Pierre Perret Deces – En tant qu’écrivain, Pierre Perret s’intéresse à de nombreux sujets différents, et ses œuvres comprennent tout, de l’histoire et de la cuisine à la pêche et une collection de poésie érotique à un dictionnaire de termes d’argot.
En plus de son travail musical, Pierre Perret publie dès 1972 des biographies et autres ouvrages littéraires. Un film sur l’enfance de Pierre Perret, adapté de son autobiographie Le Café du pont, est réalisé par Manuel Poirier en 2009.
. La thèse du journaliste est que Perret a menti sur sa proximité avec l’écrivain pour impressionner son ami Georges Brassens, grand fan de Léautaud, et qu’il s’est alors retrouvé piégé dans son mensonge. Elle affirme également que Perret a plagié son travail.
Pierre Perret répond dans son droit de réponse après que la journaliste Sophie Delassein ait mis en doute ses récits de ses rencontres avec Paul Léautaud entre 1953 et 1956, dont il a fréquemment parlé dans des interviews et des livres.
Elle note plusieurs divergences avec des archives d’époque citées par divers associés de Paul Léautaud, dont certains ont exprimé leur scepticisme quant aux prétendues relations amoureuses de l’auteur et du chanteur. système. Le journal a été condamné à une amende de 3 000 €, tandis que le journaliste Stéphane Denis a écopé d’une amende de 1 500 € pour ses propos.
Par ailleurs, Le Figaro et Stéphane Denis doivent chacun verser à Pierre Perret 5 000 € de dommages et intérêts et 4 000 € de frais et dépens. Le verdict doit être publié dans les pages du Figaro. Ce sont trois procès en diffamation que le chanteur populaire a remportés sur le même incident, dont un contre le journaliste condamné pour tortionnaire et menteur Bernard Morlino. Le ton principal, souvent music-hall, des chansons de Pierre Perret est joué.
Certaines d’entre elles font partie du patrimoine paillardes des chansons où la sexualité est abordée de manière légère et voilée. Par exemple, le Zizi décrit une classe d’éducation sexuelle à l’école primaire au moment où de telles classes apparaissent pour la première fois dans le système éducatif.
Mais à côté de ce ton léger, il écrit aussi des chansons sérieuses comme Lily (antiraciste), Y’a cinquante gosses dans l’escalier (sur la dure vie des gens en HLM), et Ma nouvelle adresse (sur la vie des ouvriers) , ainsi que des chansons lyriques comme Blanche et poétiques comme Fillette, le bonheur c’est toujours pour demain.
Certains d’entre eux, dont “La bête est revenue”, “Au nom de Dieu”, “Dealer” et “La mondialisation”, sont écrits sur une tonne de guilleret. Des références antérieures au thème satirique des Tord-boyaux des bouges et des gargotes peuvent être trouvées dans Félicie Aussi de Fernandel et l’Hôtel des Trois Canards de Marie Bizet.
Pierre Perret est incontestablement l’un des auteurs et compositeurs français les plus prolifiques de son époque. Depuis le début de sa carrière, il a émerveillé les Français avec de nombreux tubes qui lui ont valu des distinctions mémorables. Il a réussi à établir un son musical qui a traversé les âges. Il a une oreille fine et critique pour la musique et est profondément investi dans l’écrit.
Il considère le français comme sa langue de prédilection et l’utilise pour raconter des histoires d’auteurs légendaires. Ayant atteint l’âge avancé de 87 ans, la tragédie frappe à la porte de ses proches. Il s’agit de la perte tragique de sa fille à un jeune âge. Un décès rapporté par plusieurs médias français.
Auteur qui joue avec les mots et la musique de la langue française, Pierre Perret ne déprécie pas trop l’argot, l’utilisant à grand effet comique dans une grande variété d’œuvres (il a même réécrit les fables de La Fontaine). L’intervieweur pose plusieurs questions cruciales tout en souriant malicieusement d’une manière apparemment naïve, voire enfantine.
Chanteur et auteur-compositeur bien connu, il illustre sa polyvalence avec un répertoire qui comprend des chansons allant de légères à sincères. En dehors de la musique, il a beaucoup écrit sur la langue française et encore plus de livres sur la nourriture, un autre de ses grands amours. Il rend régulièrement visite à l’écrivain Paul Léautaud jusqu’à la mort de ce dernier en 1956, et écrit sur leur temps ensemble dans Adieu, Monsieur Léautaud, paru en 1972.
Après avoir rencontré Georges Brassens, auquel il est souvent comparé au début de sa carrière et qui l’encourage à écrire et composer, il devient un habitué de la chanson parisienne. La prochaine fois qu’on le reverra, c’est en 1956 au cabaret La Colombe, où il joue de la guitare avec la jeune chanteuse Françoise Marin (plus tard Sophie Makhno). Après la fermeture un soir, il interprète ses premières chansons pour le propriétaire du club, Michel Valette.
Puis il lui chante Adèle et Qu’elle était jolie, mais elle est trop timide pour accepter son offre de chanter avec lui. Pourtant, le lendemain, suite à la tournée de chant de Françoise Marin, Michel Valette prend l’initiative et annonce la nouvelle aux patrons de La Colombe comme une surprise totale ; après avoir prié pour de bonne humeur, il finit par accepter. Après avoir obtenu un succès remarquable, il acquiert la confiance nécessaire pour accepter son premier concert de chant.
En 1957, il s’installe chez Françoise Marin et l’emmène aux Trois Baudets. Afin d’enregistrer sa première tournée en super 45 chez Barclay, il propose au chanteur de chanter ses titres et compose quatre chansons spécialement pour l’occasion. Un soir, il interprète quelques-unes de ses propres chansons, attirant l’attention de Boris Vian, Jacques Canetti et, surtout, Émile Hebey, le manager de Gilbert Bécaud et Charles Trenet.
Il le confie à Eddie Barclay, et les deux signent un contrat d’enregistrement de trois ans. Cette année voit la sortie de son premier album de 45 minutes, intitulé Moi j’attends Adèle. Avec ce premier single, il est en mesure d’enregistrer à l’Olympia Theatre pour l’émission de radio Musicorama, ce qui contribue à faire connaître sa musique à un public plus large.
En 1958, il tourne avec le groupe américain The Platters, se produisant dans la première partie de leurs tournées européennes et africaines. Il a une pleurésie la même année et a dû mettre sa carrière entre parenthèses. Il se rend dans une station thermale de Passy, en Haute-Savoie, au mois de novembre. La station est située sur le Plateau d’Assy. Pierre Perret, encouragé par sa femme, signe un contrat de six ans avec Vogue et engage Lucien Morisse comme son nouvel impresario.
Son premier grand succès est venu en 1964 avec Le Tord-boyaux, qui s’est vendu à plus de 75 000 exemplaires mais a vu une augmentation ultérieure de la diffusion à la radio. Durant l’été, il tourne en France avec Claire Ferval et Robert Nyel pour soutenir le dernier album de Charles Aznavour.
Pierre Perret s’inspirera de cette proximité créatrice pour s’essayer à une écriture plus poétique. En novembre 1966, il devient la première personne à passer dans une vedette aux Jeux olympiques. La chanson « Les postières », qui met en vedette la voix de Nicole Croisille, porte également son nom.
En 1968, il compose Vieux Sidney en hommage à Sidney Bechet, en réutilisant le thème des “Oignons” de 1949. La même année, il revient au grand écran après avoir fait ses débuts d’acteur dans Le carrefour des enfants perdus en 1944 et à nouveau en 1958. Les étoiles de midi dans un petit rôle.
Il joue également aux côtés de Jacques Balutin, Rufus, Henri Virlojeux, Bérangère Dautun et Christine Aurel dans le film Les Patates, dont il compose la musique. En 1971, il incarne le juge Roy Bean dans le western parodique de Jean Girault et Federico Chenrens Le Juge, qui met également en vedette Silvia Monti et Robert Hossein.
Après quelques succès antérieurs (comme Vaisselle cassée et La photo), Pierre Perret se met à écrire des textes plus sombres, plus mélancoliques et vend par conséquent moins de disques. Cependant, sa chanson “Lily” de 1977 devient un classique parmi les chansons antiracistes et lui vaut le prix LICRA cette année-là. Le texte est même suggéré comme une invite de dissertation pour les examens de brevets “blancs” des collèges ou pour les examens de “baccalauréat” des lycées.
Toujours en 1977, il écrit Ma nouvelle adresse, un livre sur la classe ouvrière qui rend également hommage à Jacques Brel. Initialement écrit pour une jeune femme victime de violences en 1976, son interprétation de ‘Mon p’tit loup’ en 1979 lors d’un concert à Bobino puis à la Fête de l’Humanité devant 200 000 personnes transforme la chanson en hymne international.
l’environnementalisme (Green Rage en 1998) et la montée du fascisme (The Beast Is Back). Cette chanson, sortie en 1998, critiquant le Front national lui a valu de nombreux courriers haineux. Suite à la sortie de l’album éponyme, il entame une tournée, s’arrêtant entre autres au Festival des Vieilles Charrues, où il se produit devant 60 000 personnes.
Parmi les nombreux enregistrements en duo de Pierre Perret au cours de sa carrière, le celui de Mireille Mathieu de 198829 pour Le Zizi s’impose comme l’un des plus inattendus. En 2003, il travaille avec le groupe Les Ogres de Barback sur leur album uc là30, et en 2005, il se produit à leurs côtés à La Cigale, où ils interprètent en trio leur chanson « Lily ».