Samuel Paty Wikipedia – Lors de son cours d’éducation morale et civique sur la liberté d’expression, Samuel Paty avait évoqué les caricatures de Mahomet et les avait montrées aux élèves. Une étudiante absente ce jour-là s’est plainte à son père des caricatures qu’elle avait vues sur Internet et de ce qu’elles lui faisaient ressentir. Il a exprimé son indignation auprès du directeur du collège et sur Facebook, où il a demandé le licenciement de l’instructeur.
Le vendredi 16 octobre 2020, le meurtrier, Abdoullakh Abouyezidovitch Anzorov, s’est présenté à l’école et a payé 300 euros à deux élèves pour lui indiquer où il pourrait retrouver Samuel Paty. Le meurtrier a ensuite utilisé un sabre pour décapiter le professeur d’histoire/géographie avant d’être abattu par la police qui est intervenue.
SAMUEL PATY, TUÉ EN RAISON DE SON DÉVOUEMENT À LA LIBRE PAROLE
Samuel Paty, 47 ans, était professeur d’histoire-géographie dans un lycée de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) lorsqu’il a été tué le 16 octobre par un jeune homme d’origine tchétchène. Quelques jours auparavant, il avait présenté des caricatures de Mahomet en classe dans le cadre d’un cours sur la liberté d’expression, suscitant l’ire de plusieurs parents.
Un attentat terroriste perpétré par des extrémistes islamistes sème le chaos en France. Ce professeur d’histoire-géographie de 47 ans a été tué par balle vendredi près de son lieu de travail au Collège du Bois d’Aulne. Un enseignant est décrit en termes élogieux par les parents et les élèves.
La ville de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) est sous le choc et en deuil suite au décès de Samuel Paty, dont l’identité nous a été confirmée samedi matin par plusieurs parents et élèves du collège où il enseignait, le Bois d’Aulne.
Vendredi vers 17h00, un jeune homme d’ascendance Tchétchène s’est approché du professeur d’histoire-géographie de 47 ans et lui a tranché la tête. Lors d’une conférence de presse samedi, Jean-François Ricard, procureur antiterroriste de la République française, a déclaré : “D’après les premiers témoignages, l’auteur des faits était présent devant le collège dans l’après-midi” pour attendre la victime. .
Lors d’un récent cours sur la liberté d’expression, l’enseignant assassiné avait montré à ses élèves des caricatures se moquant de Mahomet et avait proposé de laisser quitter la classe à ceux qui s’y opposaient. Après cela, certains parents ont menacé l’enseignant et il a porté plainte auprès de la police.
Tout au long de la matinée de samedi, de nombreux parents et élèves inquiets se sont rendus au collège du Bois d’Aulne pour rendre hommage au défunt professeur, déposant des fleurs devant le portail d’entrée. Certains de ces étudiants sont depuis retournés sur le campus, où un groupe de soutien a été organisé.
L’ancien professeur de mes enfants était un excellent modèle et un excellent éducateur ; nous sommes venus lui rendre hommage. Il se souciait profondément de chacun de ses élèves et de toute la classe. L’une des élèves décapitées des professeurs est sa fille. L’année dernière, lorsqu’elle était en quatrième, elle avait ce même professeur. Cette année, il enseignait également à ses élèves de troisième.
L’adolescent aux yeux larmoyants s’exclame : “C’était un si bon professeur.” “L’année dernière (quand elle était en quatrième année, NDLR), il nous a montré deux caricatures de Charlie. Ceux qui voulaient quitter la pièce ont été priés de le faire. Personne n’a rien dit. Il nous a donné le choix de l’un ou l’autre.
Ce professeur était l’un des rares avec qui j’entretenais une communication régulière pendant mon incarcération. Il était toujours attentif aux convictions de ses élèves et cherchait à les traiter avec respect, comme le dit Sandrine. Avant d’ajouter : “Lorsque les enfants ont suivi ce cours l’année dernière, ils ne l’ont pas vu comme une attaque contre leurs croyances, mais plutôt comme une opportunité de discussion et de débat en classe.”
Sandrine, les larmes aux yeux, réfléchit : « Il était très apprécié et apprécié ; il savait valoriser chaque élève dans sa globalité et motiver l’ensemble des classes. Ses anciens élèves, aujourd’hui au lycée, aussi a fait l’éloge de lui.
Hommages sur les sites de médias sociaux
Certains de ses anciens amis et collègues lui ont rendu hommage sur Twitter. Il “était mon copain de promotion de mes années à l’Université Lyon-2”. C’était un homme de dialogue qui fut un brillant élève et un pédagogue hors pair.
L’un d’eux a écrit sur une photo : “Je ne manquerai pas de mentionner votre nom et de vous utiliser comme exemple à toute personne exprimant son intérêt pour cette noble profession.” Ce dernier a été téléchargé sur le compte Flickr public du défunt professeur en 2008 et est accessible à tous.
« À l’Arche Guédon de Torcy, Samuel Paty a croisé mon chemin professionnel. Éducateur modèle et équipier respecté, il nous manquera beaucoup. Un enseignant était à ses côtés et lui a écrit : « R.I.P., camarade ». Samuel Paty était un père de famille qui L’Élysée a annoncé samedi qu’il recevrait un “hommage national” le 21 octobre. Cette cérémonie commémorative sera planifiée en collaboration avec les proches de la victime.
Y a-t-il eu des dépenses inutiles du fonds anti-ségrégationniste créé après la mort de Samuel Paty ? Une enquête des journaux français Marianne et France 2, diffusée le 29 mars, a révélé que l’argent du fonds était géré en secret, avec une liste cachée des bénéficiaires, comme l’a rappelé l’AFP.
Sur la base des données collectées, il semble que l’Union des organismes d’éducation physique et de préparation militaire (USEPPM) serait le principal bénéficiaire et que les fonds auraient été consacrés à un site Web impopulaire et à des publications sur les réseaux sociaux.
De plus, l’argent aurait permis de payer les salaires de deux anciens cadres. Certains membres de la famille de Samuel Paty ont été “profondément blessés” par l’annonce selon laquelle “les subventions dédiées au fonds Marianne ont été utilisées de manière douteuse et qu’il n’y avait aucun contrôle sur leur utilisation”.
Un signal actuellement en cours d’analyse
En avril 2021, la création du « fonds Marianne pour la République » a été annoncée par Marlène Schiappa, alors ministre déléguée à la Citoyenneté. Doté d’un budget de 2,5 millions d’euros, il visait à soutenir “les individus et les organisations qui s’exprimeront en faveur des valeurs de la République et contre la rhétorique L’avocat de la famille a décidé d’écrire à Marlène Schiappa, responsable du Département d’Etat, et à son homologue du Département des services de citoyenneté et d’immigration, Sonia Backès, “pour leur faire part de ses différentes enquêtes”.
L’avocat de la nouvelle direction de l’USEPPM a déclaré que de tels agissements “entreraient en contradiction avec les statuts de cette association”. Le parquet de Paris a également confirmé à l’AFP qu’une plainte de signalisation déposée au titre de l’article 40 du code de procédure pénale par Christian Gravel, secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquence et de la radicalisation (CIPDR), était à l’étude.
Le directeur de la communication du club de football d’Angers, le SCO, Mohamed Sifaoui, a déjà menacé de “procédures judiciaires” toute personne en désaccord avec lui. Sifaoui est l’un des deux anciens dirigeants du club cités dans l’enquête de France 2 et Marianne.
Une plaque en l’honneur de Samuel Paty sera prochainement accrochée dans l’édifice communal de Ruffec dans l’Indre. A l’origine, le conseil municipal souhaitait honorer la mémoire de l’enseignant tué le 16 octobre 2020 par des terroristes et que son nom soit définitivement attaché à l’école locale.
Un mémorial en hommage à Samuel Paty sera érigé le long du mur d’enceinte de la mairie de Ruffec avant début 2023. Le moniteur a été assassiné dans le Val d’Oise par un réfugié russe d’origine tchétchène qui s’est offusqué du fait que le moniteur ait a montré des caricatures du prophète Mahomet dans deux classes d’éducation morale et civique.
Depuis, certaines municipalités ont choisi de commémorer cet éducateur, mais ce n’est pas une mince affaire. Ni une rue ni une place ne porteront son nom, au grand désarroi d’Edith Vachaud, maire de Ruffec. L’école ne sera plus nommée en son honneur par un baptême. Cette idée était l’objectif principal, mais la ville s’est heurtée à la réticence des parents inquiets.
J’espérais démontrer la valeur accordée à l’éducation et aux groupes sociaux trop souvent négligés. De plus, nous vivons actuellement à une époque où les petites écoles, comme celle de Ruffec, sont de plus en plus menacées. Beaucoup de gens le regardent et comptent combien de fois cela fonctionne réellement.
Je tiens également à souligner que notre établissement est incroyablement dynamique, doté d’enseignants qui méritent les applaudissements de tous ici présents. Ma plaque me permet donc de rendre hommage aux enseignants et directeurs d’écoles primaires en milieu rural.
Le temps que vous ayez fini de « réfléchir aux matériaux et à la libellé », il sera temps de poser la plaque début 2023. On ne mettra pas n’importe quoi là-dedans, insiste Edith Vachaud. Deux ans après l’assassinat de Samuel Paty, en octobre 2022, des événements commémoratifs pourraient être organisés pour marquer le coup.
Qui sommes-nous, exactement ?
En 1982, sous l’impulsion de l’archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du père Emmanuel Payen, le RCF est fondé. Depuis sa création, RCF a cherché à diffuser un message d’espérance et à offrir au plus large public possible un regard chrétien sur l’actualité.
RCF compte aujourd’hui 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique, touchant une audience de 600 000 personnes. La majorité du financement de ces 64 radios communautaires est assurée par des auditeurs individuels. RCF propose une programmation large, générale et accessible couvrant l’information, la culture, la spiritualité et la vie quotidienne.
