Policier Qui A Tué Nael – L’agent Florian M. et sa compagne ont affirmé avoir affronté l’un des passagers de la voiture lors de l’interrogatoire. Après avoir examiné les images de la scène et des photographies fixes, ils ont été interrogés plus avant, notamment sur les déclarations faites lors du contrôle de police.
Le procureur de la République a noté qu’une partie seulement des déclarations avait été vérifiée par les forces de l’ordre et qu’il n’était pas en mesure de fournir plus de détails à l’époque. Selon Le Parisien, Florian M. a nié avoir dit “tu vas prendre une balle dans la tête” et a plutôt dit “Coupé ! Coupé” en parlant du moteur de la voiture plutôt que “Shoote ! Shoote !”
L’officier affirme qu’il n’a jamais eu l’intention de tuer qui que ce soit.
Qu’est-ce qu’une balle ? Et à quelle distance de son abdomen êtes-vous ? Dans une interview enregistrée jeudi matin, elle a déclaré: “Non, je ne peux pas imaginer cela” et qu’il y avait “d’autres moyens” de faire sortir les enfants, y compris Nahel, de la voiture. La mère du jeune de 17 ans tué mardi à Nanterre a affirmé que le policier “avait vu la tête d’un Arabe, d’un petit gamin” et “avait voulu ôter la vie”.
Depuis l’année dernière, Florian M. est officier automobile dans les Hauts-de-Seine (92), France, service du directeur de l’ordre public et du contrôle de la circulation (DOPC). Avant cela, il travaillait en région parisienne. Selon France 3, il a reçu sa formation au CNFM de Sens, dans l’Yonne, le centre de formation moto de la police nationale.
Le Parisien affirme qu’avant de devenir policier, Florian M. a servi dans l’armée dans une base de Belfort. Maintenant qu’il fait partie de la communauté des forces de l’ordre, l’officier a rejoint le syndicat SGP Police, dont la devise est “les policiers ont aussi droit à la présomption d’innocence”.
Un policier décoré
Le préfet de police Laurent Nuez et le ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin ont tous deux attesté de la qualité de ce flic vétéran. Le préfet de police de Paris a indiqué que les “états de service… n’appellent pas d’observation” de l’agent Florian M., qu’il est “expérimenté” et qu’il “n’a eu aucune difficulté dans ses dossiers administratifs”.
Selon BFMTV, après être intervenu dans une séquestration dans le Val d’Oise en 2021, il a reçu la Médaille du courage et du dévouement. Il a maintenant huit lettres de félicitations et une autre médaille pour la paix intérieure gagnée lors des rallyes des gilets jaunes.
Que s’est-il passé à Nanterre le 27 juin 2023 ?
Le 27 juin au matin, vers 8h20, deux policiers, dont l’un s’appelait Florian M., ont tenté d’intercepter une Mercedes jaune. Alors maintenant, le conducteur de cette voiture de location est soupçonné d’avoir enfreint la loi plus d’une fois alors qu’il était au volant. La vidéo d’un témoin montre le véhicule éclairé mais arrêté au niveau du pont François-Arago. Le pacificateur est dans le rôle du conducteur.
Florian M., l’agresseur présumé de Nahel, est en détention provisoire à l’IGPN depuis un certain temps déjà. Quel genre d’alerte visuelle a-t-il émis ? Ce qui est en jeu? Mis à jour le 5 juillet 2023 à 20h19 UTC Il est essentiel à l’enquête sur la mort de Nahel. L’officier Florian M. est accusé d’avoir fait usage de la force meurtrière contre un jeune de 17 ans le 27 juin à Nanterre.
Le brigadier de 38 ans est en garde à vue à la prison de la Santé de Paris depuis le 29 juin et fait l’objet d’un long interrogatoire en audience publique. Le Parisien, qui a eu accès à la comptabilité de ses déclarations, a publié le 5 juillet leur substance. L’officier n’était pas un anodin, mais il a effrontément déclaré qu’il en était à “son neuvième jour de travail consécutif” pendant le drame.
Florian M. a déclaré à l’IGPN que les deux policiers avaient rattrapé le véhicule et fait signe au chauffeur de s’arrêter dans les premières secondes après avoir repéré la puissante Mercedes dans laquelle était assise la jeune Nahel. Selon lui, Nahel n’avait pas coopéré et s’était plutôt enfui “à toute allure”, en tendant une embuscade au deuxième policier à moto. Après que le véhicule se soit coincé dans les haies, les deux agents des forces de l’ordre ont pu le dégager et le conduire plus loin.
Selon des rumeurs rapportées par Le Parisien, Florian M. a déclaré avoir demandé au conducteur d’interrompre le toucher en tapant à plusieurs reprises sur le pare-brise. Selon le quotidien de la capitale, qui affirme avoir vu un synopsis de la première exploitation commerciale de la vidéo virale réalisée par la police elle-même, le suspect aurait crié “Coupé ! Coupé !” plutôt que “Tirez ! Tirez !”.
Si Florian M. a appuyé sur la gâchette, c’est parce qu’il était persuadé que son collègue avait la “tête dans l’habitacle” de la Mercedes alors qu’elle s’apprêtait à repartir, “vraisemblablement pour essayer de maîtriser le pilote ou pour essayer d’appuyer fermement sur le contacter le bouton d’arrêt.”
Puis, Florian M. a révélé à l’IGPN ses craintes que son collègue soit “embarqué” par le véhicule. Chose que, cependant, son collègue ne semble pas confirmer. Bien qu’il affirme avoir eu peur d’être plaqué contre le mur comme Florian M., il a affirmé que seuls ses bras étaient dans l’appartement tout au long de leur altercation.
Quoi qu’il en soit, Florian M. nie catégoriquement avoir jamais utilisé l’expression « tu vas prendre une balle dans la tête ». Expression qui semble avoir été justement évoquée au moment où la vidéo a été largement diffusée pour la première fois. Même si cette première analyse n’a pas encore été confirmée, il est possible que son collègue se soit déjà prononcé sur le sujet.
A noter que, comme le rapporte Le Parisien, ce coup était le seul et unique as dans le trou de Florian M.. Florian M. court un risque élevé après avoir été arrêté pour meurtre présumé. Et cela d’autant plus que la vidéo virale du drame sur les réseaux sociaux est venue contredire le récit des deux policiers présents sur les lieux.
Parlez-moi de la détention de Florian M..
RTL rapporte que Florian M. est détenu dans une cellule individuelle à la maison d’arrêt de la Santé à Paris. Mais ce n’est pas totalement à l’écart; c’est toujours dans une partie de la ville réservée aux personnes vulnérables et aux médias. Dès l’arrestation du policier le jeudi 29 juin, son avocat a déposé une requête pour sa libération. Le parquet a deux semaines pour nous répondre à ce sujet.
Quelles sont les conséquences pour l’agent Florian M. d’avoir appuyé sur la gâchette de Nahel ?
La peine recommandée pour cette infraction est d’au moins 30 ans dans une prison à sécurité maximale. Cette peine d’emprisonnement peut également s’accompagner d’autres mesures, telles que l’interdiction d’exercer tout type de contrôle sur une autre personne, de manière temporaire ou permanente.
“Faux par écrit publiquement par une personne dépositaire de l’autorité publique” est une autre plainte contre le policier. L’avocat de la famille Me Yassine Bouzrou a déclaré mardi sur BFMTV : “Ces policiers ont menti […] en disant que le véhicule de la jeune Nahel avait tenté de les percuter”.
Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux réfute un précédent récit des événements. La peine recommandée pour cette infraction est de 15 ans dans un établissement pénitentiaire et de 225 000 euros de dédommagement. De plus, elle a le potentiel d’allonger toute peine d’emprisonnement à perpétuité potentielle pour une première condamnation pour meurtre.
Cependant, il convient de noter que l’avocat du policier a nié l’affirmation de son client selon laquelle le véhicule avait foncé au-dessus de lui, qualifiant l’affirmation de son client “d’hérésie totale”. Mon client a décroché, il a appelé, des gens sont arrivés, il a été conduit dans les locaux de l’IGPN. Qu’est-ce qu’un mensonge dans l’écriture publique ? A noter qu’en plus d’éventuelles conséquences judiciaires, Florian M. pourrait subir des contrecoups administratifs comme une suspension. Gérald Darmanin a promis que “des sanctions seront prises” à cet égard.
Et qu’est-ce que Florian M. avait à dire sur le fait de garder un œil ouvert ?
a reconnu ses faits et expliqué qu’il avait peur d’un pare-battage à répétition, que le conducteur était dangereux sur la route, et que des innocents pouvaient être blessé.