Qui Sont Les Enfants De M ? – Mike m’a en quelque sorte installé sous son aile et j’ai été très honoré. Je suis membre d’une autre génération, cependant. Fini les robes à carreaux et les pantalons trop longs. Les piercings, les tatouages, les GPS et bien plus encore sont monnaie courante parmi les aventuriers de l’ère moderne. Nous ne pouvons pas continuer à progresser de la même manière.
On ne peut plus être emmené par héliport au milieu d’un ouragan pour prononcer un discours. Tout est révolutionnaire. A nous désormais d’adapter ce travail accompli et d’apporter de nouveaux modes de fonctionnement ; Mike était un pilier de sa génération et a montré la voie.
L’humain, sans aucun doute. L’homme est conçu pour vivre en harmonie avec la nature. Cependant, la rencontre avec sa propre espèce constitue la plus grande menace. Nous ne nous attendons pas à voir le monde dans des endroits désolés comme l’Amazonie, et nous réalisons alors que c’est dans ce genre d’endroits que nous risquons le plus notre vie.
On peut se faire passer pour un kidnappeur ou un menteur. D’autres m’ont précédé et y ont laissé leur peau. Personnellement, j’ai eu beaucoup de chance. Votre cerveau a-t-il déjà été scanné ? Prenons l’exemple du grimpeur américain Alex Honnold ; il ne montre aucune peur lors de ses ascensions extrêmes sans corde ni aide.
Ah non ! C’est prévu !
Vous n’avez que 36 ans. Avez-vous l’impression que tout est déjà fait ?
Même à 30 ans, j’avais l’impression de vivre la vie d’un mec de 50 ans (rires). Plus sérieusement, j’ai envie de me lancer dans des projets plus ambitieux, notamment en cinéma. En accordant davantage de confiance aux lecteurs et en partageant de nouvelles expériences, j’aimerais également poursuivre le lancement de ce livre.
Et j’avais prévu de me lancer en 2025 dans ma plus grande expédition : un tour du monde en 17 mois via le Tropique du Capricorne, traversant trois continents, trois océans et six déserts. Six étapes dans le désert marocain, en toute autonomie -la suffisance de nourriture et d’eau sur une distance d’environ 250 kilomètres, donnera le coup d’envoi de la 35e édition le 3 octobre.
Loury Lag, aventurier de l’extrême de 35 ans ayant relevé de multiples défis d’envergure dans le désert ou sur glaciers et qui participera à l’épreuve des pieds nus, sera rencontré avant le départ. Ses deux filles le suivront notamment à distance. Entretien.
Participer au Marathon des Sables pieds nus est un défi dans le cadre de Lepape-info : Loury
A Time Warp : Je voulais faire partie de cette aventure en essayant de faire une impression durable car je suis un garçon qui aime faire les choses différemment. Cela m’a semblé être une belle opportunité de présenter ma démarche de conduite de certaines de mes actions, puisque j’avais déjà réalisé quelques nus-expéditions. Dans le passé, j’ai fait des randonnées à travers le désert du Sahara et d’autres paysages désolés, comme le Grand Canyon.
Certaines de mes premières aventures ont été guidées par des défis non chaussés, car c’est ce que je ressens. J’imagine ce mode de vie à Biarritz, une ville de surf où il fait bon vivre et où l’on passe la moitié de l’année sans chaussures. Pour moi, ce sentiment de vie et de liberté est inné dans mon ADN et me sert de tremplin pour poursuivre des aventures ponctuelles chaque fois que j’en ai la possibilité.Lepape-info présente : Quelle est l’origine de votre envie de défis nus ?
Bonjour, L.L. J’ai passé mon enfance dans la région bordelaise ; Je vis sur la côte depuis longtemps ; au début, je suis resté 15 jours, puis un mois, et enfin un peu plus longtemps ; finalement, j’ai décidé de m’installer à Biarritz avec ce mode de vie en me disant qu’il n’y avait pas de vrai retour, pas le temps d’enfiler les chaussures, et c’est ce bien-être général qui m’a fait prendre cette décision. Depuis trois ou quatre ans environ, je fais beaucoup plus de challenges “foots nus”.
“L’homme n’est pas fait pour avoir une paire de baskets en bas”, explique Loury Lag. À mon avis, nous avons façonné notre corps et l’avons rendu plus petit. J’ai rarement des maladies mineures, des rhumes, des maux de tête ou quoi que ce soit d’autre puisque marcher pieds nus a développé un système immunitaire.
Match à Paris. Vous avez chanté sur la plage, skié sur la banquise et vendu des sacs de sable. Où éprouvez-vous le plus de bonheur ? Quel milieu naturel préférez-vous? Le silence est quelque chose que j’apprécie vraiment lorsque je suis dans le désert. La vérité.
Quelqu’un qui peut intimider certains, mais que la plupart des gens ne connaissent pas. En revanche, j’adore l’idée d’aller d’un point A à un point B en écoutant les vagues s’écraser sous le bateau lorsque je suis sur l’eau. Avancer à travers l’Amazonie ou la Banquise est également très différent. Tout est génial ! Comment vous êtes-vous transformé en explorateur et aventurier ? Vous étiez directeur général avant…
J’ai quitté l’école très jeune. Le diplôme d’études collégiales n’est pas en ma possession. A quatorze ans et demi, j’étais en formation pré-permis dans le BTP et la vie m’a emmené dans plusieurs directions. Des bêtises m’ont été faites. Avoir un père violent a été pour moi une enfance très difficile. J’ai donc souhaité réintégrer le marché du travail en créant une entreprise de construction spécialisée dans la gestion immobilière et immobilière.
J’étais un propriétaire d’entreprise prospère ; J’ai gagné beaucoup d’argent. Plus tard, je n’étais pas vraiment content. Il n’y avait pas assez de temps pour moi et ma vie de famille parce que ma vie était tellement absorbée par les choses matérielles. J’ai donc décidé de tout lâcher un peu avant la trentaine afin de canaliser mon envie d’aventure. Votre éducation a-t-elle façonné ce caractère courageux et cette force mentale qui vous a bien servi dans vos aventures ?
On pourrait dire ça. La survie a été mon itinéraire dans la vie. Quand j’étais bébé, j’ai été frappé. Une de mes fraternités m’a précédée. À l’âge de dix-sept ans, j’ai quitté le domicile familial. J’ai fini en prison à vingt ans après être tombé dans la délinquance. Puis, avec une crise cardiaque en fond, j’ai retrouvé les stupéfiants. En fin de compte, ma vie a toujours été une question de survie. Exercer mon métier a été une réaction en chaîne logique.
Les effets de la déréglementation climatique sont clairs et déjà apparents.
Votre famille a deux filles. Comment concilier aventures passionnantes et vie de famille paisible dans le sud-ouest ? À plusieurs reprises, vous avez mentionné avoir omis de mourir.Les risques sont inhérents à mon métier. Cependant, comme tout autre métier dangereux : pompier, militaire, pilote, etc. Une composante d’un explorateur.
Ma vie de famille est gérée de la même manière que celle de toute autre personne envoyée en mission et ayant des problèmes à résoudre. Par contre, toute mon attention est tournée vers mes enfants lorsque je suis à la maison. Les seuls emplois que j’ai pendant la journée sont ceux de père et d’explorateur. La semaine, vous êtes « cartables et devoirs », mais le week-end, vous êtes un peu plus « crevasses, canif et alligator ».
En fait, c’est pas mal (rires). C’est aussi la difficulté. Je dois constamment changer de vitesse selon les circonstances. «Je dois sortir d’une situation extrême en remontant une crevasse dans laquelle je suis coincé, et au bout du fil, j’ai mes filles qui racontent qu’elles se sont fait tirer les à l’école», en est un exemple. . Ou quand je me retrouve dans un endroit solitaire et que j’ai besoin d’être consolé, ils me disent qu’ils ne veulent pas me parler. C’est la chose la plus difficile à faire pour un papa explorateur. Vous êtes assez proche des militaires. Alors pourquoi?
J’ai toujours aimé l’efficacité militaire. Synthétisée, ordonnée et pure, elle l’est. Dans certains environnements, comme les polaires, ce conduit facilite mes efforts de logistique et de survie. Là-bas, tout doit être au millimètre près puisque la marge d’erreur est nulle. Si je perds un doigt et que j’ai une infection, mon aventure s’arrête.
Afin de mieux me préparer, j’ai fait quelques étapes en Amazonie ou en Guyane. Vous aurez parcouru le monde depuis 15 ans. Lors de vos expéditions, vous avez été témoin de l’évolution de la planète. Le plastique se retrouve dans des endroits cachés…
Un grand regret pour moi. Aujourd’hui, la protection de l’environnement est au centre de l’actualité. Mais nous n’avons pas progressé assez rapidement. Les répercussions du désarmement climatique sont évidentes et on peut les voir déjà. J’ai dû composer avec des changements brusques de vent (Alizé, ndlr) qui n’auraient pas dû arriver.
Sur une glace friable, j’ai passé des nuits blanches. Durant la période de Pâques, il est tombé alors que je marchais dans le désert du Sahara. Alors, à chaque fois que je pars à l’aventure, je me dis que je serai peut-être la dernière à la faire.
En 2025, un tour du monde de 17 mois
Votre quotidien a-t-il été touché par ces remarques ?
Dans son intégralité. Ici, à la maison, nous essayons de manger uniquement des produits locaux et d’éviter autant que possible la viande. La boîte en plastique a été découverte dans le foyer. De plus, j’ai appris à mes enfants à économiser autant d’eau que possible lorsqu’ils prenaient la douche. Beaucoup de petites choses cruciales se produisent chaque jour. De plus, je les ai beaucoup emmenés pour leur montrer la beauté du monde et les difficultés qu’il doit rencontrer. Éduquer la prochaine génération est la chose la plus importante que nous puissions faire.
Et vos expéditions ?
À chaque voyage, je détermine mon empreinte carbone. Je m’occupe de façon minutieuse. Chaque équipe est soumise à mes directives strictes et je prends des décisions marketing délibérées. Être la prochaine génération d’aventuriers est la seule façon de donner l’exemple. Tout le monde pense que vous êtes comme Mike Horn. Mais comment la génération nouvelle d’aventuriers se distingue-elle de la précédente ?