Nahel Nanterre Origine Parents – Nahel M., un garçon de 17 ans, a été abattu par la police le 27 juin après avoir refusé de se soumettre à une fouille de routine. En réponse à ce drame, une cagnotte a été mise en place pour venir en aide aux proches de la victime.
Nahel M., 17 ans, a été tuée par balle lors d’un contrôle de police à Nanterre (Hauts-de-Seine), et une cagnotte Leetchi a été ouverte pour venir en aide à la famille de la victime. Plusieurs personnes notables ont déjà promis leur soutien; par exemple, le rappeur Sadek a proposé de faire don du produit (environ 9 000 euros) de son prochain spectacle.
Une vidéo contredit le récit des policiers.
L’incident s’est produit un mardi vers 08h30 heure locale à Nanterre (Hauts-de-Seine). Le conducteur d’une Mercedes jaune a été invité à s’arrêter par la police après avoir commis de multiples infractions au code de la route.
Le jeune homme avait arrêté sa voiture et jouait avec un policier qui se tenait à côté quand il a décidé de remonter et de repartir. L’agent a appuyé une fois sur la gâchette, visant la tête du conducteur, et la voiture s’est arrêtée quelques mètres plus tard, coincée dans un fossé.
Malgré tous les efforts du Samu pour ranimer le jeune Nahel par un massage cardiaque sur place, il décède peu de temps après avoir été retrouvé. Le parquet a spécifiquement déclaré: “Sa mort a été découverte à 9h15 après au moins une blessure par arme à feu.” La police a alors affirmé que la victime avait “foncé sur un agent”, mais une vidéo enregistrée par un témoin oculaire a démenti ce récit en ne montrant aucune indication de danger réel pour le policier qui jouait le rôle du chauffeur.
Les avocats de la famille ont déclaré qu’ils déposeraient deux plaintes contre les policiers impliqués, et plusieurs personnalités publiques dont Kylian Mbappé et Omar Sy ont manifesté leur soutien à la famille.Thierry Marx, président du plus grand syndicat de l’hôtellerie et de la restauration, s’est indigné des annulations auxquelles ses membres assistent à la suite des profanations et des insultes de vendredi.
Selon la préfecture, trente-cinq agents des forces de l’ordre ont été blessés dans la métropole lyonnaise suite à des coups de feu, dont trois policiers qui ont été hospitalisés. Six des neuf arrondissements de Lyon ont été touchés par des violences urbaines ce week-end.
Celle-ci regroupe 10 communes différentes de l’agglomération lyonnaise. Un décompte officiel indique que huit bâtiments publics, dont un commissariat du 4e arrondissement, ont été endommagés. La préfecture a enregistré 58 interrogatoires et précisé qu’un hélicoptère, un drone et deux engins aveuglés étaient utilisés pour le maintien de l’ordre.
Des projectiles flamboient dans la nuit, illuminant de nombreux combats, alors qu’ils explosent à partir d’un tube de carton pas plus encombrant qu’un journal enroulé. Il n’y a rien de nouveau à ce que des saboteurs utilisent des mortiers artificiels (appelés “chandelles romaines” dans le jargon des fabricants) pour attaquer les forces de l’ordre. Pourtant, elle fait preuve depuis trois jours de réserves quasi inépuisables. Et avec beaucoup de créativité quand il s’agit de faire le plein de fournitures.
Selon le ministère de l’Intérieur, le niveau de violence urbaine a nettement diminué entre vendredi et samedi soir. Cependant, un décompte préliminaire montre que 994 personnes en France ont été convoquées pour interrogatoire, et que plusieurs événements significatifs ont été enregistrés.
Je ne le veux pas de la police, je le veux d’une personne : celle qui a pris la vie de mon fils.” Dans sa première longue déclaration depuis la mort de son fils, Mounia M., la mère de Nahel, a déclaré jeudi qu’elle ne blâmait pas le service de police dans son ensemble pour la mort de son fils, mais plutôt l’officier qui lui a tiré dessus lors d’un contrôle routier de routine mardi. matin à Nanterre. Cet officier a fait l’objet d’une enquête pour « homicide volontaire » et est actuellement placé en détention provisoire.
J’ai des amis policiers, et ils sont totalement de mon côté. Elle a poursuivi en disant: “Ils ne sont pas d’accord avec ce qu’il a fait”, dans une interview diffusée dans l’émission “C à vous” de France 5 ce matin-là, juste avant la tenue d’une marche silencieuse en l’honneur de son unique enfant. .
Combien de temps cela va-t-il durer?
Il y avait d’autres options que de tuer mon enfant. Une sphère? À une telle proximité avec son abdomen ? Non, je ne peux tout simplement pas l’imaginer de cette façon. Il existe d’autres moyens de les sortir (voiture, etc.). Combien de temps faudra-t-il pour que ces petites choses s’additionnent ? Elle s’est demandé : « Combien de gamins partent maintenant que le policier a « vu une tête d’Arabe, de petit gamin » et « a voulu ôter sa vie ?
L’émission en direct du vendredi couvrant la quatrième nuit d’émeutes en France après la mort de Nahel est terminée. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin affirme que cette nuit a été marquée par “des violences de moindre intensité”, mais la pagaille n’en est pas moins spectaculaire, avec son cortège de profanations, d’agressions, de pillages, voire de coups de feu. Beauvau a annoncé 471 interpellations et convocations. Le direct du samedi commence maintenant et se poursuivra jusqu’à dimanche matin.
Cholet, ville de la région française du Maine-et-Loire, a été ravagée par des violences dans la nuit de jeudi à vendredi. La maison du maire LR Gilles Bourdouleix a été cambriolée alors qu’il faisait ses valises pour partir. L’édile explosa d’indignation en disant : “Miroir, pile pour enfants, lampes… tout a été détruit gratuitement !”
Le ministre français de l’Intérieur a rendu visite à des policiers et gendarmes à Mantes-la-Jolie (Yvelines) lors de la quatrième nuit d’émeutes. Aux côtés du préfet de police de Paris Laurent Nuez, Gérald Darmanin surveille les événements en Île-de-France depuis le poste de commandement de la préfecture.
« Notre objectif est une Europe aux frontières sûres ; la sécurité et l’ordre public sont les pierres angulaires de notre système politique », a déclaré l’homme politique. Quelques mots accompagnés d’images de pillages et de combats entre forces de l’ordre et voyous.
Après que les policiers ont dispersé le cortège, une foule de plus d’une centaine de personnes a commencé à tirer des feux d’artifice et à briser des vitres sur la rue Sainte-Catherine. Les autorités ont également été la cible de quelques explosions mises en scène. Pourtant, les gens ont continué à boire sur les terrasses extérieures. La situation dans le quartier d’Aubier était également beaucoup plus calme qu’elle ne l’avait été la veille. Il y a encore des situations tendues à Talence.
Le procureur de Nanterre s’est exprimé en conférence de presse jeudi 29 juin sur la mort de Nahel, 17 ans, lors d’un contrôle de police à Nanterre. En conséquence, il a été en mesure de fournir des détails sur la façon dont les événements se sont déroulés : Deux policiers ont repéré une voiture roulant avec « allure vive » sur une ligne de bus.
“Compte tenu de la conduite et de l’apparente jeunesse des occupants”, les agents ont exercé un contrôle sur le véhicule. “Les motards sont descendus et ont marché” avant de dire au chauffeur de s’arrêter. Les agents ont “pointé leurs armes” sur le conducteur pour le dissuader de redémarrer le véhicule.
Les conclusions de l’autopsie de Nahel
Mais la voiture a de nouveau accéléré et l’officier a tiré “une fois”. L’agent est sous surveillance pour une enquête sur un homicide volontaire. Il affirme avoir arrêté Nahel pour empêcher sa voiture de partir à toute allure et avoir vu la “dangerosité du conducteur”.
La Régie du parquet de Nanterre juge que “les conditions légales d’usage d’une arme à feu ne sont pas remplies”. Selon l’autopsie, Nahel est décédée des “succès du coup de feu du policier”. Concernant les passagers de l’automobile, la ceinture de sécurité de la deuxième personne a été débouclée. Quelqu’un pour jouer le rôle de la troisième roue est toujours en demande.
Concernant les événements de la nuit dernière, le procureur a déclaré que “plusieurs profanations de biens publics ont été commises”. Cette nuit, 27 personnes ont été interpellées dans la région des Hauts-de-Seine. Le procureur a dénoncé des “actes extraordinaires”.
De nombreuses structures, dont des écoles et des communes, ont été incendiées en Île-de-France, et des policiers et pompiers ont été blessés. Malgré l’appel au calme d’Emmanuel Macron, de nombreuses villes de France ont été gravement endommagées.
Ces derniers mois, ces violences et crimes à l’endroit des jeunes racisés des quartiers populaires se multiplient sans que des suites ne soient données et que les policiers mis en cause ne soient réellement ne seraient-ce qu’inquiétés.