Neila Latrous Vie Privée – Si c’était un terroriste et que j’étais accidentellement tombé sur la police, j’aurais été tué. Un enfant qui retourne à l’école après avoir été témoin d’un corps mutilé n’oubliera jamais l’expérience. Un ami qui tremble encore à l’idée d’être abandonné par un groupe d’hommes armés au milieu d’une forêt puis d’être autorisé à partir.
Quelqu’un qui ramène le souvenir d’avoir été terrifié par des barrages routiers qui se sont avérés faux. Un ministre qui pleure dans vos bras et admet qu’il est tout aussi terrifié par les monstres nocturnes que vous.
Une centaine de journalistes ont été tués par des barbares au cours de la décennie noire, et un collègue a compilé une liste de leurs noms. J’avais supposé que mon immunité avait été préservée. Et puis il y a eu le meurtre d’Hervé Gourdel. Tension et dispute entre deux feuilles de papier.
Les statuts de tous mes homologues reflètent exactement le mien. La nausée est très intense. Tout comme maintenant, si vous croyez que douze personnes ont été tuées parce qu’elles croyaient en la liberté. J’ai l’impression d’avoir été agressée trois fois aujourd’hui.
En tant que femme musulmane française, femme algérienne avec une histoire de résistance familiale contre les atrocités et citoyenne de la République française. J’ai encore du mal à comprendre la perte de Charb, Elsa, Franck, Ahmed, Frédéric, Michel, Mustapha, Honoré, Tignous, Bernard, Wolinski et Cabu. Moi aussi, j’ai passé plusieurs jours à essayer d’expliquer les choses à Hervé.
Bien que j’aie grandi dans une communauté fortement liée à l’extrémisme islamique, je ne peux pas me résoudre à accepter l’utilisation de la religion comme justification de la cruauté. Oui, je fais incontestablement partie de la « génération de la terreur ». Cependant, je n’admettrai pas ma culpabilité. Jamais.
Le “monde d’après” est arrivé, et ces petits changements sont la preuve que la vie telle que nous la connaissons ne sera plus jamais la même. Il est de notoriété publique que les jeudis, dans tout Neila, les gens s’entraîneront dans les cafés et les restaurants.
Je suis l’endroit au bord de l’eau où vous et vos proches avez passé d’innombrables heures joyeuses à réfléchir sur le passé. Et ils devront peut-être vous demander vos informations personnelles avant de pouvoir vous aider demain. Le triptyque “testeur, traceur, isolateur” est l’épine dorsale de la stratégie anti-Covid-19 en Allemagne, en Suisse et en Belgique. L’entreprise reprendra contact avec vous si un cas de Covid-19 est découvert dans un café ou un restaurant, ou si un client est testé positif.
Lorsque les clients sont là en même temps qu’une personne malade, ils peuvent devenir déprimés ou isolés en attendant leurs propres résultats. Paris est assez curieux à cette idée. Selon Hervé, restaurateur de la capitale, “c’est quelque chose qui ne rentre pas dans le cadre du travail en restauration”, démontrant à quel point le secteur est moins lucratif.
Nous espérons démontrer que l’échec du programme StopCovid du gouvernement est le reflet de la réticence des Français à se laisser respirer dans une cage à lapins. Il peut être utilisé pour retrouver les coordonnées des patients. Même si StopCovid a été téléchargé plus de 2,3 millions de fois depuis sa sortie, le développeur reste anonyme. Le système qui serait mis en place dans les restaurants ne fonctionnerait pas comme ça.
Et s’il vous plaît poser quelques questions. Zoé Vilain, avocate et spécialiste du droit de la vie privée, explique le caractère litigieux de ce dernier : S’il est décidé qu’une telle mesure doit être mise en œuvre, alors une loi devrait être votée. De plus, les entreprises pourraient demander aux clients de remplir volontairement un formulaire avec leur nom, prénom, adresse e-mail et consentement pour que l’entreprise stocke les informations personnelles du client pendant deux semaines.
De plus, ils ont donné leur permission d’être contactés si une personne malade était trouvée. Qui d’autre risquerait de se rapprocher d’eux ? Les restaurateurs eux-mêmes ? Certaines personnes agissent comme si elles étaient des visiteurs ici plutôt que des résidents. Ensuite, les autorités sanitaires qui ont reçu les dossiers.
La cliente, Zoé Vilain, laissera non seulement ses coordonnées mais aussi “le fait que la personne vienne dîner au restaurant le 15 août à 19h45 avec trois autres personnes, par exemple, ces trois autres personnes ici, qui ont dîné au restaurant avec elle”.
7 mai 2017, 20h. Et qui aurait parié sur l’ascension fulgurante d’un inconnu de 39 ans il y a tout juste deux ans ?
En tant que notion politique et médiatique, la « sortie » est devenue de plus en plus courante aux États-Unis, alors qu’elle est censée protéger des droits fondamentaux comme le droit à la vie privée. Les politiciens, les journalistes et les animateurs de télévision sont tous coupables d’indiscrétion de temps en temps, alors peut-être devrions-nous examiner nos propres attitudes sur la sexualité et la vie personnelle des autres.
Les commérages sont-ils désormais une pratique acceptée dans l’industrie de l’information ? Vous devez le prendre au pied de la lettre, sinon nous aurons de sérieux ennuis. Il y a quelques mois, c’est Libération qui accrédite une rumeur d’éternuement et lui consacre un article entier. Cependant, vous vous souviendrez peut-être que Laurent Fabius avait en fait un faux compte bancaire caché. Cette fois, la barrière du mariage obligatoire pour tous est tombée d’un cran : le mépris de la vie privée.
Pourtant, l’article 9 du Code civil est limpide : « Toute personne a droit à l’intimité de son domicile. Sans affecter le droit à réparation des dommages, les juges peuvent ordonner “toutes les mesures appropriées”, y compris les ordonnances de saisie et d’injonction, pour faire cesser une atteinte à la vie privée d’une personne si nécessaire.
Stéphane Bern, en 2006, a attaqué le magazine L’Expansion pour avoir, selon lui, évoqué de manière inappropriée sa sexualité, et il a cité cet article comme une preuve. C’est le même Stéphane Bern qui, aujourd’hui sur Canal+, spécule sur les préférences sexuelles réelles ou imaginaires d’un dirigeant UMP.
Autrement dit : “Il ne prétend pas être sexuel.” Tout le monde sait qu’il est un homo, mais il s’identifie comme un hétéro. Lors d’un dîner réunissant des dirigeants mondiaux, des journalistes et des puissances économiques dans le plus grand secret, Frédéric Mitterrand s’est confié à Stéphane Bern.
Atlantico.fr : Pouvez-vous expliquer les circonstances de l’interrogatoire puis de la libération de la députée LFI Mathilde Panot ces deux derniers jours ? Latrous, Nela Mathilde Panot s’est rendue en Algérie avec son remplaçant, dont elle découvre qu’il a des liens avec ce pays. De toute évidence, elle avait prévenu les autorités algériennes à l’avance en envoyant un courrier électronique à l’ambassade d’Algérie en France pour leur faire savoir qu’elle passerait.
Elle prévoyait de voir plusieurs adversaires tout au long de son voyage d’une semaine; ces révolutionnaires sont connus sous le nom de militants « hirak ». Entre le moment de son arrivée et le jour où elle a été arrêtée alors qu’elle participait à une marche en Kabylie, à l’est de l’Algérie, elle a rencontré certains d’entre eux. Le mardi, les étudiants algériens participent à l’une des manifestations hebdomadaires du pays.
Mathilde Panot avait rejoint les manifestants, qui risquent constamment d’être arrêtés, condamnés ou placés en détention provisoire en Algérie. C’est ici qu’intervient l’arrestation de Panot. Elle a pu quitter le pays avec l’aide du Premier ministre français Jean-Yves Le Drian en raison de sa nationalité française et de la sécurité offerte par sa position d’élu de la République française. Les manifestants et les militants en Algérie ne bénéficient pas des mêmes protections et passent fréquemment de longues périodes derrière les barreaux.
Après l’attentat de Charlie Hebdo, la correspondante algérienne Neila Latrous a déclaré : “Je ne peux toujours pas accepter la profanation de la religion pour justifier l’inhumanité”. Mon grand-père est décédé il y a quelques mois à Annaba, et ma famille et moi avons depuis réglé ses affaires. À l’âge de sept ans, j’ai parlé à ma grand-mère. Je lui ai dit : « Je sais que tu vas avoir des bébés, et je sais que c’est la guerre.
Le président algérien, Mohamed Boudiaf, a été abattu il y a un an aujourd’hui, à quelques centaines de mètres de chez lui. Béni au milieu du tumulte. Nous étions complètement encerclés. Ma mère nous a transférés, ma sœur et moi, dans le gouvernement tunisien voisin sous Ben Ali.
Dictatorial, mais entouré de guerre civile.. J’ai des souvenirs doux-amers de l’époque. Cela m’apporte une grande joie de (re)connecter avec mes proches vivants chaque été. Un sentiment de terreur existentielle, aussi. Les attaques presque quotidiennes de l’autre côté de la frontière. Meurtres ciblés.Les membres de ma famille ont dormi sur des matelas dans un couloir sombre pendant dix ans depuis que les explosions des bombes ont soufflé par les fenêtres.
Et puis il y a eu le détournement d’un avion en 1994, une série d’attentats à la bombe dans le métro parisien en 1995, l’assassinat de la famille royale à Tibhirine en 1996, la mort de centaines de personnes dans les massacres de Thalit et Bentalha en 1997, les attentats de New York le 11 septembre 2001, l’attentat à la bombe contre une synagogue à Djerba en Tunisie en 2002, les attentats de Madrid (200 4) et Londres (2005), un engin explosif lancé sur le.
Je pensais que j’étais à l’abri des drames puisque j’en avais vu tellement. Je me suis élevé et j’ai déménagé à Alger pendant un certain temps. Dans la presse française, je suis correspondant. Au cours de la dernière année et demie, j’ai entendu parler d’une “génération terrorisée”.
