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Ponce Gaudissard
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Ponce Gaudissard – Ce sont ces affaires classées, réputées insolubles, qui ont parfois résisté plusieurs décennies aux enquêteurs avant qu’un indice oublié, un témoignage inespéré ou une expertise scientifique innovante permette d’en confondre les coupables. Ensemble, Marie Drucker et le criminologue Alain Bauer éclairent l’affaire sous plusieurs angles.

La conclusion de l’enquête constitue-t-elle une rupture nette avec le crime ?

C’est un mystère difficile que les enquêteurs doivent résoudre le 31 mars 2003 dans la paisible commune de Meyrargues, non loin d’Aix-en-Provence. Ils ont été réveillés par un incendie et ont découvert une mère et sa fille de 24 ans sauvagement assassinées.

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Chantal d’Amato et sa fille Audrey, 24 ans, s’absentent toutes deux du travail le 31 mars 2003 à Meyragues, banlieue d’Aix-en-Provence. La police arrive chez elle et trouve les stores tirés et la porte verrouillée. Cependant, de la fumée s’échappe par une fenêtre. Les deux femmes à l’intérieur ont été étranglées et battues.

Même si des preuves ADN ont été trouvées sur les lieux, l’enquête s’est prolongée jusqu’à ce que le nom de Ponce Gaudissard soit évoqué. Les juges sont allés au-delà de la peine initiale de 30 ans de prison avec 20 ans de probation prononcée contre Ponce Gaudissard en juillet 2008. par la Cour d’Appel des Bouches-du-Rhône.

Ils sont allés au-delà de ce que réclamait le procureur général Laurent Robert, à savoir une peine de « pas moins de 30 ans d’emprisonnement, assortie d’une période de certitude de 20 ans ». Ponce Gaudissard n’a pas répondu à l’annonce du verdict. Certes, avant que la Cour n’entre en délibéré, il avait déclaré : « Ca fait sept ans que je vis avec cette allégation, étouffée par moi passé judiciaire où je ne suis pas fier. tueur de sang froid.

Les pompiers ont été appelés au domicile de Meyrargues du pyromane présumé pour éteindre les premiers flammes. Ponce Gaudissard, chauffeur de taxi aixois, a nié être à l’origine de deux meurtres ; la preuve contre lui est une lettre de saisie de salaire de la Caisse d’indemnisation des victimes adressée à son employeur et connue de la secrétaire de la caisse, Audrey d’Amato.

Au cours des cinq jours d’audience, il s’est insurgé contre le déroulement du procès qui selon lui s’est éternisé sur des affaires pour lesquelles il a déjà été jugé. Ponce Gaudissard avait un lourd casier judiciaire, avec des condamnations dont dix ans de prison pour avoir menacé de tuer une femme en 1995 à Marseille avec un couteau, et quinze ans pour avoir agressé et menacé de tuer son ex-belle sœur avec un couteau en 2007. Chantal et Audrey d’Amato, une mère et sa fille, ont été retrouvées mortes à leur domicile. à Meyrargues, Bouches-du-Rhône, en mars 2003.

Le 31 mars 2003, dans la banlieue d’Aix-en-Provence, Chantal d’Amato et sa fille Audrey, 24 ans, sont absentes de leur travail. La police arrive sur les lieux et trouve la maison verrouillée et les stores tirés. Cependant, de la fumée s’échappe d’une fenêtre. Les deux femmes dansent en sous-vêtements, ou “de’couvertes” en français. Ils étaient absolument rassasiés ; Audrey, qui semblait être la cible principale, a reçu 29 coups. Le remontage jusqu’à ce que le nom de Ponce Gaudissard fasse surface.

Cependant, les preuves ADN trouvées sur les lieux du crime ne correspondent à personne. Ponce Gaudissard, un récidiviste violent, a attiré l’attention de la police après avoir été interpellé pour une agression sexuelle flagrante près d’Aix-en-Provence. Le crime est brutal et le téléphone est inintelligible. Les gendarmes font et refont “l’entourage” des deux femmes pendant plusieurs mois. C’est un nouvel acte d’agression commis contre Pertuis qui les remet sur les rails.

Celle d’un homme qui, malgré leur proximité, n’a pas été reconnu. Un homme qui ne passera jamais en jugement, contre lequel ils n’ont aucune preuve matérielle mais dont le passé pèsera lourd aux yeux des jurés. 31 mars 2003. Lorsque les collègues de Chantal d’Amato ne la voient pas au bureau, ils appellent à l’aide, inquiets.

Ponce Gaudissard

Mais alors que les pompiers défonçaient la porte d’entrée, ils ont trouvé le corps de Chantal, un gâchis imbibé de scotch. A côté, dans une autre pièce, se trouve le corps d’Audrey, attaché à un lit avec des fils électriques, un bâillon sur les yeux et lui coupant le visage.

Le meurtrier était visiblement obsédé par la jeune fille. La police utilise des mesures extrêmes pour lutter contre la monstruosité du crime. Ils tiennent absolument à en apprendre le plus possible sur le caractère du tueur. Pour la première fois en France, un profileur intervient et ses connaissances sont claires : le tueur connaît ses victimes, il a un œil sur Audrey et son air glacial indique une « habitude » particulière.

Il s’agit probablement d’un récidiviste qui recommencera à zéro… Les preuves ADN trouvées sur les lieux du crime sont les seules preuves dont disposent les enquêteurs. Tout le monde y va : amis, parents, collègues de travail, etc. De nombreuses analyses génétiques ont été réalisées, mais en vain. L’empreinte digitale et l’échantillon de sang trouvés à la résidence d’Amato ne correspondent à personne dans la base de données. Il faudra attendre un an pour que l’enquête reprenne de l’ampleur. Un homme séduit sa belle sœur le 2 février 2004, à Pertuis, banlieue d’Aix-en-Provence.

Capturé en rébellion ouverte, Poncé Gaudissard n’aura pas le temps de mettre à exécution ses menaces. Mais le mari de la victime a prévenu la police : il travaille pour les Cars des pays d’Aix, la société de transport où était employée la demoiselle de Meyrargues, Audrey d’Amato.

La méthodologie de travail est la même. De plus, Poncé Gaudissard a un casier judiciaire long comme les armes pour des récidives avec violence. Gaudissard bloque tout à l’abri des regards. Il n’existe aucun moyen physique de lui imputer l’assassinat de Meyrargues. La police, cependant, ne s’amuse pas.

Et puis un an plus tard, ils rappellent Gaudissard, persuadés d’avoir retrouvé son téléphone : une lettre adressée à la société de transport où travaille le chauffeur de bus. L’écriture du procureur figure sur la lettre demandant des informations sur Gaudissard afin qu’une vieille victime puisse être indemnisée. C’est Audrey d’Amato qui s’est occupée du dossier.

La jeune femme aurait donc pris connaissance du parcours de sa collègue. Il n’y a aucun témoin ni preuve matérielle dans l’affaire lorsqu’elle s’ouvre le 1er juillet 2008, mais de nombreuses anciennes victimes sont prêtes à témoigner. Poncé Gaudissard a purgé trente ans de prison.

L’ADN peut enfin être entendu. Après près de sept ans, les preuves ADN des victimes des meurtres de Chantal et Audrey parlent enfin. Un Picardie est l’heureux propriétaire de ces objets. Incroyable rebondissement dramatique…. Qui perd à la fin. Parce que l’expérience en laboratoire a mal tourné. Et Gaudissard retourne aux Assises, où il sent sa douleur croître. Le juge a prononcé une peine d’emprisonnement à perpétuité.

Cependant, les preuves ADN trouvées sur les lieux du crime ne correspondent à personne. Ponce Gaudissard, un récidiviste violent, a attiré l’attention de la police après avoir été interpellé pour une agression sexuelle flagrante près d’Aix-en-Provence.

Deux erreurs ont été relevées dans le dossier du double meurtre de 2003.

L’ADN est la « reine de la preuve », l’« argument-masse » qui fait taire les coupables, la « machine à voyager dans le temps » qui révèle des criminels qui pensaient avoir été « passés sous la guillotine » vingt ans plus tard. Même si la police scientifique a fait un pas de géant avec l’ADN, aucune technologie irréprochable ne peut garantir qu’aucune erreur ne sera commise.

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