
Pierre Conty Fils – Depuis quelques heures, des photos de corps de chiens au sol, certains avec des blessures visibles, circulent sur les réseaux sociaux. Ces photos ont été prises samedi dernier à Treynas, une petite commune de moins de 300 habitants située à 70 kilomètres à l’est de Valence en Ardèche, sur la commune de Chanéac. Pierre Conty, le « tueur fou de l’Ardèche »*, a fondé dans les années 1970 la communauté Longo Maï, un groupe de paysans hippies qui vit ici en autarcie.
Deux chasseurs d’Arcens, dans le nord de l’Ardèche, auraient organisé une chasse dans la zone ce jour-là, selon Jacques Aurange, président de la Fédération des chasseurs ardéchois, contacté lundi par TF1info. “Ils ont lâché les canines sur un sanglier incontrôlé.
Le troupeau a abandonné les terres de la communauté et a traversé celles-ci. On ne sait pas encore si les chiens ont fait fuir la faune locale, mais il assure à TF1info qu’une chose est sûre : l’assassinat brutal et sauvage des sept chiens de chasseurs était un fait réel : selon le président, les chiens ont été tués « à l’aide de fusils, de couteaux, voire de manches, d’autres ustensiles » et « leurs colliers GPS ont été retirés pour que leurs propriétaires puissent pas les géolocaliser.”
Plusieurs précautions ?
Les chasseurs, selon le récit de Jacques Aurange, se sont précipités vers leurs fidèles collègues dès qu’ils ont entendu les coups de feu, mais ils n’ont pu que les regarder mourir. Les habitants de cette ville avaient déjà menacé à deux reprises de tuer les chasseurs s’ils ramenaient leurs chiens sur leur propriété. Malgré leur état d’alerte, les chasseurs étaient impuissants. “Ce jour-là, le sanglier a décidé de s’engouffrer dans leur propriété”, explique-t-il.
Le président nous informe qu’une plainte a été déposée par les propriétaires des chiens décédés et que la fédération se constituera partie civile.
Il n’y avait pas d’autre choix, affirme la communauté
Lorsque notre rédaction a contacté lundi la communauté Longo Maï, celle-ci nous a informé qu’elle avait reçu des menaces “sur les réseaux sociaux, notamment de la part de personnes d’extrême droite” et qu’elle avait donc choisi de porter plainte.
Deux membres de la communauté ont été contraints d’intervenir lorsque les chiens auraient violé une clôture électrique et attaqué les porcs, selon un communiqué publié mardi par le groupe. “Nous avons décidé d’intervenir et d’aider”, dit-elle. «
Au milieu d’une situation terrifiante, nous avons vu nos animaux être dévorés vivants, avec des cochons qui criaient, des chiens qui aboient vicieusement et nos propres appels au secours résonnent dans l’air. » Tout en allant « à l’encontre de toutes les valeurs » de la société, les deux intervenants auraient décidé “d’aller chercher une arme” afin de “protéger” les animaux et eux-mêmes.
Le parquet de Privas n’a pas réagi aux sollicitations de TF1info à ce sujet.
Une voiture de boucher a été cambriolée dans le Gard le 24 août 1977 par Pierre Conty, fils d’un syndicaliste et fraiseur-tourneur. Deux complices ont été retrouvés et une banque du Crédit Agricole à Villefort, en Lozère, a été attaquée le lendemain. Les voleurs ont fait trois victimes avant de commettre leur propre meurtre.
Personne n’a jamais retrouvé Pierre Conty. La peine de mort lui a été imposée alors qu’il était en déplacement en 1980. En 1977 et 1980, lui et ses deux complices ont été appréhendés et reconnus coupables de ces crimes.
En août 1977, Pierre Conty et ses deux complices braquent une banque et assassinent trois personnes. La cavalerie, les gendarmes, la population et même Conty lui-même sont à l’affût du moindre signe de vie. Le tueur devient l’ennemi public numéro un dans les années 1960, comme l’affaire se déroule dans toute l’Ardèche et la Haute-Loire.
Pierre Conty devient tourneur-friseur après être né à Grenoble en 1946 de parents militants syndicaux. A sa majorité en mai 1969, il revient en Ardèche avec son épouse et un petit groupe d’amis. Il part d’Antiigues vers le village désertique de Rochebesse, où les habitants élevaient des vaches laitières avant la bénédiction du maire de Chanéac. au sommet des champs gelés.
Un « individu sulfureux opposé au système » émerge de son accueil amical et devient un marginal de la communauté. La communauté hippie regorge de descendants de la bourgeoisie anti-consommateur venue de Paris. Pierre Conty commence à fréquenter Maïté après la séparation de sa femme.
Les cultivateurs locaux se retournent contre lui immédiatement après ne pouvoir plus tolerer son excès. Il ira plutôt chasser avec ses voisins, puisqu’il ne paie pas de loyer et ne rembourse pas ses emprunts. Il est persuadé sans réserve que l’agriculteur a le droit de posséder la terre.
Il s’implique profondément dans le crime avec coups de verrous et cambrialages, ce qui est difficile et découragé. Le Tribunal des Baux Ruraux de Tournon ordonna aux Rochebesse de quitter les lieux avant le 31 août 1977 dans son décision rendu le 21 juin 1977.
Stéphane Viaux-Peccate, Jean-Philippe Mouillot et un autre complice ont volé une automobile chez un boucher du Gard le 24 août 1977, puis se rend à l’agence du Crédit Agricole de Villefort, Lozère, et a volé 51 270 francs, soit 8 000 euros.
Après une course-poursuite en voiture, ils se disputent tous les trois avec un gendarme de la patrouille. Pierre Conty a commis l’acte odieux de génocide contre le gendarme Dany Luczak, 21 ans. Il reste suffisamment de temps au lieutenant pour prendre son envol. Ensuite, les trois hommes trouvent une voiture où se cachent Cyprien Malosse, 21 ans, et son père Roland, 54 ans. Tandis que les deux autres hommes relâchent soigneusement les clés, Conty meurt après avoir tenté de démarrer la voiture.
Face à ce sujet, les médias nationaux sont de plus en plus inquiets. Les tueurs fous de l’Ardèche est le nom donné aux trois fugitifs disparus. Conty est le plus recherché des hommes français. Le 7 septembre 1977, il envoie son dernier signal au juge sous la forme d’une lettre d’instruction, dans laquelle il déclare catégoriquement qu’il n’est ni un meurtrier ni un otage.
Stéphane Viaux-Peccate est arrêté à la Bas-Vallée le 21 octobre 1977. Le 2 février 1978, Jean-Philippe Mouillot revient. En mai 1980, Privas condamne les deux hommes à des peines de 18 et 5 ans de prison. Pierre Conty, représenté par le célèbre avocat Robert Badinter, a été condamné à mort par contumace car la peine de mort était encore en vigueur à l’époque.
La condamnation à mort de Pierre Conty et la clôture de l’enquête ont été prononcées par le tribunal en 1982. Son assassinat pourrait avoir été orchestré par d’anciens associés ou par les services de renseignement français, selon Christian Bonnet, ministre français de l’Intérieur, qui s’est adressé à lui. avec le message effrayant “Il ne nuira plus” en 1977.
Notille Sarrola a publié “Une version des faits” en mars 2017. Elle raconte comment elle a aidé l’homme recherché. Bien qu’appartenant à la bourgeoisie parisienne, elle travaille comme bergère dans la Drôme. Deux ans auparavant, la troupe avait été secourue par Pierre Conty, commune de Rochebesse.
Pierre Conty cherchait du réconfort dans sa propriété huit jours auparavant, à midi du dimanche 28 août, affirme Noëlle Sarrola. Son geste suivant fut de fuir vers « un pays d’où il n’a pas pu être extrait » après avoir obtenu de faux documents et la grimace. La seule façon de survivre était de fuir ; il y avait des pots. Pierre Conty est-il toujours vivant ou mort, avec l’aide des gardes haut gradés ? On ne sait pas encore. Beaucoup pensent même qu’il reviendrait souvent en Ardèche !
L’incroyable histoire d’évasion de Pierre Conty
Le cas des « tueurs fous de l’Ardèche » refait surface même après quarante ans. L’histoire vraie de Pierre Conty, toujours bien vivant aujourd’hui, est racontée dans un livre en ligne qui décrit ses derniers jours en France et comment une jeune femme qui s’occupait de ses chèvres laitières dans les montagnes de la Drôme l’a aidé à fuir le pays. Heureusement, l’auteur du livre, une dame âgée aujourd’hui de 65 ans, a consenti à notre rencontre.
Pierre Conty, “le tueur fou de l’Ardèche”, a disparu pour des raisons aussi déroutantes que troublantes. Le 24 août 1977, alors qu’un jeune gendarme assurant le renfort estival de la brigade Joyeuse est sur le point d’être tué dans une rixe sur les routes de l’Ardèche, un commerçant de Pont-de-Labeaume et son fils sont rejoints par deux complices de le Crédit agricole de Villefort (Lozère) et une incroyable cavale meurtrière.
Toutes les forces de police françaises étaient à sa recherche. En pleine nature, comment Pierre Conty a-t-il disparu sans laisser de trace ? Est-il vrai que certains réseaux ont été activés pour garantir que le nom de la dernière personne de notre pays décédée dans une éruption volcanique ne soit plus jamais mentionné ?
Un article publié il y a quelques jours sur le compte Publibook.com de l’auteur répond à la plupart de ces points. Au moment des faits, Pierre Conty avait 31 ans et Noëlle Sarrola 25 ans. Il raconte un incident autobiographique de sa jeunesse dans son roman baptismal “Une version des faits”, qui fait 150 pages.
Bien qu’elle soit née à Paris, elle avait fréquenté le pensionnat de la Légion d’honneur. Lors du mouvement néo-ruraliste apparu après le XVIe siècle, elle et son amie se rendaient souvent dans les montagnes du Vercors, dans la Drôme, pour fabriquer des produits laitiers. Les moutons ont été achetés deux ans auparavant dans le hameau de Pierre Conty, près de Rochebesse. Il savait qu’il pouvait échapper aux problèmes policiers qui prévalaient alors en Ardèche. Noëlle Sarrola s’est confiée à son compagnon sans aucun doute.
Noëlle Sarrola explique que c’est l’interprétation des circonstances qui la fait. Entre Vaucluse et Drôme, le Dauphiné Libéré a eu l’occasion de la rencontrer longtemps. Lors de l’évasion du tueur fou de l’Ardèche, il joue un rôle central dans son histoire. “Car que, 40 ans après, c’est un peu compliqué”, mais, parfois, les circonstances sont réelles, il faudra donc réorganiser les conversations.
Non ëlle Sarrola précise, à la conclusion de son livre, qu’elle a dû retoucher beaucoup dans ancêtre. Sur ce vol de première classe, ses compatriotes rentrant au pays étaient trop exposés. En termes simples, beaucoup de gens qui étaient autrefois considérés comme des « néo-ruraux » sont désormais des « ruraux tout court », voire des célèbres. Rien n’a changé depuis 2010 en matière de prescription pour tous les crimes, même les plus graves.
Il ressort de plus en plus clairement de nos échanges avec Noëlle Sarrola que de nombreuses personnes qui étaient autrefois ses amis la défendent désormais dans la société, et certaines d’entre elles ont fait des efforts extrêmes, y compris la violence, pour se distancier d’elle.
