Olivier Védrine Fils De Hubert – L’amiral Lanxade a déclaré que c’était une “bavure politique” d’accueillir les émissaires des génocidaires à l’Elysée. Plus personne ne croit au mythe humanitaire de l’intervention française au Rwanda selon le rapport Duclert, et même les faits les plus controversés, comme l’assassinat du président Habyarimana, sont désormais établis.
Alors pourquoi Hubert Védrine, fin diplomate, se sent-il obligé de défendre cette politique avec des thèses négatives qu’il laisse écrire à d’autres ? Pourquoi soutenir que l’actuel président Kagamé était responsable du génocide alors que les analyses judiciaires et de la DGSE ont établi que les missiles qui ont abattu l’avion de l’ancien président Habyarimana et déclenché les massacres ont été fabriqués par des unités d’élite au sein de l’armée gouvernementale ?
De même, pourquoi Hubert Védrine continue-t-il de promouvoir les thèses négatives de Judi Rever, cette soi-disant « enquêtrice » qui a osé écrire, sur la seule base de ses fantasmes nauséabonds, que les Tutsi s’étaient infiltrés dans l’armée et incitaient aux atrocités de leur propre peuple ? ?
Puisque c’est la France qui s’est lancée dans cette politique téméraire, Hubert Védrine est probablement l’une des dernières personnalités politiquement responsables de notre époque qui puisse nous éclairer sur la façon dont nous avons réussi à faire un tel gâchis.
Pourquoi avez-vous soutenu cette terrible coalition gouvernementale tout au long de ses pires jours et au-delà ? Quels intérêts auraient-ils cherché à protéger, « au nom de la France », et comment y sont-ils parvenus ? Et le déni d’Hubert Védrine nous empêche de comprendre ce qui s’est passé et de faire en sorte que cela ne se reproduise plus.
Hubert Védrine m’a menacé de poursuites judiciaires car il veut faire taire toute enquête sur son rôle dans le génocide au Rwanda. Participer à la crise rwandaise serait s’engager dans cette voie.Comment peut-il éviter d’assumer la responsabilité de ses actes dans cette affaire? Ses actions sont contraires au fonctionnement de notre démocratie.
Non seulement j’ai des questions sans réponse en tant qu’ancien officier qui refuse d’accepter la responsabilité de son rôle dans une politique désastreuse, mais aussi les membres d’une société qui vient d’apprendre, trois décennies plus tard, que leur pays était complice de la génocide final – le seul génocide que nous aurions pu arrêter si nous l’avions fait.
Hubert Védrine a peut-être démissionné de son poste à l’Élysée en 2003 avec la fin du gouvernement Jospin, mais il n’a pas disparu de la scène politique. Il occupe actuellement les postes de consultant, président de l’Institut François Mitterrand et membre du parti socialiste. Il sera de retour sur RTL pour évoquer l’actualité politique.
L’événement est couvert par au moins un média : François Hollande fera une “mise en perspective de son action” sur France 2 le jeudi 14 avril. Trois journalistes et quatre Français auront 90 minutes avec le chef de l’Etat. À un an seulement de la prochaine élection présidentielle, les sondages montrent que François Hollande s’en sort mal.
Le 13 avril, le Premier ministre Manuel Valls a annoncé vingt nouvelles mesures, dont beaucoup visent à combattre “l’apartheid” de différents quartiers. La lutte contre les préjugés est le moteur de ces actions. Citons par exemple sa promesse de créer une « Agence de la langue française pour la cohésion sociale » d’ici la fin de l’année.
Dans son introduction, le ministre note que « l’Europe » pourrait être interprétée à tort comme un euphémisme désignant une confédération lâche dont les institutions autonomes, voire indépendantes, comme la Commission européenne, le Parlement européen et la Cour de justice européenne brouillent les frontières précises de l’entité. Et c’est avant même d’en arriver au fait que chacun des 27 pays membres, dont beaucoup ont des gouvernements de coalition, a sa propre vision unique de l’Europe.
Hubert Védrine, ancien ministre des affaires étrangères, s’est récemment rendu à Saint-Yrieix-sous-Aixe pour voir les dernières réalisations du maître artisan de son grand-père, Francis Chigot.Originaire de la Creuse, Hubert Védrine était à Limoges à la demande de la société régionale de généalogie, dont le président, Jean-Jacques Mauriat, réside à Saint-Yrieix-sous-Aixe.
L’ancien ministre, sa femme et leur cousine, Martine Tandeau de Marsac, qui se consacre à la recherche et à la diffusion de l’énorme travail de leur grand-père et est originaire de Saint-Léonard, en France, ont été accueillis par la ville dans l’église alors qu’il était en cours de restauration par un après-midi ensoleillé.
Dans les années 1950, la communauté locale restaure son église, et son curé, l’abbé Beausoleil, rénove l’intérieur en faisant appel au verrier Francis Chigot.Lorsque le maître boulanger décède en mai 1960, le premier vitrail est créé.La petite église de Saint-Yrieix est unique en ce qu’elle abrite à la fois le dernier vitrail du maître et l’une des premières œuvres de ses successeurs.
Devenu secrétaire général de l’Elysée et passé les rênes à Dominique de Villepin – sa mère était limougeau – en 1995, il a été ministre sous le président corse Jacques Chirac de 1997 à 2002 puis a remis les clés du Quai d’ Orsay à son prédécesseur une fois de plus en 2002.
Les performances des politiciens continuent de pâlir par rapport à celles de professionnels reconnus (comme les philosophes, les économistes ou encore les sportifs). Les anciens chefs d’État qui peuplent désormais les conférences, les entreprises et les cercles sociaux du monde sont soit d’anciens chefs d’État (comme d’anciens présidents), soit des experts dans leurs domaines (comme l’économie ou les affaires internationales).
Après avoir fondé Hubert Védrine Counsel il y a une dizaine d’années, j’ai commencé à intervenir dans des conférences. Je donne environ une douzaine de discours rémunérés par an par le biais de diverses agences. Ce n’est pas une grande partie de ce que je fais par rapport à mes conseils, mais c’est quand même stimulant. Et mes services sont à un prix abordable : En moyenne, quinze mille euros.
Mes principaux domaines d’expertise sont la politique internationale et le destin de l’Europe. Que je m’adresse à une entreprise, à un club de penseurs ou à un groupe d’amis, j’adapte toujours mes propos à l’auditoire en face de moi. Dans la plupart des cas, on me demande de fournir des analyses ciblées. C’est un travail sur mesure, pas une blague, que je fais circuler en cercle. Et j’aime observer comment les autres réagissent ou comprennent mes idées. En aucun cas je n’accepterais de paiement pour prononcer des discours si j’exerçais une responsabilité politique. Parce que je suis une personne indépendante, je m’autorise à ne jamais utiliser un langage grossier.
Dans un discours prononcé en mai 2021 à Kigali, au Rwanda, capitale d’un pays dévasté par le génocide contre les Tutsi en 1994 et en cours de reconstruction, le président Emmanuel Macron a publiquement reconnu ce fait.Certains décideurs de l’époque, comme Alain Juppé, ont tenté de remettre en cause leurs propres actions, tandis que Nicolas Sarkozy n’a pas caché sa joie de voir l’affaire résolue. D’autres, comme notre ami Jacques Lanxade, ont été enfermés dans le silence. Hubert Védrine a pris sa propre voie, qu’il appelle « faire taire ».
En fait, Hubert Védrine a été secrétaire général de l’Elysée de 1991 à 1995. Il était une figure clé de la politique française et était largement considéré comme le plus proche conseiller de François Mitterrand. En fait, il affirme volontairement avoir été « au centre du pouvoir ». Les décisions étaient prises par le président, certes, mais le général Patrice Sartre a rappelé à tous qu’il est aussi le principal coordinateur politique au Rwanda.
Le rôle crucial du secrétaire d’État dans la coordination de la politique désastreuse de l’Élysée au Rwanda
Cette politique désastreuse qui rendit probable un génocide annoncé au Rwanda fut coordonnée à l’Elysée par Hubert Védrine. Dans une dédicace du mémorial, l’ambassadeur de France Antoine Anfré a rappelé que “le génocide des Tutsi n’aurait pas eu lieu si nous avions une autre politique”. En fait, jusqu’en 1994, nous avons soutenu les troupes qui planifiaient le massacre, les aidaient à s’organiser, les armaient , leur donnant des conseils et même leur donnant des ordres avant de se lancer dans la “solution finale” dont ils parlaient. Mais nous ne voulions pas l’entendre.
Nous avons contribué à la formation du “gouvernement intérimaire” qui a supervisé ce massacre sans précédent à l’ambassade de France, au mépris total des accords de paix d’Arusha que M. Védrine prétend défendre. Ce génocide a duré 100 jours et a fait 10 000 morts par jour.
Et nous n’avons cessé de soutenir ces forces folles, accueillant officiellement leurs émissaires à l’Elysée, leur livrant des armes, et enfin intervenant militairement pour les aider : l’Elysée a lancé l’opération Turquoise pour tenter de réintégrer les forces responsables du génocide, mais qui pouvait ? t tenir tête au Front patriotique révolutionnaire. En réponse, nous avons établi une « zone de sécurité humanitaire » qui a servi de refuge aux génocidaires, puis les a relogés dans des camps de réfugiés au Zaïre où ils pouvaient poursuivre leur combat.
Sans l’ordre de l’Elysée, nous n’aurions pas pu continuer à leur fournir des armes, mais nous l’avons fait. Même après le génocide, alors que nous savions très bien qui nous soutenions parce que nous les avions vus sur les lieux de leurs tueries au Rwanda, où ils étaient fiers de « leur travail », les envois ont continué. Personne ne doute qu’aucune personne sensée, même à l’Elysée, n’ait jamais eu l’intention d’aider à un génocide.