Ronan Folgoas Fils De – Louis dit à l’enquêteur que lui et son père étaient en bons termes dans les heures qui ont précédé la disparition de sa mère (voir le chapitre suivant pour plus de détails). Il n’y a pas de bagarre entre maman et papa, a-t-il promis. Ils avaient une excellente diction. Ils ont mangé ensemble en famille le 15 décembre avant de regarder “la finale de Incredibly Talented People”, a-t-il poursuivi. Ils ont choisi le vainqueur, et je n’ai pas eu vent de qui il s’agit. Et puis je suis allé me coucher après… Et ils n’ont même pas pleuré ! Comme je les ai compris, puisque”
“maman et papa ne se sont pas disputés” la nuit de la disparition.
En attendant le jugement définitif dans cette affaire, Cédric Jubillar, incarcéré à la maison d’arrêt de Seysses depuis le 18 juin pour “meurtre par conjoint”, bénéficie de la présomption d’innocence. Le journaliste Ronan Folgoas, auteur de “Le mystère Jubillar, enquête au cur d’une disparition”, a été invité à s’exprimer dans L’oeil de l’Expert sur Sud Radio sur la réaction du fils adulte du couple peu après la disparition de sa mère.
Ronan Folgoas n’a cessé de parler des informations qu’il a révélées dans son livre “Le mystère Jubular, enquête au cur d’une disparition”, pourtant sorti depuis deux semaines. Le journaliste parisien a passé de longs mois en immersion dans la commune de Cagnac-les-Mines, lieu de la disparition de Delphine Jubular dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.
Les témoignages qu’il a recueillis ont permis aux enquêteurs d’examiner des aspects clés de l’affaire sous un nouvel angle ; cela était particulièrement vrai du temps qu’il avait passé chez les Jubillar la nuit de la disparition. Cédric Jubillar a répondu aux questions en disant qu’il dormait vers 23h00. Ou, son fils Louis a fourni un nouveau récit de cette nuit inoubliable.
Le journaliste Ronan Folgoas explique avoir pu découvrir une version alternative lors de son passage dans L’il de l’Expert de Sud Radio avec Valérie Expert. “Il n’y a pas de contradictions dans les différentes déclarations de l’enfant, il y a plutôt une évolution”, explique-t-il à Valérie Expert au micro.
Comme je l’explique dans mon livre, “il y a bien eu une discussion entre ses parents ce soir [le 15 décembre 2020, ndlr] au moment du couching”, soit le lendemain de la disparition de sa mère. En effet, c’est la spécificité avec laquelle Louis Jubillar a défini le « moment du couching » qui a retenu l’attention des autorités.
Ronan Folgoas reprend et clarifie ce que Louis pensait être l’heure du coucher. Il est actuellement 23 heures, comme on dit. Avant d’expliquer pourquoi ce niveau de spécificité est si crucial. Et c’est un facteur qui rend les enquêteurs méfiants dès le départ parce qu’ils se disent : “Hé, attendez une minute, ça ne correspond pas à ce que le père nous a dit, il a dit qu’il dormait en ce moment.” Selon ses déclarations,
Il est possible que Cédric Jubillar se soit couché tôt le soir de sa disparition, ou que Louis ait entendu ses parents se disputer tard dans la nuit. Une autre incohérence s’est ajoutée au mensonge sur son téléphone portable, qu’il a d’abord déclaré être en mode avion avant que les enquêteurs ne découvrent qu’il était en fait éteint.
Cédric Jubillard affirmait alors qu’il surchauffait régulièrement en raison d’un problème de batterie. Depuis son incarcération à la maison d’arrêt de Seysse en juin 2021, Cédric Jubillar est présumé innocent.
Cette affaire intrigue et captive quels que soient ses sentiments à son égard. Un grand nombre de personnes peuvent se retrouver dans l’histoire de Delphine Jubillar, celle du couple qui s’est fiancé à un moment où c’était tout sauf idéal, le printemps de libération de 2020.
Cependant, le mystère entourant cette affaire est probablement le principal moteur de l’intérêt intense qu’elle suscite. Il y a actuellement une fenêtre d’opportunité pour défendre Cédric Jubular, un homme vers qui de nombreux signes pointent.
La connexion s’est développée de manière assez organique. Tout d’abord, j’ai interviewé un de ses amis pour un article dans Le Parisien, et il m’a raconté l’histoire des Jubillar.
Ensuite, lui et moi avons eu plusieurs conversations sur Messenger et par téléphone. Mon approche était sans prémisse.
Comment va-t-elle en ce moment ?
Nous sommes trois dans son appartement en ce moment. Le moment est venu pour qu’une conversation ait lieu. Il a un talent inné pour parler. Sa façon de communiquer est fluide, organisée et cohérente. C’est un homme qui ne montre aucun signe de tristesse ou de regret. C’est décourageant, mais ça ne prouve rien. C’est un homme pour qui la perte de sa femme n’a pas mis fin à ses projets d’avenir.
Cette personne critique également sa femme et donne l’impression qu’elle nourrit une forte rancœur. C’est légèrement déconcertant.Le sentiment que j’ai en quittant sa maison est vertigineux : j’ai vécu avec un homme qui fait actuellement l’objet d’une enquête pour meurtre, mais qui dégage tant de chaleur et de gentillesse. Ce n’est pas seulement un individu explosif, cynique et égocentrique.
A la fin de la nuit, il propose de dormir chez lui. Votre refus…
Dormir sur le canapé du salon dans une maison où un crime a peut-être été commis n’était pas ma place. J’ai séjourné dans une chambre d’hôtel à Albi, et c’était très simple et matérialiste.
Croyez-vous secrètement que Cédric Jubillar est coupable ?
Peu importe le nombre de raisons que je donne pour expliquer pourquoi Cédric Jublar fait l’objet d’une enquête pour meurtre et est maintenu en détention provisoire pour une durée indéterminée, ce n’est pas une condition préalable contre lui.Ce n’est ni une condition préalable ni un pot-de-vin. Cela met tout sur la table et revient sur les fondements humains et juridiques de cette affaire.
Es-tu toujours en contact avec lui ?
Dans les circonstances connues (NDLR, il est à l’isolement à la prison de Seysses), il est difficile de communiquer avec Cédric Jubillar. Je lui ai envoyé un e-mail début janvier pour lui faire savoir que le livre allait sortir et l’inviter à commenter, mais je n’ai pas encore eu de nouvelles d’elle. Le cas de la disparition de Delphine Jubular est minutieusement retracé dans Le Mystère Jubular – Enquête au cur d’une disparition, sorti le 17 mars dernier. L’un des deux enfants du couple, Louis, accorde une interview glaçante à l’auteur du livre, le journaliste Ronan Folgoas.
Delphine Jubillar n’a montré aucun signe de vie depuis plus de deux ans. L’infirmière de Cagnac-les-Mines (Tarn) a disparu entre le 15 et le 16 décembre 2020. Et malgré les avancées qui ont pu être faites dans l’affaire, le mystère demeure à ce stade. Le journaliste Ronan Folgoas a tenté de mieux comprendre ce qui s’est passé dans son livre Le mystère Jubular – Enquête au cur d’une disparition, sorti le jeudi 17 mars. Il l’a fait en disséquant de la manière la plus approfondie possible la vie des personnages principaux impliqués dans la disparition.
Parmi les nombreux sujets abordés, l’auteur a traduit un récit bouleversant du fils adulte du couple, Louis, qui rivalise avec la possibilité que Cédric Jubillar ait un troisième enfant. Le garçon né en 2014 a été interrogé après la disparition de sa mère et il a partagé ses réflexions sur la relation de ses parents avec l’enquêteur.
Évoquant initialement la façon dont ses parents l’avaient négligé au profit de sa sœur cadette Elyah (née en 2019), le garçon a ensuite discuté de certains « différends » : l’enquêteur a posé la question : « Que voulez-vous dire quand vous dites “ils se Pour savoir ce qu’il faisait à ce moment-là, l’interrogatoire continuait : « Beh moi, je joue. » L’auteur écrit : « Et aussi quand je ne sais pas quoi faire, eh beh je me sépare et je mets comme ça.” “Et vous leur dites quoi ?” continua l’enquêteur. Louis répondit : “Calmez-vous.”