Origine Nahel Nanterre – L’officier responsable de la fusillade a été placé en garde à vue provisoire dans l’attente des résultats d’une enquête sur un éventuel homicide volontaire. Après la mort du jeune chauffeur Nahel, des violences ont éclaté à travers le pays pour une deuxième nuit jeudi, et la note a été largement relayée dans les médias.On parle de « nuits prochaine » qui « seront le théâtre de violences urbaines à tendance généralisée » et « d’actions ciblées sur les forces de l’ordre et les symboles de l’État ou du pouvoir public »_.
Cet après-midi , le tribunal a annoncé l’interrogatoire d’un policier de 38 ans pour homicide volontaire et son placement en détention provisoire. Le procureur de la République de Nanterre Pascal Prache a annoncé dans la matinée qu’il comparaîtrait plus tard dans la journée devant deux juges d’instruction.
Lors d’une conférence de presse, le juge a souligné que “le parquet considère que les conditions légales d’usage de l’arme ne sont pas remplies”. Il fait placer le policier en détention, une conduite inhabituelle dans ce genre d’affaire.
Me Yassine Bouzrou, l’un des avocats de la famille, a déclaré dans un communiqué : « Nous regrettons que le procureur dissimule l’éventuelle complicité d’homicide volontaire du deuxième policier et les éventuelles fausses écritures résultant des déclarations initiales mensongères du tireur, qui avait formellement affirmé que le jeune Nahel avait essayé de foncer dessus avec le véhicule.”
Selon une vidéo vérifiée par l’AFP, l’un des deux agents tenait Nahel en jouant avec lui avant d’appuyer sur la gâchette. Le jeune conducteur a été mortellement blessé peu après l’attentat, et il n’a pas survécu. La mort de Nahel a été suivie d’une vague de violences à travers la France, notamment en Île-de-France, avec plusieurs immeubles incendiés et de nombreuses voitures incendiées. en feu à travers le pays mercredi et jeudi soir.
Évitez tout type d’escalade.
Benoit Jimenez, le maire de Garges-lès-Gonesse, où la mairie a été incendiée, a plaidé pour un retour à la paix au plus vite. Elisabeth Borne, la première ministre du pays, a exhorté les gens à “éviter toute escalade” dans cette situation.
En plus des bâtiments gouvernementaux, des écoles ont été attaquées dans des endroits comme Rouen, Elbeuf (Seine-Maritime) et Trappes (Yvelines), pour n’en citer que quelques-uns. Une médiathèque d’Amiens a été “complètement détruite” dans un incendie.
Le gardien de Sceaux qui est venu à la prison de Fresnes (Val-de-Marne) après avoir été attaqué avec une fausse machine de la mort a déclaré : “Il faut que ça s’arrête”.
Jets de pavés, cris de “à mort les keufs !”des tirs de gaz lacrymogène.
De multiples incendies de voitures et de magasins, des pillages, des attaques de commissariats et de mairies, des destructions de bâtiments municipaux et l’incendie d’une médiathèque ont été signalés par la police du département voisin de la Seine-Saint-Denis.
L’incident qui a déclenché le tollé s’est produit lors d’un contrôle de police de routine du véhicule conduit par Nahel, un jeune de 17 ans connu pour ses refus d’obtempérer, près de la gare RER Nanterre-Préfecture.
Le précédent juge a valorisé sa présentation sur le tapis dimanche dernier en prévision de sa prochaine convocation en septembre devant un tribunal pour enfants. Gérald Darmanin, en réponse, a annoncé un déploiement des forces de sécurité à plus grande échelle pour jeudi soir, avec la mobilisation de 40 000 policiers et gendarmes. à travers le pays, dont 5 000 à Paris (contre 2 000 la veille).
NANTERRE : Jeudi, le policier responsable de la mort par balle de Nahel lors d’un contrôle routier de routine a été interpellé et inculpé d’homicide volontaire. L’incident s’est produit à Nanterre, où une manifestation silencieuse a commencé en début d’après-midi après deux nuits de troubles dans la ville.
Des journalistes de l’AFP ont rapporté qu’une marche commémorative en l’honneur de l’homme de 17 ans débutera à 14h00 dans le quartier Pablo Picasso, accompagnée de scandant “justice pour Nahel” et “plus jamais ça”.
La manifestation a été lancée par la mère de la victime, qui est montée à l’arrière d’un camion tout en portant une chemise sur laquelle on pouvait lire “Justice pour Nahel”. Par la suite, des milliers de manifestants se sont rassemblés derrière une banderole avec la même phrase.
La marche s’est terminée dans le chaos avec des blessés, des échanges de gaz lacrymogènes et de feux d’artifice, et la destruction de mobilier urbain. L’Associated Press a rapporté que plusieurs véhicules avaient été incendiés.Le procureur de la République de Nanterre, Pascal Prache, a annoncé que le policier, un motard de 38 ans, sera déféré devant deux magistrats instructeurs plus tard dans la journée.
Lors d’une conférence de presse, le juge a souligné que “le conseil est d’avis que les conditions légales d’utilisation des armes à feu ne sont pas remplies”. Il fait placer le policier en détention, une conduite inhabituelle dans ce genre d’affaire.
Me Yassine Bouzrou, l’un des avocats de la famille, a déclaré dans un communiqué : “Nous regrettons que le procureur dissimule l’éventuelle complicité d’homicide volontaire du deuxième policier et l’éventuel faux en écrits publics résultant des déclarations initiales du tireur de mensongers”.
Le tireur avait formellement affirmé que le jeune Nahel avait tenté de l’écraser avec son véhicule.Selon une vidéo vérifiée par l’AFP, l’un des deux agents tenait Nahel en jouant avec lui avant d’appuyer sur la gâchette. Le jeune conducteur a été mortellement blessé peu après l’attaque, et il n’a pas survécu.
Emmanuel Macron a dénoncé des “violences injustifiables” contre “les institutions et la République” face aux façades d’églises noircies, aux carcasses de voitures carbonisées et à l’odeur de caoutchouc brûlé qui flotte dans l’air tôt lundi matin dans de nombreuses villes françaises.
Le président a convoqué une réunion de crise d’urgence lundi matin pour tenter d’empêcher une répétition des émeutes qui ont éclaté dans les quartiers populaires en novembre 2005. Les plans de déplacement non urgents des ministres ont été rendus publics jeudi.
Évitez toute escalade.
En plus des bâtiments gouvernementaux, des écoles ont été attaquées dans des endroits comme Rouen, Elbeuf (Seine-Maritime) et Trappes (Yvelines), pour n’en citer que quelques-uns. Une médiathèque d’Amiens a été “complètement détruite” dans un incendie.
Le gardien des Sceaux est revenu à la prison de Fresnes (Val-de-Marne) après avoir été agressé par des détenus masqués et déclaré : “Il faut que ça s’arrête”. Eric Dupond-Moretti a également été critiqué pour avoir déclaré : “Tous ceux qui craignent de manière irresponsable la police et la justice sont aussi les complices moraux des exactions qui sont commises”.
Jets de pavés, cris de “à mort les keufs !”
De multiples incendies de voitures et de magasins, des pillages, des attaques de commissariats et de mairies, des destructions de bâtiments municipaux et l’incendie d’une médiathèque ont été signalés par la police du département voisin de Seine-Saint-Denis.
Plusieurs villes de la région des Hauts-de-Seine et d’ailleurs en France, dont Lyon, Roubaix, Amiens, Nice, Dijon et Toulouse, ont également connu des événements regrettables.
Renouvellement du déploiement de la police
L’incident qui a déclenché le tollé s’est produit lors d’un contrôle de police de routine du véhicule conduit par Nahel, un jeune de 17 ans connu pour ses refus d’obtempérer, près de la gare RER Nanterre-Préfecture. L’ancien juge a apprécié sa présentation sur le tapis dimanche dernier en prévision de sa prochaine convocation en septembre devant un tribunal pour enfants.