Père Antoine Dupont Malade – Capbreton, où s’entraînent les Bleus, est privé de son capitaine. Le demi titulaire du Stade Toulousain ne pourra revenir que dimanche en raison d’obligations familiales.
Jusqu’à la fin de la semaine, l’équipe de France sera privée d’Antoine Dupont. En effet, le capitaine du XV français est rentré chez lui auprès des siens et a quitté Capbreton. Une source proche de l’encadrement tricolore a révélé qu’Antoine manquera les deux prochains jours d’étape pour des raisons personnelles, mais reviendra dimanche.
Dupont (25 ans, 43 sélections) pourrait être éligible pour disputer le premier match des Bleus dans le Tournoi des Six Nations, le 5 février en Italie. Depuis que la Lyonnaise Baptiste Couilloud (25 ans, 11 sélections) s’est blessée début janvier et ne figurait pas dans la liste initiale des 42 joueurs retenus pour le Tournoi des six pays, le sélectionneur Fabien Galthié l’a convoqué pour les deux séances programmées vendredi. et samedi.
Il est également venu remplacer numériquement le départ du jeune N.9 montpelliérain, Léo Coly (23 ans, 0 sél.), malade d’ischios depuis au moins un mois. “Baptiste a eu une hernie cervicale, il a vu un chirurgien, et il n’a pas eu besoin d’opération, il avait simplement besoin de se reposer pendant deux semaines. Parce qu’il devait travailler avec son club ce week-end, notre entraîneur des trois-quarts, le Français Laurent Labit , a dit qu’ils devaient l’emmener.
Sa dernière blague, qui porte le nom de Toto, a été publiée le 30 août et n’a pas fait rire en Italie. À la 43e minute de la dernière préparation avant la Coupe du Monde, Antoine Dupont a marqué un seul but sans aide. Le score final était de 47-19. Crochet intérieur, accélération et ébouriffage. Trois adversaires féroces et une tentative audacieuse de liberté.
Depuis que Fabien Galthié a rejoint le staff technique de l’équipe de France, le champion de France est une valeur sûre pour débuter au poste de demi. Sublimant le renouvellement d’un club avec lequel il vient de prolonger son contrat jusqu’en 2023, il était aligné sur 21 titularisations pour le Stade toulousain la saison dernière et a marqué 10 buts. A 22 ans, il sera une pièce magistrale pour un XV de France en quête de rédemption au Japon.
Sa capacité à gagner la partie. Selon l’oncle d’Inné, Jean-Luc Gales, qui lui a enseigné dans les écoles primaires de Castelnau-Magnoac, en France : Lorsqu’il fallait se défendre devant un tribunal, il revenait. Et après avoir marqué à lui seul trois ou quatre tentatives, tout le monde le suppliait de marquer les autres. Il a toujours eu un caractère cochon et même parfois une personnalité cochonne. Son moteur.
Après avoir subi une grave blessure aux organes génitaux droits lors du Championnat des six nations 2018, il reviendra plus fort que jamais à l’automne suivant. Sa mère, infirmière psychiatrique à l’hôpital de Lannemezan et affectueusement surnommée « Mapé », espère qu’il poursuivra ses études.
Bac S et une licence en management du sport en poche, il se lance dans le master à la pointe de la compétition. Cette malice, qu’on a du mal à montrer même dans des propos soigneusement formulés, s’est développée au cours d’une jeunesse troublée.
L’Hôtel Dupont historique dans son emplacement d’origine
Castelnau-Magnoac est une petite commune de la lisière du Gers comptant 789 habitants au dernier recensement. Antoine et son jeune frère Clément, de trois ans son cadet, ont élu domicile de facto à l’Hôtel Dupont. Cette institution familiale remonte à l’époque où elle servait de bureau de poste.
Il y a trente chambres au Deux Étoiles. Le magret en cocotte préparé par Pierre, le grand-père d’Antoine Dupont, propriétaire du restaurant jusqu’à sa mort en 2011, a attiré les gourmets du monde entier à l’Estelette.
Les affaires sont florissantes. Le père achète des terres rurales et une ferme en dehors de la ville. Jean, le fils, est cuisinier. Selon les Mandchous, c’est une personne très malhonnête. Alors qu’Antoine est en train de naître, Jean réveille la ferme endormie avec l’aide de son beau-frère, Jean-Luc Gales.
Les deux gars déterrent des cochons gascons. Les tentatives visant à réunir une race qui était au bord de l’extinction seulement 15 ans auparavant étaient à l’époque à plein régime. L’AOC Porc Noir de Bigorre sera créée en 2015.
C’était devenu un fardeau financier que la famille ne pouvait plus supporter.
En 2012, peu de temps après le décès du grand-père, l’hôtel Dupont tombe en ruine. Clément Dupont raconte : “C’est devenu un cauchemar financier que la famille n’arrivait pas à gérer”. La ville a finalement décidé de racheter l’entreprise.
Les stores verts sont toujours fermés et personne ne peut deviner ce que l’avenir réserve au bâtiment. Seul le café du rez-de-chaussée est ouvert, avec de nombreuses banderoles de rugby et des coupures de journaux sur les réalisations de Toto en matière de décoration.
Depuis la crise cardiaque de son père, il est dans un état végétatif.
Pour cela, Clément s’est récemment installé en tant que jeune agriculteur (et a accessoirement rejoint le XV Entente d’Astarac Bigorre, en Fédérale 2). Il aide dans la ferme que possède son oncle en nous guidant et en sautant avec les cochons avec son border collie noir, Gulli. Ici, les gens se sont mis à cultiver des céréales et à lâcher des « vaches de travail » dans les mirandaises.
Depuis quatre ans et demi, Jean est absent. Le frère adulte d’Antoine raconte : « Notre père a fait un mauvais chemin nutritionnel » et il a réorienté sa vie depuis l’âge de 20 ans pour relever le défi de front. Elle a provoqué une crise cardiaque, poursuit-il. Depuis, il est dans un état végétatif. Une référence à Vincent Lambert est faite à un moment donné de la conversation, au milieu de folles prédictions d’un « renouveau ».
Antoine est rentré dans sa famille un lundi, cinq jours seulement avant son départ pour le Japon avec l’équipe de France de football. Comme sa mère, il a rendu visite à l’étalon de son père. Ses amis et sa famille sont ravis de son succès au rugby. Avec Clément, ils souhaitent lancer un espace de réception dans l’ancienne annexe de l’hôtel. Ici, au pied des Pyrénées, le nom Dupont perdurera grâce à eux.
REPORTAGE. Rugby : l’autre vie d’Antoine Dupont dans sa ville rurale natale des Hautes-Pyrénées Antoine Dupont, joueur de rugby, a été désigné vendredi 10 décembre meilleur joueur du monde.
Le demi de 25 ans du Stade Toulousain et de l’équipe de France est resté profondément lié à sa ville natale de Castelnau-Magnoac (Hautes -Pyrénées) bien qu’il soit au sommet de sa profession. Malgré sa renommée grandissante et son emploi du temps chargé, lui et son frère Clément ont rénové le chalet de leurs grands-parents. La nouvelle salle de réception a ouvert ses portes fin octobre.
Les cornes des Pyrénées se dressent droit. La Route Départementale 929 fait écho aux premiers sommets du massif. À sa base, le nom Dupont est inscrit à l’encre verte et en lettres majuscules sur une barre.
Le design intérieur dégage toujours le charme rétro des années 1970. Antoine le plus jeune a une affiche géante de lui-même punaise sur un mur à l’entrée. Le demi de l’équipe de France et du Stade Toulousain (25 ans, 35 sélections) a pris un soin particulier à dédier le prix qu’il a reçu vendredi 10 décembre au titre de meilleur joueur du monde 2021. Ce lieu de rassemblement a appartenu à sa famille pendant six générations avant qu’elle ne le vende en 2018. Autrefois hôtel et restaurant, il ne reste que l’espace bar.
Aux portes du centre-ville, le long de la D929, se trouve un autre vestige de la famille Dupont : le domaine de Barthas. Une grande bâtisse bigorréenne en forme de L avec une queue en pierre. Des champs sans ligne de vue juste derrière vous. A proximité se trouve également le terrain de rugby utilisé par le club local. Clément, le frère aîné d’Antoine Dupont, s’installe dans le salon de sa maison pendant son travail. Clément a 28 ans.
Lui et son oncle Jean-Luc Gales, qui élève des cochons noirs de Bigorre, se remémorent la réouverture en 2015 du gîte dont ils ont hérité de leurs grands-parents paternels autour Le ton de Clément Dupont est tout aussi calme et posé que celui de son frère et il ajoute : “Plus d’une centaine de salariés ont travaillé sur ce projet, tout au long de l’année et à des fréquences variables.”
Nous avons également demandé à certains de nos amis et parents les plus proches de nous donner un coup de main. Il y a eu beaucoup de travail, des premières étapes jusqu’aux touches finales. Après le décès de leur grand-père en 2012, le domaine a été fermé.
La ferme était alors ouverte l’été du 15 juin au 15 septembre. Ses grands-parents géraient l’hôtel et le restaurant. Les locaux aimaient s’y retrouver le week-end pour socialiser, se baigner et profiter de la compagnie de leurs amis autour de quelques verres et d’un repas copieux.