela fait trois ans, il s’en souvient avec amertume. Il est peu probable qu’il existe quelqu’un d’autre que lui.
Cela n’a pas d’importance pour lui ; il veut juste que les choses soient dites : “Farinet est un personnage que j’adore.” Le réalisateur, Yvan Butler, s’en réjouit. De plus, l’autre partie fait l’éloge de l’acteur avec effusion, en disant : “C’est un ami de rêve”. Au sein de l’équipe, il était universellement aimé. Un amour naïf et passionné le dévorait pour sa jeune épouse.
Cela m’a brisé le cœur. Deux jours avant le début du tournage, le 20 mai 1995, Stéphane se mariait. Butler est conscient du fait que son professionnalisme peut parfois être excessif. “Il est peut-être plutôt anxieux et obsédé par le fait de bien faire les choses.
Pour exprimer ses craintes, il défiait le personnage, ce qui me laissait parfois perplexe. C’était une perte de temps, mais cela nous faisait réfléchir, et nous sommes arrivés à la conclusion que ces séquences étaient supérieures.
Certains, comme Stéphane Freiss, prennent leur temps pour mûrir. Après avoir joué aux côtés d’Alain Delon dans Variations énigmatiques d’Eric-Emmanuel Schmitt, il retrouvera le rôle de Francis Huster dans la production d’octobre.
Une carrière qu’il qualifie de « tout juste de commencer » est la sienne, ajoute-t-il. “Les deux personnages ayant eu une épouse commune quinze ans auparavant, il ne faut pas ressentir une trop grande différence d’âge entre les deux”, dit-il, sous-entendant que le fait de lui confier ce rôle signale un nouveau niveau de maturité. Ce fait me réconforte.
Peut-être que cet homme de 38 ans a hâte de vieillir. Quoi qu’il en soit, il est enchanté à l’idée de collaborer avec Sacha Adabachian, auteur des scénarios de Nikita Mikhalkov, sur un film centré sur un personnage dupliqué (le sien ?).
De plus, nous aimerions produire The Revizor de Gogol, une parodie de représentants du gouvernement russe. Il répétait sans cesse : « Je suis Gogol ! avant de finalement s’effondrer en points de suture. Je suppose qu’il fait référence à son frère qui traverse l’enfer.
France 3 diffuse ce soir Le Village des Endormis. Nous voyons ici Stéphane Freiss, un acteur au talent exceptionnel qui préfère garder sa vie personnelle secrète lors des interviews. Encore, le 29 janvier, il apparaît dans les pages du magazine Causette pour promouvoir son premier long métrage, Tu choisis la vie (2022), sur la fille rebelle d’un prêtre rural. Son ex-mari, Ursula, est un rabbin ultra-orthodoxe qui a choisi d’être plus ouvert sur leur relation.
Il examina d’abord le journaliste qui se tenait devant lui ; ce dernier a été interloqué par la gravité de la situation, d’autant qu’il a toujours été identifié au registre comique (surtout à cause des Chouans !). avec Philippe de Broca, César 1989 du meilleur prétendant masculin. Il a déclaré qu’il était “en symbiose” avec son personnage et que jouer ce rôle l’avait aidé à “fuir quelque chose”, notamment “une histoire familiale compliquée liée à la Shoah”.
Nous avons décidé que nous ne désirions plus
“En effet, mes parents étaient cachés pendant la guerre. J’ai grandi comme un garçon qui ne savait pas qu’il était juif…”, a admis l’acteur de 62 ans, poursuivant : “Jusqu’à l’âge de 12 ans…” enfant, j’ai vu mon père perdre son propre père dans les camps de la mort. Plus les membres de la famille élargie de ma mère, mais pas ses parents.
J’avais envie d’écrire mon chagrin au fur et à mesure que nous en sortons, tout comme eux l’ont fait. C’est pourquoi j’ai grandi dans un environnement propre, exempt de toute imperfection.