Petit Fils De Marcel Pagnol – Autrefois repère des marins phéniciens dans la baie de Marseille, le majestueux rocher du Garlaban (714 m) veille aujourd’hui sur la ville d’Aubagne-en-Provence et la vallée de l’Huveaune. En fait, “La gloire de mon père” et “Le château de ma mère” de Marcel Pagnol sont en grande partie responsables de son ascension vers la gloire.
Arpentez ses sentiers ensoleillés à travers nos souvenirs d’enfance et vous vous retrouverez dans le triangle magique formé par les collines de Marseille, Allauch et Aubagne-en-Provence, au centre duquel se trouve le pittoresque village de la Treille. Vous pouvez retracer les pas de “l’enfant du Pays” en suivant les sentiers qui partent d’Aubagne et vous emmènent à Allauch, Roquevaire et La Destrousse, où vous pourrez vous émerveiller devant les paysages à couper le souffle de la montagne.
Un renversement assez brutal pour Nicolas Pagnol. Jeudi 15 juin, Le Figaro rapportait que la ville de Marseille avait ordonné au fils du poète de quitter le domicile familial (dit “Le Château de ma mère”). les Pagnol ne seront plus les bienvenus au château de ma mère à l’avenir. Pendant plusieurs années, Nicolas Pagnol, petit-fils de Marcel, était à la tête de l’historique Château de la Buzine. Le 14 juin, contrairement à ce que lui avait dit Jean-Marc Coppola, l’adjoint au maire chargé de la culture de Marseille, il a été relevé du devoir de maintenir ouvert ce centre culturel.
Et ce malgré une “excellente” évaluation financière. Le lendemain, le Provençal fait savoir dans les pages du Figaro à quel point il est frustré par cette décision. Il a expliqué, naturellement agité, que la ville de Marseille envisageait de les remplacer par une “association ouvrière dont le cœur de métier est la gestion de centres pour personnes socialement défavorisées et qui n’a aucune expérience dans les équipements culturels”.
Et puis ils ont poursuivi en disant : “Ils vont faire de ce morceau mythique du patrimoine provençal une maison de quartier”. Ce château est plus que quatre murs et un toit. C’est l’histoire de la vie de mon grand-père. J’y ai un profond attachement. Ce n’est pas seulement un point de repère pour moi; c’est un phare pour tous les Provençaux.
Ils projettent d’effacer l’histoire culturelle et intellectuelle de la Provence.
Ce joyau marseillais a été abandonné après que Marcel Pagnol ait été contraint de se séparer de sa femme ; le maire de la deuxième plus grande ville de France est finalement intervenu et l’a racheté. Des événements, des expositions, des spectacles, des concerts, des rencontres, des ateliers ou encore des animations peuvent désormais se tenir dans cet espace.
Malgré les efforts de Nicolas Pagnol pour préserver le patrimoine culturel de la région, les entreprises qui y habitent s’en sortent très bien. Nous avons pu multiplier par huit le nombre de visiteurs, portant le total à 80 000. Nous devons avoir les seuls comptes équilibrés de toute DSP (Délégation de service public) de Marseille.
Treize mille enfants des écoles et des centres communautaires visitent nos ateliers chaque année, chacune de nos expositions a été un succès retentissant et notre politique de prix est vraiment juste. Ce château représente leur langue, leur culture et leur histoire. Ils entendent détruire le patrimoine intellectuel de la Provence. La progéniture de l’artiste est arrivée à cette conclusion : “C’est juste bizarre.”
Le Maire de Marseille nous a prêté serment. Jeudi 15 juin, Nicolas Pagnol, le fils du célèbre écrivain et cinéaste du même nom, a laissé éclater sa rage dans les colonnes du Figaro. La veille au soir, Jean-Marc Coppola, attaché culturel du maire de Marseille, l’a informé que lui et son équipe devaient quitter le célèbre château de la Buzine.
L’Association du château de la Buzine, dirigée par Nicolas Pagnol, avait pour but de protéger le bâtiment qui a servi de base au roman de Marcel Pagnol, Le Château de ma mère. L’auteur est devenu propriétaire et a créé un centre culturel de renommée internationale qui attire désormais 80 000 visiteurs par an, tout cela grâce au petit-fils de l’auteur.
Malgré les résultats positifs, Benoit Payant, le maire de Marseille, a annoncé son intention de transformer le théâtre historique en un établissement public d’enseignement du cinéma. Dans un entretien au Figaro, Nicolas Pagnol s’est dit inquiet qu'”ils transforment ce lieu mythique du patrimoine provençal en une maison de quartier”. Ce château est plus que des murs et un toit. C’est l’histoire de mon grand-père. Je m’en soucie beaucoup. Au-delà de ma propre expérience, c’est un repère pour tous les Provençaux. Ils entendent détruire le patrimoine intellectuel de la Provence. C’est bizarro », a-t-il poursuivi.
Le 30 juin de l’année prochaine, le conseil municipal prendra une décision. Ainsi, le fils de l’auteur a appelé à un rassemblement le 23 juin à 18 heures, “afin que la voix de notre identit[y] Provençale résonne aux pieds de la mairie de Marseille et que la Ville de Marseille rende Marcel Pagnol au château de la Buzine », comme il le dit dans sa justification. Une pétition a également été lancée par lui.
Nicolás Pagnol : Cette région m’attire car elle est à la fois profondément ancrée dans son histoire et pleinement tournée vers l’avenir. Les atouts culturels portés par ses différents groupes et municipalités complètent admirablement la beauté naturelle et les repères historiques de la région.
Par exemple, j’aimerais parler de l’Eden Theater à La Ciotat, la capitale mondiale du cinéma ; le Théâtre de l’Odéon à Aubagne en Provence ; et le Château de la Buzine, situé entre Marseille et Aubagne. Le long de la côte se trouve la magnifique ville de La Ciotat, où mon grand-père n’a pas accouché, et qui abrite les célèbres calanques de Cassis. Il y a quelque chose ici pour chaque palais; impossible de résister au charme de cette région.
Pensez-vous qu’il était évident de contribuer à son épanouissement culturel en faisant vivre les œuvres de Marcel Pagnol ?Certes, je ressens un lien émotionnel profond avec cette terre car elle a une signification importante pour ma famille. Mais c’est aussi un paysage culturel dont l’accent est mis sur le grand écran. Ayant fait des études de cinéma historique au collège, je n’oublierai jamais que les débuts cinématographiques révolutionnaires des frères Lumière ont eu lieu à La Ciotat.
Et le travail de mon grand-père, qui a trouvé son inspiration dans ces collines légendaires qu’il avait passées son enfance à explorer. Et les lieux où il a tourné quelques-uns de ses films. Alors, oui, garder son nom et son héritage en vie est une possibilité très réelle. Par ailleurs, parmi les futurs projets qui me tiennent à cœur, recréer le village d’Aubignane, où a eu lieu le tournage de Regain, et la ferme de la vallée de Marcellin, où mon grand-père a filmé Angèle. Ces deux lieux ont été construits spécifiquement pour le tournage à l’époque. Enfin, un de mes rêves est d’y ouvrir un jour le Musée Marcel Pagnol. Bien sûr!
Terre de festivals qu’est la Provence, y a-t-il des nouveautés Marcel Pagnol cet été ?
Cet été, Auriol accueillera une représentation en plein air de « La Femme du boulanger », et des projections de « Angèle » et « Regain » auront lieu dans les lieux de tournage mêmes. En effet, avec l’aide de la région et du département, ces toutes dernières, créées il y a plus de 80 ans, vont être restaurées. Enfin, Jules et Marcel seront représentés du 6 au 29 juillet à 12h25 au théâtre “Le petit chien qui fume” dans le cadre du Festival d’Avignon. Une scène dans laquelle le public pourrait découvrir le duel de mauvaise foi, grincheux, sournois et amical entre Jules Raimu et Marcel Pagnol dans les années 1930. Je suis très satisfait de la façon dont la production s’est déroulée.
Construit en 1889 par le propriétaire du théâtre Alfred Seguin, l’Eden Theatre est un lieu populaire qui a accueilli des pièces de théâtre, des spectacles de music-hall et même des expositions sportives. À l’été 1895, Louis Lumière profite de la villa de sa famille à La Ciotat pour tourner une série de courts métrages qui feront de la petite ville portuaire de Provence le berceau du cinéma.
Le 21 septembre 1895, 150 personnes assistent à une projection de dix images tournées par les frères Lumière à Lyon et La Ciotat sous l’emprise de la drogue. Plus d’un siècle plus tard, le cinéma Eden Théâtre, entièrement restauré dans son état d’origine en 2013 dans le cadre de la désignation de Marseille Capitale Européenne de la Culture, est devenu un pôle culturel incontournable en Provence.Situé au pied de la chaîne de montagnes du Garlaban se trouve le domaine tricentenaire de cent hectares connu sous le nom de La Font de Mai, avec une ferme historique, des dépendances, des cultures, des ornières et des sentiers.
La ferme a ouvert ses portes en 2007 et abrite désormais un musée axé sur l’écologie, la géologie, la faune, la flore et l’agriculture traditionnelle, ouvert les mercredis, samedis, dimanches et pendant les vacances scolaires. Au départ de la magnifique propriété, les visiteurs peuvent choisir parmi une grande variété d’itinéraires de promenade recommandés par l’Office de Tourisme.