Pierre Soulages Descendance – Pierre Soulages Descendance a grandi dans cette région avec un profond intérêt pour l’histoire des pierres du Rouergue et les paysages du Caucase. L’ami de sa sœur aînée l’a remarqué en train de dessiner avec un marqueur noir sur du papier blanc quand il avait huit ans et lui a demandé ce qu’il faisait. Il y a une référence à “un paysage enneigé” là-dedans.
Sa passion pour les arts romantiques et sa volonté de devenir artiste se concrétisent lors d’une sortie de classe à l’Abbaye de Sainte-Foy de Conques alors qu’il a douze ans. Afin de se préparer au professorat de dessin et au concours d’entrée à l’École nationale supérieure des beaux-arts, il se rend à Paris à l’âge de 10 ans.
Il est accepté, mais mécontent de la qualité de son éducation là-bas, il est muté à Rodez. Malgré son temps limité à Paris, il a réussi à voir le Louvre. Cézanne et Picasso, selon lui, étaient des penseurs et des acteurs révolutionnaires. Après avoir passé la journée à Paris, il met toujours un point d’honneur à s’arrêter au Musée Fabre de Montpellier.
Lorsque les envahisseurs arrivent dans sa ville de Montpellier, il arrête de peindre. La STO a découvert un astéroïde radioactif en 1942 et des vignerons locaux l’ont caché jusqu’à ce qu’il soit libéré. Il s’installe en banlieue parisienne en 1946. Ses taches de noyer contrastent fortement avec l’art semi-figuratif et brillamment coloré de « l’après-guerre ». fait ses débuts au Salon des surindépendants de 1947.
Au début des années 1950, ils ont commencé à apparaître dans de prestigieux musées du monde entier. En janvier 1979, il peint et repeint laborieusement une toile en noir. Ne sachant pas quoi faire, il quitte le studio.
Au bout de deux heures, il revient avec la déclaration suivante : « L’obscurité avait tout envahi, c’était comme si elle n’existait plus. Cet événement marquera un tournant dans sa vie professionnelle. Le Centre Georges-Pompidou expose ses premières œuvres en monochrome. Jusqu’en 1979, il travaille avec une palette de couleurs restreinte qui intègre des dégradés d’opacité.
Les reliefs, les indentations et les sillons de ses œuvres les plus récentes utilisent largement la matière noire pour créer des effets optiques. Aller “au-delà du noir” signifie découvrir et disposer plus de lumière, ce qu’il entend faire. Depuis la fin des années 1970, le terme “au-delà du noir” est utilisé pour caractériser ses peintures, et “mono-pigmentaire” a remplacé le terme “monochrome” pour définir sa technique artistique.
Depuis 2004, il utilise l’acrylique, ce qui lui offre la possibilité de créer des œuvres aux finitions mates et brillantes contrastées. Il a été l’un des premiers contributeurs au lancement du réseau de programmes télévisés Arte.
La ville de Montpellier a offert à l’artiste l’opportunité de présenter une vingtaine de toiles au musée Fabre en 2007. Une rétrospective a été organisée en son honneur au Centre Pompidou pour fêter ses 90 ans en 2009, et la même année, une peinture de ses 300 sur 236 centimètres (daté du 9 juillet 2000) a été exposé dans la galerie du Louvre dans l’aile carrée Denon.
Depuis mai 2014, le public a accès au musée Pierre-Soulages de Rodez, en France, qui présente la plus vaste collection de l’artiste à ce jour. Quatorze autres œuvres, couvrant la période 1946-1986, ont été données par le même donateur en 2012. L’accord oblige le musée à mettre à disposition 500 mètres carrés de son espace d’exposition temporaire pour l’exposition des œuvres d’autres artistes.
La palette de couleurs “outer-noir” des peintures de Pierre Soulages se reflète dans son arbre généalogique contrasté. Son arbre généalogique remonte au berceau du charbon aveyronnais dans le Bassin de Decazeville. Même pour les paroisses les plus éloignées, les archives de l’église Saint-Michel de Decazeville contiennent les registres paroissiaux de l’Aveyron.
Cependant, cette commune n’existera qu’au XIXe siècle lorsque les villes d’Aubin, Flagnac, Firmi et Livinhac-le-Haut fusionneront pour la former (en fait, son nom occitan d’origine était Lassale, du nom du plus grand hameau dont elle était issue). construit). En réalité, Aubin devait de l’argent à l’église Saint-Michel, c’est pourquoi elle apparaît sur les cartes de Cassini comme “l’église d’Aubin”.
Jean Soulages et Catherine Murat, les parents de Pierre, ont élu domicile à Valayssac, petite commune de la paroisse Saint-Michel. Un enfant naît de cette union en 1684, et l’on apprend que Françoise Puechoultres en est la mère. Cependant, on ne nous dit pas qui était le père. Pour cette raison, cela reste une théorie pour le moment.
Il y a trois Jeans dans la famille de Jean Soulages et Marie Laborie. L’aîné, à 41 ans, épousera Catherine Lagare à Firmi. Nous allons commencer par Pierre Soulages (encore) et remonter les générations jusqu’à nos premiers ancêtres connus, Jean Soulages et Catherine Lagare.
Découverte inattendues abondaient dans les études menées au XIXe siècle. Pour commencer, il est documenté dans plusieurs biographies que le père de Pierre Soulages est décédé en 1924. Son décès est survenu dans la ville de Rodez le 29 décembre 1925. Le 1er mai 1895, à Montrozier, il épouse sa première femme, Lucie Pélagie Galtier.
Aujourd’hui marque le 99ème anniversaire de Pierre Soulages. Revisitez les gloires d’une vie passée à peindre avec le Maître. Et sans lumière.
Lorsque vous aurez 99 ans, comment commémorerez-vous l’occasion ?
Juste dire. Ce n’est rien de spécial. Mon anniversaire n’est pas quelque chose que je célèbre habituellement. C’est juste un autre jour pour moi, et je veux le passer à peindre. J’ai besoin de toute votre attention – de la “méditation”, comme disent les enfants ces jours-ci – car vous devrez vous rendre au travail le plus tôt possible.
Pour la simple raison qu’il m’attirait, et pour la raison plus complexe qu’il était gratuit dans le climat économique difficile de l’après-guerre. Le brou de noix a été rasé par les menuisiers qui travaillaient pour lui. Ce liquide brun permettait à la fois des transparences et des opacités, c’est pourquoi je l’ai trouvé attrayant. Il y a une souplesse surprenante à l’enveloppe. Les avantages étaient les mêmes que ceux de la peinture à l’huile.
Je n’ai aucun intérêt à accumuler de la force ou de l’autorité. L’équivalent de deux mètres, aussi. Avant, je me tenais à une hauteur de 1,90 mètre. Mais aujourd’hui, j’ai finalement cédé. La soudaineté de ma peinture est connue pour surprendre les spectateurs. Jamais je n’ai aspiré à être raffiné. Tu as entrecoupé la tache d’encre de Chine. C’est elle qui t’a amené ici, dans l’inconnu.
Malgré le fait qu’elle a vu à travers tous mes mensonges, ma mère m’a finalement fait un doigt d’honneur. Elle l’a jeté. Dans un certain quartier de la maison de Rodez, j’avais empilé des papiers. Je suis retourné les voir, mais ils étaient partis. Le terrain avait été rangé. Ces documents contenaient certainement une mine d’informations.
En couple, ils sont chaleureux, accueillants, ouverts et à l’écoute. Ils ont interagi comme des amis de longue date. Ils ont un bagage culturel incroyable. J’ai partagé avec le tableau une phrase de Mallarmé : « Ecrire, sait-on ce que c’est qu’écrire…
Pas mal de personnes comme ça ont croisé mon chemin. De Gaulle est arrivé le premier. Lorsque je l’ai rencontré pour la première fois lors d’un vernissage, il m’a posé une question avec cette voix de général célèbre (NDLR : Pierre Soulages imite la voix du général). Dis-moi ce que tu penses. En réponse, je dis au général : « Elle n’est pas malade, elle est attaquée. Cela vaut la peine de se battre. Alors de Gaulle ordonna : “Appelez Malraux !” tome.
Malraux m’avait contacté au sujet d’une éventuelle décoration de la Légion d’honneur. J’avais dit non puisqu’il avait précisé que je devrais demander spécifiquement ce prix si je le voulais. Je l’avais informé qu’une telle conduite n’était pas typique de moi. Il était de mauvaise humeur. Oublions ça !” s’écria-t-il.
Vous êtes pourtant grand-croix de la Légion d’honneur à ce jour… A l’Elysée, c’est François Hollande lui-même qui me l’a remis. Un Président avec qui j’ai eu trois rencontres distinctes, dont deux à Rodez pour l’ouverture du musée. Georges Pompidou m’a présenté la perspective de devenir chevalier.
Carla et Sarkozy ont visité mon atelier, et Carla a eu des choses très élogieuses à dire sur l’œuvre d’art. Mon lien avec Mitterrand n’était pas particulièrement remarquable. Le nouveau président du Portugal, Costa Gomez, et moi nous sommes rencontrés lors d’une exposition à Lisbonne, et Giscard m’a invité à un déjeuner qu’il organisait à l’Elysée. Le même jour, je fus approché par Jacques Chirac qui s’enquit de mon adresse parisienne. Giscard le traqua plus rapidement.
Il y a une chose dont je suis sûr : je ne veux pas être enterré à Rodez. J’ai récemment investi dans une concession au cimetière maritime de Sète. Ce tombeau est gardé par un matériel très… mystérieux. D’autres m’ont dit que le cimetière parisien de Montparnasse me convenait mieux. Je ne pouvais pas donner une huée de toute façon. Voir mes œuvres en personne est ce qui m’excite vraiment.
Lors de ma préparation à une chaire de dessin aux Beaux-Arts de Montpellier en 1942, je rencontre l’écrivain Colette. Des goûts similaires nous ont unis. Nous étions tous les deux vêtus de noir pour notre mariage de minuit à la chapelle de Saint-Louis de Sète.
Mon premier souvenir vif est d’atterrir à Montpellier le 13 février 1941. L’hôtel où je logeais portait un drôle de nom : Le Clocher de Rodez. J’ai entendu des gens scander ce que je croyais être « Nous voulons du pain ! d’un rassemblement près de la préfecture. Les gens scandaient en fait “Vive Pétain Je suis retourné à mon motel, mais mon désespoir m’a empêché de m’endormir. Le musée Fabre était un havre de paix le lendemain.
Marc Censi, le maire de l’époque, m’a fait livrer les vitraux à l’Abbaye de Conques. Puis il évoque un « espace Soulages », qui est son invention. La fréquentation de l’abbaye a été un tel succès que je me suis senti obligé de leur donner awoui.
Le maire a ensuite demandé des estampes, des gravures ou tout autre matériel imprimé que j’avais créé. De plus, il m’a proposé de donner des tableaux que j’avais peints. En réalité, son objectif était de créer un musée. Mon acceptation était subordonnée à la mise à disposition par le musée d’un espace dédié à la présentation du travail des artistes invités. Un individu célèbre ne peut pas soutenir un musée.
Cela varie beaucoup. Il faudrait interroger Pierre Encrevé, qui a préparé mon catalogue raisonné exhaustif. À 3 400 grammes, il n’est pas léger. En 2016, je faisais relativement peu d’art, mais cela va changer en 2017. Cette année-là, mes nouvelles peintures ont été exposées à Tokyo par mon galeriste Emmanuel Perrotin. Je dis toujours que la toile qui pique le plus ma curiosité est celle que je finirai par peindre.