Rachel Garrat-Valcarcel Genre – Dans le cadre de la deuxième émission OUT, animée par l’Association des journalistes LGBTI (AJL) et le média en ligne Madmoizelle, Rachel Garrat-Valcarcel nous rejoindra le mercredi 23 juin. -président et journaliste. Elle se joint à moi pour examiner le thème retenu cette année : la représentation des personnes transgenres dans les médias.
Le mercredi 23 juin, à 20 h, l’événement annuel OUT sera organisé par l’Association des journalistes lesbiennes, gays, bi, trans et intersexués (AJL). Attention aux personnes transgenres dans les médias : la transition tant attendue est le thème de cette année.
Cette émission présente une diffusion en direct de Mademoizelle, un magazine féminin en ligne, diffusé pendant trois heures sur Twitch. Notre invitée spéciale, Rachel Garrat-Valcarcel, animera le programme.
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Si la diversité est un enjeu fondamental pour l’AJL, le sujet central de cette année est la représentation médiatique des personnes transgenres. L’association a été créée en 2013, coïncidant avec la mobilisation nationale de la Manif pour tous en France. “La manifestation pour tous était très bien organisée et un grand nombre de journalistes ont craqué”, ont déclaré les fondateurs, choquant les médias de l’époque.
Ils ont fourni ce que les journalistes désirent : des intervieweurs compétents, des confrontations et une large couverture en direct des rassemblements le dimanche. Les individus engagés nous étaient cependant invisibles. Pour les journalistes, c’est un enjeu majeur.
Rachel Garrat-Valcarcel est coprésidente de l’AJL et journaliste publiée. Elle travaille à 20 Minutes depuis 2018, après avoir travaillé pour L’Express, France Info et Sud Ouest (2013-2018). C’est à ce moment-là qu’elle connaît sa métamorphose. Mercredi soir prochain, l’ensemble sera trans-exclusif.
L’AJL a accueilli notre visiteuse à l’été 2017. À la fin de cette année-là, elle a été promue trésorière et en 2019, elle est devenue co-présidente. Nous avons besoin de plus de femmes, de personnes de couleur, LGBTQ+, de personnes transgenres, de personnes handicapées et de personnes de tous horizons représentées dans les médias.
Nous avons toujours les mêmes préjugés et opinions lorsque nos éditoriaux sont assez uniformes. Rachel Garrat-Valcarcel déplore qu’une organisation puisse perdre son importance et ne pas remplir son rôle.
Des avancées récentes qui occultent la représentation minimale des personnes transgenres
L’exposition croissante des femmes lesbiennes, bisexuelles et pansexuelles dans la culture populaire, ainsi que le racisme PMA et médiatique, étaient des sujets abordés dans l’édition inaugurale de OUT de l’année dernière.
Il existe un nombre croissant de documents qui donnent aux personnes trans une chance de retrouver leur voix dans les médias, ce qui peut expliquer pourquoi elles sont désormais plus visibles. Un exemple en est le succès sans précédent de la campagne de financement du média audiovisuel transféministe pionnier, Representrans ou XY Média.
A côté des médias plus « classiques », Rachel Garrat-Valcarcel fait l’éloge de France Culture qui a diffusé en 2018 le documentaire audio « Les transidentités racontées par les personnes trans » sur La Série Documentaire. Cela prouve que ces questions doivent être abordées à travers les nouveaux médias.
Bien que cette étude ait été citée par plusieurs médias français, l’animateur Cyril Hanouna a choisi de ne pas répondre aux accusations d’homophobie dirigées contre lui. Après un certain temps, le 18 mai 2017, Hanouna a plaisanté sur l’homophobie en direct à la télévision.
“L’animateur d’une émission aussi populaire ne devrait pas donner un tel ‘exemple’ de stigmatisation et d’humiliation d’une minorité”, a écrit l’AJL dans un éditorial du site L’Express lors de sa réponse.
Les jeunes peuvent intérioriser « une culture d’intimidation et d’homophobie » comme le montre l’AJL. L’American Justice League affirme que la représentation des personnes LGBT dans le programme en fait «exactement l’une des pierres angulaires des blagues homophobes». L’AJL affirme que…
Les cinq émissions-débats françaises les plus populaires de novembre 2017 incluses par l’AJL sont Quotidien, Salut les terresrans, C politique, L’heure des pros et On n’est pas couché. Me forcer à regarder et évaluer environ 100 heures de télévision est un véritable défi. L’AJL a sélectionné ces cinq émissions « en raison de leur rayonnement et de leur popularité », selon le coprésident Clément Giuliano.
En examinant les allégations de matériel « particulièrement discriminatoire ou problématique », l’AJL a trouvé plus de cinquante cas incluant des minorités LGBT, des femmes et des musulmans. Je vais l’expliquer en termes simples : huit cas impliquaient une minimisation manifeste du harcèlement sexuel, vingt cas impliquaient du sexisme et dix-sept cas impliquaient du sectarisme anti-LGBTQ, dont six tarobtenu spécifiquement des personnes transgenres.
Lorsque Thierry Ardisson a qualifié de “maman” un homme transgenre qui a accouché dans son émission “Salut les terriens”, il a essentiellement effacé son existence de l’histoire. Une chose qui apparaît bien trop fréquemment dans les médias français.
Les médias et les organisations de défense réclament plus de dignité pour les groupes sous-représentés après en avoir assez du comportement contraire à l’éthique de leurs collègues. Terminologie appropriée pour un traitement médiatique qui prend en compte ses conséquences. Recherche, y compris documentation.
On estime que les journalistes, en tant que fournisseurs d’informations, devraient pouvoir écrire sur n’importe quel sujet qui influence la société. Pourtant, aborder des sujets qui ne les intéressent pas correctement est un défi.
Les questions liées au genre, à l’orientation sexuelle, à la capacité physique et à l’appartenance ethnique sont des phénomènes sociaux complexes que les journalistes doivent aborder lorsqu’ils couvrent ces groupes marginalisés.
Un traitement médiatique inapproprié a d’énormes conséquences humaines, notamment un risque accru de dépression et de suicide. Lorsque nous ignorons les personnes dont la vie est la plus directement touchée, nous courons le risque d’inventer de l’information. Comment les journalistes peuvent-ils garantir qu’ils ne se livrent pas à des pratiques discriminatoires ? Et si vous essayiez des approches innovantes ?
“Tout s’est passé comme si le caractère homophobe des propos n’était qu’une question d’opinion et non un délit punissable”, précise le groupe en introduction. Ils veulent que leur voix soit entendue lorsque “sont publiés des propos insultants et discriminatoires à l’encontre des personnes gays, lesbiennes, bi, trans et intersexuées”, selon les camarades de l’AJL.
Le 16 mai 2013 est publié dans le quotidien Libération, qui deviendra plus tard l’AJL, un article rédigé collectivement par une organisation de journalistes LGBT. Par la suite, selon l’hebdomadaire L’Express, “l’association espère probablement contribuer à un changement des mentalités” en analysant le “Quatrième Pouvoir”. C’est en 1990 que Leroy F. Aarons, fondateur de l’American National Lesbian and Gay Journalists Association, a eu l’idée de ce qui allait devenir plus tard l’AJL.
Des recherches et une boîte à outils de bonnes pratiques sont publiées, les médias sont surveillés, les écoles de journalisme sont formées et sensibilisées, des conférences sont organisées et toutes les autres activités sont détaillées sur le site Internet de l’association.
L’AJL s’en prend aux médias chaque fois qu’elle estime que la communauté LGBT est présentée sous un jour injuste. Lors d’un entretien avec TV5 Monde en 2014, elle évoque son expérience de modératrice d’un débat sur Facebook.
Un essai condamnant les propos transphobes tenus lors du tournage de la première de la nouvelle saison du Grand journal (Canal+), mettant en vedette la femme transgenre Brigitte Boréale (première apparition à l’écran) dans le rôle de chroniqueuse, a été rendu public par le groupe le 13 octobre.
Après de longues délibérations, l’AJL a décidé d’engager une action en justice en déposant une plainte formelle auprès du CSA. Un autre article de l’AJL est paru dans le quotidien français Libération suite au triste massacre du 12 juin 2016 à Orlando. Selon l’AJL, suite à la révélation des détails de la fusillade américaine, très peu de reportages dans les médias français ont souligné le caractère homophobe de l’attaque.
En ce qui concerne les conditions de travail des journalistes, l’AJL a des opinions bien arrêtées. Pour illustrer ce propos, en février 2019, après que des femmes journalistes ont été cyberharcelées par des hommes de la Ligue LOL, l’AJL et le groupe féministe Prenons la Une ont collaboré dans un essai intitulé « La Ligue LOL n’est en aucun cas une exception » publié dans Le Monde.
L’AJL propose « d’embaucher, en masse, des femmes, des personnes d’origines ethniques diverses, des personnes LGBTQ+ pour occuper des postes clés dans la rédaction » comme moyen d’éradiquer « la réalité de la domination masculine basée sur la cooptation et la mentalité de club des Blancs ». , les hommes hétérosexuels.
Dans un souci de préoccupation publique, l’AJL soutient que l’homophobie et la transphobie ne devraient pas être cachées. La révélation en 2014 par Closer de l’homosexualité de Florian Philippot, vice-président national du Rassemblement, a choqué de nombreuses personnalités politiques et journalistes.
“L’idée selon laquelle révéler l’homosexualité d’une personne constitue une monstrueuse atteinte à sa vie privée” (paroles du représentant de l’AJL), suggérant que le groupe considérait ce type d’outrage comme troublant.
Depuis 2017, Alice Coffin est vice-présidente de l’association. Avec un peu de chance, les médias commenceront à être plus prudents dans la façon dont ils décrivent la communauté LGBT et ses alliés, selon l’AJL.
Avant le rassemblement Manif pour nous prévu le 2 février 2014, l’AJL a envoyé un communiqué de presse aux médias français dans lequel elle a souligné l’importance pour ses membres d’être prudents dans leur langage et de consacrer beaucoup de temps à ces questions.
Des critiques virulentes du les projets étaient nombreux. Un exemple est la comparaison faite par un journaliste du Figaro avec la campagne française de « rééducation ». L’AJL a publié un guide des médias intitulé « Informer sans discriminer » en juin 2014, juste avant la marche des droits à Paris.
Enregistre vingt minutes chaque jour. Dans un effort pour trouver de meilleures alternatives, il tente de montrer en quoi certaines phrases ne suffisent pas. Beaucoup de bonnes choses ont été dites à propos de la boîte à outils dans les médias.
Ils viennent de nombreux horizons, notamment de diverses religions, races et classes socio-économiques. Les Prenons la Une, un groupe de femmes journalistes, se sont inspirées de la charte des “bonnes conditions” de l’AJL, qu’elles ont utilisée pour guider leurs propres efforts pour mettre fin aux violences faites aux femmes.
Au total, 25 médias français dénonçant l’homophobie en mai 2015 ont adhéré à la charte de l’AJL. Mediapart et StreetPress sont deux exemples de médias Internet ; parmi ceux-ci figurent des journaux comme Le Monde et L’Équipe et des stations de radio comme Radio Nova et Oui FM.
Dans ses écrits, l’AJL expose ses idéaux, qui incluent « un traitement égal des homosexuels, des bisexuels et des hétérosexuels », « un traitement juste et égal des personnes transgenres » et « la prévention de tout type de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre ». Après seulement deux ans, le nombre de médias ayant adhéré à la charte a doublé, pour atteindre une cinquantaine, selon l’AJL en 2017.
Il est important pour l’AJL de surveiller la couverture médiatique des sujets et des personnes LGBT. Une publication intitulée « Hanouna sur C8 : un mois d’homophobie ordinaire » a été diffusée dans ce but. Durant un mois de novembre 2016, l’AJL a relevé 42 références à l’homosexualité dans l’émission Touche pas à mon poste ! de C8, dont 28 étant considérées comme des « blagues de mauvais goût à caractère sexuel ».