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Rene Monory Famille
Rene Monory Famille

Rene Monory Famille – Le premier ministre François Fillon a qualifié son « extrême tristesse », tandis que le président du Sénat Gérard Larcher l’a qualifié de « visionnaire ». L’ex-président Jacques Chirac lui a également rendu hommage, le qualifiant de “figure” de la Vème République et disant l’avoir fait pleurer, tandis que Valéry Giscard d’Estaing l’a qualifié d'”homme d’exception attaché à son profil”.

A gauche, Martine Aubry, la première secrétaire du PS, a salué sa mémoire de “grand humaniste”, tandis qu’à droite, le président du MoDem François Bayrou a salué sa “liberté de penser”.

Ségolène Royal, présidente du PS en région Poitou-Charentes, a évoqué “le parcours politique de cet autodidacte qui… a accédé aux plus hautes fonctions de la République tout en restant farouchement fidèle à sa province natale”. René Monory, né le 6 juin 1923, était un homme timide et discret. Fils d’un mécanicien et d’un ouvrier agricole, titulaire de plusieurs diplômes en poche, il fait ses débuts dans le monde du travail en tant qu’apprenti dans le garage du grand-père paternel.

L’homme qui aimait se vanter, “Croyez-moi, les mains dans le cambouis, je les y ai mises”, avait transformé l’entreprise en un concessionnaire automobile prospère en un rien de temps, se méritant le surnom de “garagiste de Loudun”. politique à la fin des années 1950 et a gagné le surnom de “le shérif” pour son comportement brutal. Il a été maire de Loudun et a été élu et présidé le conseil viennois.

Ce pionnier de l’innovation de pointe a également contribué à la création du Futuroscope. Samedi soir, un message de M. Monory devait être lu, “avec une demande d’applaudissements en signe de reconnaissance pour le travail accompli”.

L’autodidacte (il n’avait qu’un certificat d’études) centriste s’était retiré de la politique en 2004 après avoir dirigé le gouvernement viennois pendant 24 ans en tant que président et siégé en tant que sénateur pendant 43 ans. La même année, il a également quitté son siège au Sénat. , qu’il occupait depuis 1968.

Après avoir été brièvement président du conseil régional de Poitou-Charentes en 1985, il retrouve l’année suivante la fonction publique comme dernier ministre de l’économie de Valéry Giscard d’Estaing (1978-1981) puis comme ministre de l’éducation nationale de Jacques Chirac lors de la première cohabitation (1986-1988).

René Monory est né dans une famille pauvre à Loudun en 1923, et il a obtenu son premier emploi de mécanicien automobile dans le garage de son père alors qu’il n’avait que 15 ans. Après la guerre, il reprend l’affaire familiale qui prospère, entre en politique et finit par accéder au poste de maire de sa commune. De ministre à sénateur puis président du Sénat (de 1992 à 1998), il gravit les échelons.

D’origine modeste, il a aujourd’hui fait une concession aux plus aisés de la région en reprenant le garage familial. Ses premiers succès commerciaux lui permettent d’être candidat à la mairie de Loudun en 1955, poste qu’il occupera jusqu’en 1999. En 1973, il fonde l’une des premières communautés de communes de France, dont il deviendra finalement président.

René Monory a commencé sa vie dans sa ville natale de Loudun, où il a finalement accédé au poste de maire. Monory a commencé sa carrière comme garagiste. À une chaise, il y passera les quatre prochaines décennies. Tout cela sans même un diplôme d’études secondaires.

Ce modéré conduira à la fois le département de la Vienne et la région Poitou-Charentes. Il aime la pêche au gros et la chasse avec ses amis. Celui qui est surnommé “le shérif” à ce moment-là s’engagera également dans la politique nationale. En 1968, il est élu au Sénat viennois, et en 1992, il devient président de la Chambre haute, le plaçant alors à la deuxième place du pays.

Qui était Michèle Monory, l’une des autres victimes de la catastrophe aérienne qui a coûté la vie à Gérard Leclerc ? Michèle Monory était une actrice de premier plan dans le monde de l’art contemporain et la fille de 72 ans de l’ancien président du Sénat René Monory. Mardi, elle a été tuée dans un accident à Lavau-sur-Loire.

Des mots d’une poésie peu commune en ces temps dramatiques qu’il a livrés à La Nouvelle République ce mercredi après l’annonce officielle du décès de sa mère dans la catastrophe de l’avion piloté par son ami Gérard Leclerc mardi à Lavau-sur-Loire.

Son fils artiste et historien, qui était en vacances avec sa famille au Japon au moment du drame, se souvient : “Elle était très connectée sur les réseaux, toujours avec son téléphone à la main.” La disparition soudaine de Michèle Monory a visiblement laissé un immense vide dans la vie de ses proches.

La fille de l’amie de René Monory, Lyne Stambouli, a déclaré: “Michèle, c’était une femme qui avait besoin de rendre les gens libres.” Stambouli est un producteur de musique électronique. Le portrait d’une femme “qui n’avait pas de frontières” est peint avec amour et nostalgie par l’auteur. Toujours pleine de nostalgie, une de ses vieilles amies confie : « C’était une personnalité hors du commun. Une femme aux multiples capacités qui menait une vie tout sauf ordinaire.

“Michèle, ce mouvement infini”

Michèle Monory était la fille unique du mariage de son père avec Suzanne Cottet. Après avoir travaillé dans l’industrie du voyage, elle a décidé de poursuivre son autre passion et de devenir créatrice de bijoux. Elle trouvera dans l’art contemporain le moyen d’expression le plus abouti. Elle a d’abord commencé dans l’industrie du design d’intérieur, mais à la fin des années 90, elle s’est diversifiée dans la production de vidéos d’artistes et d’installations de projection à grande échelle.

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“Elle était un soutien incontestable de la communauté artistique. Elle les a toujours encouragés et encouragés. Selon le récit de Lyne Stambouli, le voyage lui-même a toujours été la partie la plus cruciale. Elle est largement considérée comme une grande défenseure de l’art numérique. Elle affichait souvent des projections d’œuvres d’art sur ses murs. Elle appréciait l’action et le sentiment de vitalité qu’elle procurait.

Cette mère divorcée avait un rire contagieux et un penchant pour la musique électronique et les fêtes assorties à ses lunettes roses et à ses tenues amples. On disait d’elle : « Elle était passionnée par les gens, elle recevait beaucoup d’attention et se lançait dans des causeries qui se prolongeaient jusque tard dans la nuit.

Toutes ses paroles présentent de nouvelles façons de voir le monde. » Philippe Méaille, fondateur de la Le Château de Montsoreau-Musée d’art contemporain, et ami proche de cette femme indépendante, se souvient que « c’était toujours très joyeux et festif, mais aussi très engagé ».

Un état mental Monory

“Il y a un état d’esprit Monory qui est préoccupé par l’avenir, tout comme l’était son père (NDLR, créateur du Futuroscope).” Cette amie proche raconte comment elle a contribué au financement de la création d’un musée dédié à l’art contemporain au cœur du Maine et Loire car elle “n’en est jamais arrivée au point où elle n’a pas pensé à l’évolution de la société”. Tout a été fait pour que les gens jouissent d’une totale liberté. Son amie désemparée résume le mieux : “Elle avait un tempérament de battante, tout ce qu’elle a fait est absolument génial.”

L’amateur d’art était aussi un écologiste ardent avec des racines profondes dans le sol. Elle possédait un domicile dans la capitale ainsi qu’une résidence secondaire à Vézières, près de Loudun (Vienne), où elle avait mandaté l’architecte de renommée internationale Matali Crasset pour restaurer les bâtiments de ferme du domaine de chasse de son père.

Pour souligner la personnalité unique de Michèle Monory, Philippe Méaille précise : “Quand elle avait un projet avec un artiste ou un designer, elle leur laissait libre cours ; sa maison est un chef-d’œuvre.” Quelque chose que son fils a également souligné. Elle a déclaré à plusieurs reprises qu’elle ne voulait pas que des directeurs de pompes funèbres soient présents à ses funérailles, comme l’a précisé Clovis dans la Nouvelle République. Elle espérait que tout le monde serait “joyeux, que l’on boive” et que “ce soit une grande fête”.

A l’âge de 85 ans, Réné Monory, figure éminente de la Ve République française et “père” du Futuroscope, s’est éteint paisiblement dans sa maison de Loudun (Vienne) dans la nuit du vendredi 12 avril, entouré des siens .

René Monory, qui a été maire de sa ville natale de Loudun pendant de nombreuses années, est décédé tôt lundi matin dans sa maison de Beaurepaire avec sa femme et sa fille à ses côtés. Ses obsèques et son inhumation auront lieu jeudi à 11 heures en l’église Saint-Pierre de Loudun, selon le conseil général.

L’ancien ministre centriste est gravement malade depuis près d’une décennie et a passé beaucoup de temps à l’hôpital au cours des derniers mois. Il a subi une intervention chirurgicale pour retirer un blocage intestinal en février 2008 et a ensuite été envoyé aux soins intensifs pour des difficultés respiratoires.

Insistant pour retourner à Loudun se reposer chez ses proches après avoir été réadmis à l’hôpital en août 2008 pour des problèmes respiratoires, il y mourut. placé au centre de l’action publique mais aussi dans sa conviction de la nécessité d’offrir à ses contemporains l’accès au savoir le plus large possible.

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