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Pierre-Louis Bras Wikipedia – Seule la crise du Covid a rendu possible une scission. Pierre-Louis Bras soutient que le pays doit repenser et réoutiller ses outils budgétaires pour s’assurer qu’il ne régresse pas une fois la pandémie passée.

Un mouvement social influent parmi les travailleurs de la santé n’avait pas obtenu une augmentation significative des dépenses de santé d’ici 2019. Tout s’effondrera en mars 2020 lorsqu’Emmanuel Macron mettra en œuvre sa politique du « quoi qu’il en coûte ». Qu’est-ce qui est arrivé en premier, « l’effet applaudimètre » de la 20e heure ou une véritable prise de conscience de la crise sanitaire à laquelle est confrontée la société française ?

Jean-Baptiste Colbert : Les hôpitaux publics ont été soumis à des politiques budgétaires strictes en raison des exigences des politiques de finances publiques telles que la réduction de la dette, la collecte des impôts, etc. Cette orientation ne s’est pas traduite par des exigences accrues en matière de productivité des travailleurs ou par une augmentation de l’intensité du travail, mais a plutôt entraîné un épuisement relatif du personnel médical et une diminution des dépenses en capital.

Son directeur général, Pierre-Louis Bras, définit la terminologie du « débat ». Le lundi 15 novembre 2021, le Conseil de planification des retraites animera une discussion intitulée « Le Conseil de planification des retraites : est-il trop optimiste ? Quelles hypothèses économiques retenir pour estimer à long terme le système de retraite français ?

Son président, Pierre-Louis Bras, revient sur la préparation du COR pour le prochain tour de prospective, prévu en 2022, qui consiste à s’interroger sur la viabilité des scénarios économiques de long terme sur lesquels s’appuient les travaux de l’organisation. Lors de ce colloque, des économistes partageront leurs réflexions sur le sujet.

Jean-Baptiste Colbert : Les membres du COR sont conscients de la polémique ; il n’y a pas de tabou autour du sujet. En conséquence, nous avons mis en œuvre un plan visant à réexaminer ces hypothèses. Depuis cette année, il a consulté d’éminents économistes pour connaître leurs réflexions sur ces questions, et leurs réponses seront présentées lors de cette conférence. Le débat public sera ouvert à tous lors du colloque du 15 novembre.

Le 25 novembre, les membres du COR voteront sur la question de savoir s’il convient ou non de modifier l’ensemble d’hypothèses que nous utilisons dans nos futurs rapports. Nous discuterons également d’une deuxième hypothèse, celle d’un horaire de travail stable, en complément de la première, qui prédit une productivité horaire accrue. Car il va de soi que si la population active commençait à travailler davantage, le système de retraite en bénéficierait, et si elle commençait à travailler moins, le système en souffrirait.

Ce pessimisme généralisé me surprend un peu sur le plan personnel, car d’autres pays sont généralement plus optimistes que les États-Unis. Les prévisions de l’Union européenne (y compris celles du Groupe de travail sur le vieillissement) pour l’ensemble des pays européens tablent sur une croissance de la productivité française de 1,5 % par an. Ce pessimisme se reflète dans l’opinion publique ; les Français comptent parmi les peuples les plus pessimistes d’Europe.

Information de l’AEF : La crise est passée par là aussi.

Jean-Baptiste Colbert : Les divergences de vues sur la manière dont la récession a affecté la productivité sont choquantes. Certains craignent que cela n’ait pas d’impact à long terme sur la productivité (effet “Covid long”, manque de formation, etc.), tandis que d’autres pensent que cela pourrait avoir un impact positif, en partie parce qu’il permet le développement de nouvelles approches du travail et l’accélération des formes de communication de pointe.

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Pierre-Louis Bras, défendant les abandons à son COR

Le débat actuel sur la réforme a été attisé par inadvertance lorsque le président du Conseil d’orientation des retraites (COR) a évoqué des dépenses qui “ne dérapent pas”, Pierre-Louis Bras se présente volontiers auprès de ses confrères élus comme un « simple technocrate » ou un « fonctionnaire gris ». Vous plaisantez sûrement. L’homme ne ressemble pas au technicien mystérieux typique ; il a de petits yeux et un sourire planté au milieu d’une discrète barbe poivre et sel.

Mais début février, au téléphone, il continue dans le même sens : « Pierre-Louis Bras n’existe pas ». Je dirige le Conseil d’orientation de la retraite et je n’ai à faire la lumière sur rien. Il peut évidemment s’étendre sans problème. Après avoir vécu son “quart d’heure” à la warholienne sur le tard, à 64 ans, il justifie sa décision en disant : “Je n’ai pas du tout envie de remettre une pièce dans la machine”.

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Le 19 janvier, la « machine » a été mise en service à l’Assemblée nationale française. Aujourd’hui, le président du COR témoignera devant la Commission des Finances “sur l’avenir du système de retraite”. Ce n’est pas votre rassemblement typique en passant par le siège de votre pantalon. Sauf que leur rendez-vous tant attendu aura lieu le jour de la première mobilisation nationale contre la réforme des retraites.

Le rapport annuel COR sera publié en septembre 2022, ouvrant la voie à des discussions dans les prochaines semaines. Chaque camp, qu’il soit réformiste ou traditionaliste, l’utilise pour étayer sa cause. Pierre-Louis Bras, qui dirige l’organisation depuis 2015, connaît bien tous ces sujets.

La colère d’Elizabeth Borne

Dès la présentation de trente minutes du rapport, l’expression « ne dérapent pas » concernant le coût de la retraite est devenue virale sur les réseaux sociaux. Ils sont “globalement stabilisés et même, à très long terme, diminuent dans trois hypothèses sur quatre”, comme l’a déclaré Pierre-Louis Bras devant les parlementaires dans sa synthèse du long document de 349 pages du COR. Moins d’attention sera accordée à son exposé ultérieur sur la diminution des ressources et les déficits imminents.

Il a occupé des postes de direction dans les secteurs bancaire (crédit local, société générale) et mutualiste (MFP), ainsi que dans le secteur public (directeur de la sécurité sociale et secrétaire général du ministère des affaires sociales), et a participé à les travaux des cabinets ministériels traitant des questions de protection sociale et de santé (Evin, Aubry, Cahuzac).

Il est actuellement inspecteur général des affaires sociales, président du Conseil consultatif des retraites (COR), du Conseil consultatif de la santé internationale (ATIH), Le 14 janvier, l’ancien directeur de la Sécurité sociale et inspecteur général des affaires sociales Pierre-Louis Bras a été nommé président du COR. Il succède à Raphaël Hadas-Lebel, qui se retire.

Pierre-Louis Bras, ancien secrétaire général des ministères chargés des affaires sociales (de début 2013 à début 2014), a également été ministre de la Protection sociale, de la Sécurité sociale et de la Santé de 1997 à 2000 sous Martine Aubry. Il dirige ensuite une mission à l’Igas axée sur la gouvernance et l’utilisation des données de santé.

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Après avoir dirigé l’Administration de la sécurité sociale de 2000 à 2002, Pierre-Louis Bras est nommé directeur de l’Administration de la sécurité sociale (IGAS) en 2003. En 2012, il occupe le poste de conseiller spécial du ministre délégué au budget chargé des affaires sociales. comptes; en 2013, il revient à l’IGAS.

Alors que le personnel soignant est confronté à une troisième vague de patients Covid, c’est le bon moment pour réfléchir aux facteurs politiques qui ont contribué à l’état de délabrement actuel du système de santé français.

Pierre-Louis Bras, ancien fonctionnaire de la protection sociale en rupture avec la tradition, fait sourciller en révélant l’histoire du PLFSS dans une note publiée par le groupe de réflexion Terra Nova. Ce dernier a été salué à ses débuts en 1997 comme une avancée démocratique car débattu au Parlement, mais depuis 2010 il s’est révélé être un outil puissant pour réduire les coûts et les retenues obligatoires sur les salaires.

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