Pierre Servant Cancer – Le cancer colorectal est le type de cancer de la peau le plus courant. L’incidence du cancer colorectal, parfois appelé cancer du côlon ou cancer rectal, est plus élevée dans les populations d’Europe occidentale, d’Amérique et d’Australie. En 2015, le cancer colorectal était le troisième type de cancer le plus fréquent, touchant 2 % des femmes et 3 % des hommes.
À travers cette longue interview, Pierre Servent, expert en défense et géopolitique et auteur du Monde de demain, montre comment l’invasion de la Russie par l’Ukraine entre en conflit avec deux visions du monde. Nous devons reconstituer nos forces armées, nos capacités intellectuelles et notre industrie, selon lui.
Spécialiste des affaires militaires et géopolitiques pour TF1-LCI et Radio France, Pierre Servent est docteur en histoire et ancien écrivain étranger au Monde. Ses vingt années de service comprennent l’enseignement au War College et dans les forces spéciales.
Les Balkans, l’Afghanistan et l’Afrique ont tous été des étapes lors de ses déploiements en tant qu’officier supérieur de réserve. Il a écrit et publié Le Monde de Demain aux Éditions Robert Laffont. Une de ses œuvres supplémentaires est Cinquante Nuances de Guerre (2018).
Selon « Le FIGARO », vous avez consacré votre ouvrage à la mémoire d’Anna Politkovskaïa, écrivain et journaliste russe assassinée à Moscou le 7 octobre 2006 pour avoir dénoncé le recours à la terreur par le régime Poutine. Pour quelle raison l’Occident a-t-il toujours été si intéressé à révéler la véritable identité de Vladimir Poutine ?
Assistant personnel Pierre. — Tout se résumait à plusieurs choses. Premièrement, il y a le fait que les Occidentaux entretiennent un penchant caché pour le romantisme russe. La raison pour laquelle ma compréhension de l’amour a grandi est parce que
Un chasseur d’éléphants expert, un agent des renseignements militaires, un guerrier de la libération, un survivant d’un peloton d’exécution allemand, un amant insouciant, c’est Adrien Conus. Il était aussi un colonel présumé mort en Indochine.
Le Compagnon de la Libération, écrit par Adrien Conus (1900-1947), est décrit à juste titre comme « une vie de roman », malgré le côté cliché. Franco-russe né à Moscou, cet homme a connu une existence courte mais incroyablement opulente jusqu’à son entrée dans la phalange militaire française. Il avait auparavant travaillé comme chercheur d’or, trafiquant d’ivoire, guide de chasse et chef d’une tribu africaine.
Avant de rejoindre les services secrets du général à Londres, il a été actif sur tous les fronts de la guerre gaulliste en Afrique du Nord et au Levant, notamment à Bir-Hakeim.
Les Anglais l’envoyèrent dans le Vercors assiégé après avoir reçu un entraînement intense. Après que les Allemands l’ont arrêté, il a réussi à échapper au peloton d’exécution. Il a envahi la région stratégiquement vitale de la Ruhr de l’Allemagne nazie en 1945 alors qu’il dirigeait une unité commando.
Ensuite, lui et ses collègues représentent l’apogée des stratégies « indirectes » et « spéciales » au combat. Le vaillant et épris de combat Colonel Conus connaîtra un sort comparable à celui du « Capitaine Conan » en Indochine. Malgré son efficacité, son commando se dissout suite à un événement tragique ; c’était trop sulfureux.
Tombé malade, il retourne dans sa patrie d’adoption en Afrique noire pour y décéder. Il est peut-être décédé, mais son amant insouciant vivra toujours dans les salles sacrées du contre-espionnage français. Pourquoi? À partir d’archives inédites, dont celles des services secrets français et anglais, ainsi que de témoignages familiaux, Pierre Servent dresse le tableau plein d’espoir d’un grand guerrier, que l’ami de Joseph Kessel qualifiait avec justesse de pur héros, sans lequel on pourrait tout aussi bien être “un ange” – sans parti pris.
On est captivé par l’impression de clair-obscur que procurent les propos sophistiqués et minutieusement recherchés de Pierre Servent. C’était Claude Servent, l’auteur. La planification stratégique et la défense sont deux des points forts du colonel de réserve opérationnelle Pierre Servent. À France 2, il conseille la chaîne sur les questions de défense nationale. Ses précédents emplois incluaient La Croix et Le Monde.
Le Collège interarmées de défense, à l’origine École de guerre de l’ECE, fut l’alma mater de Pierre Servent pendant vingt ans. Un grand nombre de ses écrits, dont certains ont été traduits dans d’autres langues, traitent de thèmes de guerre, notamment de la Seconde Guerre mondiale. À travers un examen des souvenirs de personnages historiques et des documents d’archives, ses œuvres éclairent les facteurs qui ont influencé les décisions politiques de la France.
La guerre, le complexe de l’autruche, la synthèse historique, le mythe de Pétain, la trahison médiatique, le stratège du Troisième Reich Von Manstein et d’autres sujets ont été publiés par lui. La propagation de la sauvagerie et les idéaux sociétaux sont tous deux remis en question par lui.
Les auditeurs de “8h30 franceinfo” du 24 février 2023 ont entendu Pierre Servent, colonel de réserve honoraire et autorité en matière de stratégie militaire et de défense française. Des idées comme les bévues géopolitiques, la menace nucléaire, le rôle de la Chine, les livraisons d’armes, la dispersion de l’armée russe, etc. Julie Marie-Leconte et Jules de Kiss ont évoqué des sujets similaires dans leurs entretiens, qu’il revient ici.
Dans les prochains mois, je constate « une dislocation de la Russie outils militaires. » Dans les prochains mois, l’armée expéditionnaire russe va « s’effondrer » selon les prédictions de Pierre Servent.
L’expert de la défense cite une structure de commandement “qui n’est pas du tout décentralisée, inadaptée à la guerre moderne” et des recrues et réservistes “inexpérimentées” et “mal entraînées” comme exemples des “dysfonctionnements” existant au sein de la force de Poutine.
Dans le cadre de son « mode de commandement moderne », l’Ukraine fait référence à la « numérisation du champ de bataille » comme un élément. Kiev a gagné en protégeant son propre territoire.
MAINTENANT >> AUTHENTIQUE : Selon Volodymyr Zelensky, “Nous pouvons mettre fin à l’agression russe cette année”, douze mois seulement après l’invasion de son pays.
Selon Pierre Servent, les dirigeants russes manquent « des moyens » pour lancer une offensive de grande ampleur, comme beaucoup le craignaient après un an de combats. Ce que fait Moscou, c’est « une offensive de plusieurs mois sur 700 kilomètres de façade », selon les termes du responsable.
Ils mènent une attaque « d’artillerie anti-émeute » avec deux à trois fois moins d’obus par jour en raison de « difficultés de stock ». La Russie est incapable de réparer sa flotte en raison d’un manque de « pièces de rechange » et de 1 200 chars lourds perdus depuis le début des combats.
Je ne pense pas que les généraux qui entouraient Poutine aient jamais envisagé les armes nucléaires.
Si vous demandez à Pierre Servent, la menace nucléaire est inexistante. Ses trois arguments clés rendent invraisemblable une frappe nucléaire de la Russie. Parlant de l’obstacle politique, il a été affirmé que Poutine « perdrait immédiatement le soutien de la Chine, de l’Inde et de la communauté internationale ».
Une mesure supplémentaire est un embargo militaire. Une attaque nucléaire tuerait les troupes russes et aurait de lourdes conséquences en dehors du champ de bataille. Un nuage radioactif « ne s’arrête plus aux frontières » après cela.
Enfin, il faut prendre en compte l’aspect psychologique : les armes nucléaires « amèneraient cette guerre dans une autre dimension » et « Poutine est un homme qui ne veut pas mourir ». Le gouvernement chinois “se sent extrêmement humilié” et “est très gêné” par le comportement de la Russie, selon Pierre Servent, qui affirme également que la Chine a toujours voulu jouer un rôle de médiateur dans les pourparlers de paix.
Premièrement, Moscou connaît actuellement « de nombreux échecs », et deuxièmement, Pékin n’a pas réussi à « convaincre Poutine d’agir ». Ils ont ensuite l’intention de passer “à une phase de négociation”, selon Pékin. Les Chinois privilégient les stratégies économiques de soft power, estime Pierre Servent.
La « réponse progressive » est la réaction des alliés de l’Ukraine à l’agression russe. Pierre Servent avoue s’être senti mal à l’aise face à la lenteur des réactions. Il fut un temps où il pensait que nous devrions « avancer plus vite » dans les livraisons d’armes.
Les forces occidentales peuvent déployer des chars légers et lourds. Les véhicules blindés légers français seront arrivés d’ici la fin de la semaine, selon l’administration ukrainienne. Néanmoins, selon Pierre Servent, l’arrivée des gros chars sera retardée.
L’expert ajoute : “Nous devrions également commencer à former les Ukrainiens à piloter des avions”. L’Occident a toujours ignoré les appels de Kiev en faveur d’avions de combat.
Si l’on considère la position de la Russie dans la politique mondiale, on peut conclure qu’il s’agit d’une « succession d’échecs stratégiques ». Poutine a miné l’Ukraine et « uni la population ukrainienne » en infligeant « sa Grande Guerre patriotique » à Kiev, malgré tous ses efforts pour soutenir l’Ukraine.
Pour le président russe, cette « consolidation de l’UE » représente l’opposé de son objectif initial : l’affaiblissement des Européens. Les États-Unis sont également présentés comme de grands vainqueurs de la guerre, qui « sont revenus à une position centrale » en Europe. Poutine voulait détruire l’OTAN, mais le conflit l’a également « ressuscitée ».
Selon Pierre Servent, la Chine joue actuellement la carte de l’allié en termes d’alliance idéologique, mais Pékin s’apprête à “acheter les ressources énergétiques russes à un prix raisonnable”. Cela signifie que ses perspectives de défaite augmentent quelle que soit sa relation avec son partenaire chinois.
Après avoir travaillé à La Croix pendant la guerre du Liban, Pierre Servent a couvert la guerre du Golfe pour Le Monde. Il est titulaire d’un DEA d’histoire moderne et est diplômé de Sciences Po Paris.
Sa carrière a débuté comme journaliste, mais de 1995 à 1997, il a été porte-parole officiel du ministère de la Défense, où il est devenu expert en matière de stratégie militaire. Sa description de poste est la suivante :\ Sur son temps libre, il apporte commentaires et conseils à la chaîne TF1.
L’Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles et d’Île-de-France accueille Pierre Servent comme membre associé depuis 2014. L’École de guerre et le Collège interarmées de défense comptent parmi ses 20 autres années d’expérience d’enseignement.
Les guerres modernes expliquées aux citoyens… et à l’armée ne sont que l’un de ses nombreux ouvrages sur l’histoire militaire et les questions de défense ; d’autres incluent The Age of Blood, 1914-2014, The Expanding Kingdom of War, Les présidents et la guerre, et bien d’autres encore. Une biographie bien connue du général von Manstein a été écrite et publiée par lui.
Après avoir subi la procédure de sélection rigoureuse du gouvernement britannique, il a finalement rejoint le SAS. Le Vercors l’avait dépêché à cet endroit sous le pseudonyme de Volume, et ce sont eux qui l’avaient fait prisonnier. Avant de se lancer dans la bagarre dans le maquis dauphinois, il échappait à la punition.
Après la capitulation des Allemands, il rejoint l’Indochine et crée une escouade d’espionnage, de harcèlement et de sabotage connue sous le nom de commando Conus. Pour des raisons de santé, il quitte l’Indochine en 1946. Après avoir passé un an en France, il est envoyé chasser en Afrique équatoriale en tant qu’inspecteur du gouvernement français.
Le 1er septembre 1947, hospitalisé à Bangui, il décède des suites d’une maladie. Ses supérieurs l’avaient abandonné en raison de ses actes horribles en Indochine.
La situation en Libye, la présence des forces françaises en Syrie, le déclin de Daesh et la participation de civils français dans un régiment de la garde nationale. Pierre Servent écrit un article intitulé “Extension du domaine de la guerre” pour un magazine d’information. Dans « Après les attentats, comment affronter l’avenir », Robert Laffont évalue la menace islamiste mondiale à la lumière des événements récents.
L’avancée de Daesh s’érode
Malgré l’idée largement répandue du contraire, une augmentation des attaques comme celles de Ouagadougou, Jakarta ou Istanbul pourrait indiquer que l’État islamique est en train de perdre du terrain dans son propre pays.