Myriam Badaoui Origine – Dans le dossier d’Outreau, c’est elle qui est l’essentiel. Une personne proche du dossier a confirmé au Point que Myriam Badaoui, incarcérée depuis 2001 et condamnée à 15 ans de prison pour viol sur enfant dans l’affaire de pédophilie d’Outreau, a été libérée de la maison d’arrêt pour femmes de Rennes en septembre.
Les conditions de sa libération n’ont jamais été mises en œuvre ; au lieu de cela, elle a été libérée à la fin de sa peine, suite aux réductions automatiques autorisées par la loi, comme cela avait été indiqué précédemment.
Même si la cour d’appel de Paris a acquitté treize des prévenus en 2005, quatre d’entre eux, dont Myriam Badaoui, 45 ans, ont finalement été reconnus coupables. Elle a été reconnue coupable de 7 chefs de viol, de 10 chefs d’agression sexuelle, de proxénétisme de ses 4 fils et de corruption de 11 autres. Le seul qui reste incarcéré est son conjoint, Thierry Delay, condamné à 20 ans de prison.
Avant son mariage avec Thierry Delay, cette femme d’origine algérienne avait subi d’horribles abus, notamment des agressions sexuelles, des agressions physiques et de la prostitution. Grâce à leurs modestes moyens, le couple a réussi à survivre.
On avait le sentiment qu’elle était une menteuse immature tout au long de son procès et de ses audiences. Les psychiatres ont ensuite proposé une « organisation fragile de la personnalité » et « des éléments de violence dans lesquels elle avait vécu » comme explications de ses incohérences dans la vérification de la réalité.
Par un stupéfiant aveu de culpabilité lors du procès en appel du 18 novembre 2005, elle a innocenté ses coaccusés après des années à les inculper, notamment lors du premier procès aux assises de Saint-Omer.
J’ai simplement accompagné mes enfants pendant qu’ils criaient des noms. La raison pour laquelle j’ai chuté me dépasse. C’est comme si j’étais atteint d’un trouble multi-personnalité. Alors qu’elle implorait le « pardon » de ses coaccusés, elle a déclaré : « Quelque chose de fou m’est passé par la tête (…) J’ai menti ».
Elle a participé à une psychothérapie et a reçu une formation pendant son incarcération.
Parce qu’elle leur avait écrit pour “demander pardon” – contrairement au juge d’instruction Fabrice Burgaud – l’un des acquittés, le père Dominique Wiel, a répondu à sa libération en soulignant
Durant son incarcération, Myriam Badaoui a bénéficié de soins de santé mentale et de cours d’hôtellerie-restauration, mais elle a également été déchue de ses droits parentaux.
Le fils aîné de 21 ans, Chérif Delay, a récemment publié un article dans lequel il réitère ses allégations contre les personnes acquittées dans l’affaire Outreau. En raison des « menaces de mort répétées » adressées à certains d’entre eux, il s’apprête à comparaître.
Le vendredi 15 mars, Netflix lancera une nouvelle série documentaire centrée sur le plus grand désastre juridique jamais survenu. Une tristement célèbre affaire de pédophilie qui a secoué la France au début des années 2000 est connue sous le nom d’incident d’Outreau. Myriam Badaoui a été libérée de prison en 2011 après avoir purgé une peine de quinze ans de prison pénale pour viol d’enfant en 2004 dans le cadre de cette affaire.
Parmi les acteurs majeurs de la controverse de 2004 dans le Pas-de-Calais, connue sous le nom d’affaire Outreau, figure Myriam Badaoui. Les trois enfants de Myriam Badaoui et Thierry Delay ont fait des déclarations à l’ouverture de ce dossier exceptionnel, connu pour ses fautes judiciaires.
Ils ont déclaré à la police que leur père les agressait sexuellement fréquemment et que leur mère avait enregistré ces agressions après que les services sociaux eurent porté plainte. Ils poursuivent en affirmant que d’autres de leurs voisins sont également impliqués dans les viols… Dans un premier temps, Myriam Badaoui accusait six individus d’attouchements et de viols d’enfants ; plus tard, elle a retiré son rapport.
Où est Myriam Badaoui maintenant ?
En septembre 2011, celle qui avait été condamnée à 15 ans de prison en 2004 pour le crime odieux de viol sur enfant dans l’affaire de pédocriminalité d’Outreau a été libérée de la maison d’arrêt pour femmes de Rennes.
Mon client était éligible à la réduction de peine traditionnelle accordée à tous les détenus qui terminent leur travail en prison et font preuve d’un comportement impeccable. La seule condition pour sa libération est qu’elle ne puisse pas évoquer cette affaire en public pendant un an”, avait alors déclaré au “Point” son avocat, Me Jérôme Crépin.
De plus, la deuxième partie a précisé que son client avait subi une transformation pendant son placement en institution. Alors qu’elle étudiait dans le domaine de l’hôtellerie et de la restauration, elle aurait été mieux lotie par un traitement de santé mentale.
Contrairement à tout être humain, mon client a le droit à l’oubli », a déclaré M. Crépin. Arrêtez de la gronder, dit-elle. À certains moments précis de son séjour à Rennes, chaque fois qu’elle montait dans un bus avec sa carte de transport, le chauffeur l’appelait inévitablement et la faisait rire.
Au procès, Myriam Badaoui a fait face à sept chefs de viol, dix chefs d’agression sexuelle, quatre chefs de proxénétisme de ses enfants et onze chefs de corruption de jeunes innocents. Des gens la détenaient depuis 2001.
Un deuxième huit Une peine d’un mois de prison pour « vol » et « falsification de chèques » a été prononcée en 2019, après sa sortie de prison en 2011. Son témoignage concernant ses difficultés de réintégration a été donné lors de son procès. Lors de sa garde à vue, elle avait clamé avant l’audience : “Cela fait un an que j’ai perdu le contrôle”.
Elle a ajouté qu’elle ne parvenait pas à trouver « sa place dans le monde extérieur ». “Les gens rencontrent des difficultés lorsqu’ils entendent mon nom. Là-bas, j’ai vécu toute ma vie en prison. C’est là que j’ai fait ma formation initiale et mon emploi.
Il semblerait que Myriam Badaoui ait changé de nom depuis son installation en Bretagne. Elle vit de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) et a très peu de liens sociaux ; elle n’a plus aucune relation avec ses enfants, dont Jonathan Delay.
Lors de son témoignage au procès de Daniel Legrand, Myriam Badaoui a innocenté le dernier prévenu dans l’affaire d’Outreau. Regard sur la vie et le caractère de la femme sans valeur au centre d’un scandale judiciaire majeur en France.
La semaine dernière, le 27 mai dernier, Myriam Badaoui, la principale plaignante et auteure de l’affaire Outreau, a finalement innocenté Daniel Legrand de toutes les accusations liées aux abus sexuels sur des enfants dans cette affaire.
Personne ne connaissait l’ampleur du désastre judiciaire qui s’annonçait lorsque le dossier arrivait sur le bureau du jeune juge d’instruction Fabrice Burgaud en février 2001. A l’ouverture du procès en mai 2004, 17 personnes étaient jugées pour viols et agressions sexuelles sur mineurs.
Ce sont sept acquittements et quinze ans de prison qui sont prononcés contre Myriam Badaoui pour le viol de ses quatre enfants, accusation qu’elle a avoué instantanément, ainsi que pour agressions sexuelles et corruption contre dix autres enfants. Au total, une cinquantaine de personnes, dont son mari Thierry Delay, ont été accusées par elle, mais elle n’agissait pas seule.
Peu de temps après la fin de l’année 2005, elle est revenue sur son témoignage lors du procès en appel, innocentant ainsi tout le monde, à l’exception de son mari et de ses deux voisins, d’actes répréhensibles. Personnage central de toute cette affaire, elle a été libérée en septembre 2011 après avoir purgé les deux tiers de sa peine.
Elle est caractérisée comme mythomane et confabulator par ses déclarations et inversions répétées; elle est surnommée « la reine Myriam » ou « la diva des assises ». Cette Algérienne, dont le père travaillait comme peintre de docks et la mère restait au foyer, a fasciné les psychiatres.
Elle était considérée comme ayant une « profonde immaturité psychologique » et des tendances dépressives, mais les médecins la trouvaient toujours incapable de mentir. Elle a été sous contrat avec un cousin qui l’a agressée et violée alors qu’elle n’avait que quatorze ans. On soupçonne qu’il l’a également contrainte à se prostituer.
Le fruit de cette union En 1990, un enfant mâle prénommé Chérif est venu au monde. Trois ans plus tard, Myriam Badaoui se remarie avec Thierry Delay, qui avait d’abord reconnu l’enfant mais a décidé de lui donner le deuxième prénom Kevin pour éviter la prétendue connotation « bougnoule » dans son prénom.
De cette union naît un trio de fils : Dimitri, Jonathan et Dylan. Un aperçu particulier du caractère de cette femme est fourni par son interaction avec le juge Burgaud, ou plus précisément, par son interprétation de celui-ci.
Elle a l’impression de s’être fait une nouvelle amie tandis que le magistrat prend sa déposition et l’écoute attentivement. “J’ai enfin trouvé quelqu’un qui allait m’écouter et me traiter avec le respect que je méritais. “J’ai existé”, dit-elle. Le besoin insatiable de faits du juge pousse Myriam Badaoui plus loin dans ses fantasmes accusateurs. Pour obtenir son approbation, lui dit-elle. mensonges. J’avais l’impression d’exister davantage à mesure que mes paroles lui apportaient de la joie.
Quand j’étais honnête avec lui, il se mettait en colère et frappait du poing sur la table, ce qui m’amènerait à revenir à mon état de rêve. Elle soutient avec désinvolture ses garçons.. Burgaud a avoué qu’elle ” s’est sentie abandonnée ” après avoir été nommée à Paris tandis qu’un autre juge était retenu captif.
Elle a finalement avoué avoir menti et déclaré : « il y a deux personnes en [elle] » lors de son audience d’appel en 2005. Myriam Badaoui, citée à témoigner mercredi lors du procès de Daniel Legrand, a déclaré avoir « menti par orgueil » et « sombré une nouvelle fois dans des délires monstrueux ».
Sa transformation se serait produite depuis son dernier procès.
À 48 ans, elle aurait perdu plus de 60 kg, et son fils Jonathan jure qu’elle aurait subi une chirurgie esthétique. Il avait affirmé dans un entretien à La Voix du Nord ne pas l’avoir reconnue lors d’une de leurs rencontres deux ans plus tôt. Après près d’un an sans la voir, l’avocat de Myriam Badaoui a assuré que son client “essaye de se faire oublier” et réside en Bretagne.
Retour en prison pour braquages brutaux : Myriam Badaoui
Jeudi à Rennes, la mère incestueuse de l’affaire Outreau, libérée en 2011, a été condamnée à huit mois de prison. Debout derrière la vitre, un juge d’une cinquantaine d’années méconnaissable à son arrestation immédiate.
Une femme condamnée à 15 ans de prison pénale pour viol sur mineurs, dont ses propres garçons, lors du tristement célèbre procès d’Outreau dans le Pas-de-Calais le 2 juillet 2004, était complètement différente avec sa frange noire à cordon et son bandeau fuchsia. , et chemise à fleurs.
À 52 ans, Myriam Badoui paraît des années plus jeune. Deux victimes de l’enlèvement pour lequel elle est mise en examen ont également évoqué “une jeune femme” ou “une jeune fille de 22 ans” comme agresseur accusé en février et mai 2019 à Rennes.
“Au cours des douze derniers mois, j’ai vraiment été submergée par mes émotions.”
Myriam Badaoui a été interpellée peu après avoir volé leurs sacs à main parce qu’elle avait tiré des chèques à son nom… À cette affaire s’ajoute une accusation de “faux de faux chèques”. En raison de leurs handicaps évidents, les deux victimes se trouvaient dans une situation particulièrement précaire. L’aîné pouvait traverser même en utilisant une canne.
Alors que l’accusé s’excuse auprès des victimes, il déclare : « Je ne sais pas ce qui m’a pris ». Au cours des douze derniers mois, ma capacité à maintenir mon équilibre a progressivement diminué. Bien qu’elle ait été condamnée à dix ans de suivi socio-judiciaire, qui ont débuté en 2011 à sa sortie de prison, elle n’a pas comparu à de multiples rendez-vous au “Stip” (service pénitentiaire d’insertion et de probation). Ses compagnons actuels, un « réfugié » et un « demandeur d’asile », dit-elle, ont fait pression sur elle pour qu’elle vole.
